Chaque exemplaire de cette collection en édition limitée arbore un cadran guilloché en émail grand feu. Pour réaliser ce chef-d'œuvre de l'horlogerie, la maison a conjugué deux techniques d'émaillage distinctes : le champlevé et le flinqué.
Le savoir-faire de quatre maîtres artisans chevronnés a été nécessaire pour façonner chacun des cadrans. « Compte tenu de cette complexité, l'itération en platine de la montre Escale est exécutée en seulement 50 exemplaires » précise la marque dans son communiqué.
Plus concrètement, le cadran se distingue par sa construction et de son décor. Un fin rebord est tout d'abord réalisé sur le pourtour du disque en or massif afin de contenir l'émail au centre du cadran. L’intérieur est ensuite gravé à l’aide d’une machine à guillocher actionnée à la main.
Le savoir-faire de quatre maîtres artisans chevronnés a été nécessaire pour façonner chacun des cadrans. « Compte tenu de cette complexité, l'itération en platine de la montre Escale est exécutée en seulement 50 exemplaires » précise la marque dans son communiqué.
Plus concrètement, le cadran se distingue par sa construction et de son décor. Un fin rebord est tout d'abord réalisé sur le pourtour du disque en or massif afin de contenir l'émail au centre du cadran. L’intérieur est ensuite gravé à l’aide d’une machine à guillocher actionnée à la main.
Ce procédé ornemental quasiment inchangé depuis le XVIIIe siècle révèle un guillochage radial hypnotique. L'exécution du motif guilloché nécessite dextérité et précision car il doit être réalisé jusqu'au rebord en relief. Un seul écart et tout est à refaire.
Le cadran est ensuite confié à un maître émailleur qui mélange les pigments d’émail –constitués essentiellement de verre coloré réduit en fine poudre– à de l’eau et de l’huile. Cette opération particulièrement délicate requiert un parfait équilibre entre les pigments pour parvenir à la teinte translucide, intense et chatoyante du cadran.
Le centre guilloché est peint avec la plus grande minutie. Les parties en creux sont ainsi remplies d'émail, selon la méthode du champlevé. Le revers du cadran est, lui aussi, rehaussé d’émail –un détail invisible, hormis pour le maître horloger chargé d’assembler le garde-temps !
Le cadran est ensuite confié à un maître émailleur qui mélange les pigments d’émail –constitués essentiellement de verre coloré réduit en fine poudre– à de l’eau et de l’huile. Cette opération particulièrement délicate requiert un parfait équilibre entre les pigments pour parvenir à la teinte translucide, intense et chatoyante du cadran.
Le centre guilloché est peint avec la plus grande minutie. Les parties en creux sont ainsi remplies d'émail, selon la méthode du champlevé. Le revers du cadran est, lui aussi, rehaussé d’émail –un détail invisible, hormis pour le maître horloger chargé d’assembler le garde-temps !
Ce procédé, appelé contre-émaillage, est utilisé pour prévenir la déformation du cadran durant la cuisson. Les artisans déposent ainsi une couche de contre-émail clair révélant la gravure « Guilloché Main, Émail Grand Feu » côté fond –un message des maîtres émailleurs à l’horloger qui révisera la montre…
L’ensemble est chauffé au four à une température d'au moins 800°C jusqu'à ce que l'émail fonde et fusionne avec la base en or massif sur les deux faces. Ces étapes de peinture et de cuisson sont répétées de manière à obtenir la couleur et le fini souhaités.
Le cadran dévoile alors son guillochage à travers l'émail translucide, une méthode particulièrement répandue en Europe à la fin du XIXe et du début du XXe siècle et généralement appelée « flinqué ».
Une fois délicatement poli à la pâte de diamant afin de lui conférer un sublime fini miroitant, le cadran est presque achevé.
L’ensemble est chauffé au four à une température d'au moins 800°C jusqu'à ce que l'émail fonde et fusionne avec la base en or massif sur les deux faces. Ces étapes de peinture et de cuisson sont répétées de manière à obtenir la couleur et le fini souhaités.
