À chacun des quatre coins du boîtier, on découvre une sphère composée, dessus et dessous, de dômes en saphir transparent. En surface, vers l’avant, deux indicateurs semi-sphériques tournent à la verticale (à 90° par rapport au moteur) et affichent les heures et les minutes avec de grands chiffres bien lisibles. Vers l’arrière, deux turbines sphériques, entraînées via un rouage multiplicatif par le rotor, tournent à l’horizontale pour réguler le système de remontage et réduire les frottements ainsi que l’usure à la clé, en cas de vitesse excessive.
Le dôme central abrite quant à lui, le régulateur de précision du moteur de la HM6, un tourbillon 60 secondes volant. « En plus d’être un tourbillon volant fonctionnel, celui-ci est en prime spectaculaire. Il s’est imposé faute de place suffisante sous le dôme en saphir, car il ne nécessite pas de pont supérieur : la fonction a épousé la forme » souligne la marque dans son communiqué.
A noter que cette Space Pirate dispose sur le dessus de sa boite, d’un bouclier semi-sphérique en titane rétractable composé de six lamelles incurvées qui se chevauchent (un pur bonheur à manipuler, même si on a le sentiment de retomber directement en enfance). Pour cela, il a fallu usiner ces lamelles de l’épaisseur du papier dans un lingot de titane massif. Quand il est fermé, celui-ci bloque les rayons nocifs (en particulier les rayons UV) et empêche l’oxydation prématurée des huiles dans le moteur. Une couronne placée à 9 heures actionne l’ouverture et la fermeture de ce bouclier en -et comme- un clin d’oeil. Alors que cette coupole offre un point de vue spectaculaire sur le moteur, l’ouverture en verre saphir sur le fond dévoile les finitions de plus de 475 composants de ce mouvement très complexe, fruit de plus de trois ans de développement. Au verso, on découvre également une partie du mécanisme de remontage dont le rotor-astérohache en platine 950.
Les courbes douces de Horological Machine N°6 sont en titane grade Ti-6Al-4V, un métal léger et résistant à plus de 400° employé dans l’aéronautique, qui confère à cet exosquelette une robustesse impressionnante. Pour renforcer la structure et fixer les cornes, une ceinture longitudinale en titane entoure la coque.
La HM6 Space Pirate a été inspirée par un dessin animé japonais (que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre) qui a marqué Maximilian Büsser dans son enfance ; dans les années 80 : Capitaine Flam. Ce personnage disposait d’un vaisseau spatial, le Comet, composé de deux sphères reliées par une passerelle tubulaire… Ce qui a titillé l’imagination de Maximilian Büsser qui par le passé, a déjà fait référence à un autre dessin animé de la même époque : Goldorak. Nostalgie quand tu nous tiens.
Mais indiscutablement, cette nouvelle création est composée de lignes courbes beaucoup plus douces que les précédentes Machines. Autre inspiration : le courant artistique du Biomorphisme dans lequel la création repose sur les formes que l’on trouve dans la nature et sur les créatures vivantes. On rencontre des expressions biomorphiques dans la peinture de Matisse (Le bonheur de vivre), l’architecture de Gaudí (la Sagrada Família) et l’oeuvre de designers contemporains comme Marc Newson. Mais peu nombreux sont ceux qui ont eu autant d’influence ou qui ont manifesté autant de passion que le designer industriel allemand Luigi Colani dont la production recouvre des carrosseries de voiture, des meubles, des instruments électroniques, un piano majestueux et même un stylo à bille.
Le dôme central abrite quant à lui, le régulateur de précision du moteur de la HM6, un tourbillon 60 secondes volant. « En plus d’être un tourbillon volant fonctionnel, celui-ci est en prime spectaculaire. Il s’est imposé faute de place suffisante sous le dôme en saphir, car il ne nécessite pas de pont supérieur : la fonction a épousé la forme » souligne la marque dans son communiqué.