Le cadran dévoile alors son guillochage à travers l'émail translucide, une méthode particulièrement répandue en Europe à la fin du XIXe et du début du XXe siècle et généralement appelée « flinqué ».
Une fois délicatement poli à la pâte de diamant afin de lui conférer un sublime fini miroitant, le cadran est presque achevé.
Il ne lui reste qu’à subir une dernière étape qui, paradoxalement, relève d'une technologie de pointe. Les quatre index des heures situés à chaque quart d’heure sont rivetés un à un. Cette méthode est particulièrement rare en horlogerie compte tenu de la quasi-impossibilité de réaliser des perforations dans l'émail pour y insérer des rivets.
À l’instar du verre, ce matériau est, en effet, trop délicat pour être percé. Aussi, les artisans de Louis Vuitton utilisent un laser haute précision afin de découper 12 trous dans le disque en émail –soit trois par index. Grâce à cette technologie, le cadran associe index des heures rivetés et émail grand feu, une prouesse exceptionnelle dans un secteur où les marquages imprimés sont traditionnellement de rigueur.
Tout aussi précieux que le cadran en émail, les index bâtons des heures sont façonnés en or blanc massif 18 carats, à l’instar des aiguilles lances des heures et des minutes. La trotteuse est, en revanche, conçue en titane ultra-léger, sa rotation rapide et continue exigeant davantage d'énergie de la part du ressort moteur.
Quant au boîtier de 39 mm, étanche à 50 mètres, il est intégralement réalisé en platine jusqu’à ses cornes signature aux allures de rivets, en référence aux angles rehaussant les malles de la maison parisienne.
Le fond en verre saphir laisse entrevoir le calibre LFT023, un mouvement de 147 composants certifié chronomètre par l'Observatoire de Genève affichant une précision de -4/+6 secondes par jour. Ce calibre manufacture a été développé par La Fabrique du Temps Louis Vuitton en collaboration avec Le Cercle des Horlogers. Sa réserve de marche est de 50 heures.
« Last but not least », une plaque en or rose fixée sur le fond de boîte est gravée de la mention « 1 of 50 ». Cette montre se porte sur un bracelet en cuir de veau bleu avec boucle ardillon en platine. Rien ne vous empêche d’opter pour un bel alligator…
À l’instar du verre, ce matériau est, en effet, trop délicat pour être percé. Aussi, les artisans de Louis Vuitton utilisent un laser haute précision afin de découper 12 trous dans le disque en émail –soit trois par index. Grâce à cette technologie, le cadran associe index des heures rivetés et émail grand feu, une prouesse exceptionnelle dans un secteur où les marquages imprimés sont traditionnellement de rigueur.
Tout aussi précieux que le cadran en émail, les index bâtons des heures sont façonnés en or blanc massif 18 carats, à l’instar des aiguilles lances des heures et des minutes. La trotteuse est, en revanche, conçue en titane ultra-léger, sa rotation rapide et continue exigeant davantage d'énergie de la part du ressort moteur.
Quant au boîtier de 39 mm, étanche à 50 mètres, il est intégralement réalisé en platine jusqu’à ses cornes signature aux allures de rivets, en référence aux angles rehaussant les malles de la maison parisienne.
Le fond en verre saphir laisse entrevoir le calibre LFT023, un mouvement de 147 composants certifié chronomètre par l'Observatoire de Genève affichant une précision de -4/+6 secondes par jour. Ce calibre manufacture a été développé par La Fabrique du Temps Louis Vuitton en collaboration avec Le Cercle des Horlogers. Sa réserve de marche est de 50 heures.
« Last but not least », une plaque en or rose fixée sur le fond de boîte est gravée de la mention « 1 of 50 ». Cette montre se porte sur un bracelet en cuir de veau bleu avec boucle ardillon en platine. Rien ne vous empêche d’opter pour un bel alligator…