A noter que cette Space Pirate dispose sur le dessus de sa boite, d’un bouclier semi-sphérique en titane rétractable composé de six lamelles incurvées qui se chevauchent (un pur bonheur à manipuler, même si on a le sentiment de retomber directement en enfance). Pour cela, il a fallu usiner ces lamelles de l’épaisseur du papier dans un lingot de titane massif. Quand il est fermé, celui-ci bloque les rayons nocifs (en particulier les rayons UV) et empêche l’oxydation prématurée des huiles dans le moteur. Une couronne placée à 9 heures actionne l’ouverture et la fermeture de ce bouclier en -et comme- un clin d’oeil. Alors que cette coupole offre un point de vue spectaculaire sur le moteur, l’ouverture en verre saphir sur le fond dévoile les finitions de plus de 475 composants de ce mouvement très complexe, fruit de plus de trois ans de développement. Au verso, on découvre également une partie du mécanisme de remontage dont le rotor-astérohache en platine 950.
Les courbes douces de Horological Machine N°6 sont en titane grade Ti-6Al-4V, un métal léger et résistant à plus de 400° employé dans l’aéronautique, qui confère à cet exosquelette une robustesse impressionnante. Pour renforcer la structure et fixer les cornes, une ceinture longitudinale en titane entoure la coque.
La HM6 Space Pirate a été inspirée par un dessin animé japonais (que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre) qui a marqué Maximilian Büsser dans son enfance ; dans les années 80 : Capitaine Flam. Ce personnage disposait d’un vaisseau spatial, le Comet, composé de deux sphères reliées par une passerelle tubulaire… Ce qui a titillé l’imagination de Maximilian Büsser qui par le passé, a déjà fait référence à un autre dessin animé de la même époque : Goldorak. Nostalgie quand tu nous tiens.
Mais indiscutablement, cette nouvelle création est composée de lignes courbes beaucoup plus douces que les précédentes Machines. Autre inspiration : le courant artistique du Biomorphisme dans lequel la création repose sur les formes que l’on trouve dans la nature et sur les créatures vivantes. On rencontre des expressions biomorphiques dans la peinture de Matisse (Le bonheur de vivre), l’architecture de Gaudí (la Sagrada Família) et l’oeuvre de designers contemporains comme Marc Newson. Mais peu nombreux sont ceux qui ont eu autant d’influence ou qui ont manifesté autant de passion que le designer industriel allemand Luigi Colani dont la production recouvre des carrosseries de voiture, des meubles, des instruments électroniques, un piano majestueux et même un stylo à bille.
Compte tenu de la difficulté des défis à relever, il a fallu plus de trois ans pour développer le moteur de la HM6. Les indicateurs semi-sphériques des heures et des minutes sont usinés dans des blocs d’aluminium massifs et réduits à l’épaisseur d’une feuille de papier extrêmement fine. « Ils tournent sur des roulements en rubis à la verticale, c’est-à-dire à 90° par rapport au plan du mouvement, ce qui est très rare dans une montre bracelet tant la construction du rouage nécessaire est complexe » souligne la marque dans son communiqué.
Le tourbillon central haut perché au-dessus du mouvement a été développé par MB&F, expressément pour la HM6. Le choix d’un régulateur aussi sophistiqué a été déterminé par l’espace disponible sous le dôme en saphir, trop restreint pour abriter le pont supérieur d’un balancier classique. Les deux turbines sphériques, composées de pas moins de 15 pales chacune incurvée, sont constituées de deux hémisphères usinées dans des blocs d’aluminium massif. Ces turbines sont entraînées par le mouvement du rotor de remontage, via un rouage qui multiplie le nombre de rotations. Comme le frottement de l’air s’accroît de manière exponentielle (au carré) en fonction de la vitesse, lorsque le remontage s’effectue trop vite -généralement à cause de mouvements énergiques du poignet- le frottement de l’air sur les turbines s’accroît et la vitesse excessive sera alors compensée, ce qui minimise l’usure.
Comme on pouvait s’y attendre avec une architecture de mouvement aussi particulière, presque tous les composants et mécanismes ont été développés à partir de zéro, expressément pour HM N°6. Le boîtier de la HM6 Space Pirate a été usiné dans deux lingots massifs de titane grade Ti-6Al-4V (Grade 5) emprunté à l’aérospatiale. C’est un composé chimique qui associe le titane à 6% d’aluminium, 4% de vanadium, 0,25% (maximum) de fer et 0,2% (maximum) d’oxygène. Cet alliage high-tech, à la fois robuste et léger, bénéficie d’une haute résistance à la corrosion et d’une faible conductivité thermique.
Si la résistance fait de cet alliage un matériau idéal pour un boîtier de l’espace, les courbes sophistiquées rendent les finitions complexes : le polissage et le satinage demandent plus de 100 heures de travail. La ceinture longitudinale en titane autour du boîtier comporte quant à elle une ouverture circulaire qui contourne le dôme central. Au verso, la ceinture aplatie est fixée à un disque métallique au centre du verre saphir. Cette sangle sert de renfort au boîtier dans son ensemble et de support aux cornes mobiles. Grâce aux cornes mobiles qui permettent au bracelet d’épouser en souplesse la forme du poignet, à la légèreté du boîtier en titane et aux sphères ergonomiques à chaque coin, la HM6 est extrêmement confortable au porté, même pour les plus petits poignets.
Horological Machine No.6 Space Pirate est une édition limitée à 50 pièces en titane. Cependant, au total, cent mouvements seront produits par MB&F pour la série HM6. Ce qui signifie qu’il pourrait y avoir encore une ou deux séries limitées (2x25 ou 50) dans les mois/années à venir avec le même calibre mais avec une boite proposée dans un métal différent…
Le tourbillon central haut perché au-dessus du mouvement a été développé par MB&F, expressément pour la HM6. Le choix d’un régulateur aussi sophistiqué a été déterminé par l’espace disponible sous le dôme en saphir, trop restreint pour abriter le pont supérieur d’un balancier classique. Les deux turbines sphériques, composées de pas moins de 15 pales chacune incurvée, sont constituées de deux hémisphères usinées dans des blocs d’aluminium massif. Ces turbines sont entraînées par le mouvement du rotor de remontage, via un rouage qui multiplie le nombre de rotations. Comme le frottement de l’air s’accroît de manière exponentielle (au carré) en fonction de la vitesse, lorsque le remontage s’effectue trop vite -généralement à cause de mouvements énergiques du poignet- le frottement de l’air sur les turbines s’accroît et la vitesse excessive sera alors compensée, ce qui minimise l’usure.
Comme on pouvait s’y attendre avec une architecture de mouvement aussi particulière, presque tous les composants et mécanismes ont été développés à partir de zéro, expressément pour HM N°6. Le boîtier de la HM6 Space Pirate a été usiné dans deux lingots massifs de titane grade Ti-6Al-4V (Grade 5) emprunté à l’aérospatiale. C’est un composé chimique qui associe le titane à 6% d’aluminium, 4% de vanadium, 0,25% (maximum) de fer et 0,2% (maximum) d’oxygène. Cet alliage high-tech, à la fois robuste et léger, bénéficie d’une haute résistance à la corrosion et d’une faible conductivité thermique.
Si la résistance fait de cet alliage un matériau idéal pour un boîtier de l’espace, les courbes sophistiquées rendent les finitions complexes : le polissage et le satinage demandent plus de 100 heures de travail. La ceinture longitudinale en titane autour du boîtier comporte quant à elle une ouverture circulaire qui contourne le dôme central. Au verso, la ceinture aplatie est fixée à un disque métallique au centre du verre saphir. Cette sangle sert de renfort au boîtier dans son ensemble et de support aux cornes mobiles. Grâce aux cornes mobiles qui permettent au bracelet d’épouser en souplesse la forme du poignet, à la légèreté du boîtier en titane et aux sphères ergonomiques à chaque coin, la HM6 est extrêmement confortable au porté, même pour les plus petits poignets.
Horological Machine No.6 Space Pirate est une édition limitée à 50 pièces en titane. Cependant, au total, cent mouvements seront produits par MB&F pour la série HM6. Ce qui signifie qu’il pourrait y avoir encore une ou deux séries limitées (2x25 ou 50) dans les mois/années à venir avec le même calibre mais avec une boite proposée dans un métal différent…
Spécificités techniques
Mouvement horloger tridimensionnel développé par MB&F en exclusivité pour la HM6, avec la collaboration de l’atelier David Candaux Horlogerie Créative
Tourbillon Volant avec bouclier rétractable
Rotor de remontage automatique de forme astérohache en platine 950 irisé vert
Deux turbines en aluminium entraînées par le rotor
Fréquence du balancier : 18’000 a/h, 2.5Hz
Nombre de composants : 475
Nombre de rubis : 68
Réserve de marche : 72 heures
Fonctions / Indications
Heures et minutes sur deux indicateurs semi-sphériques en aluminium
Couronne pour ouvrir/fermer le bouclier du tourbillon
Boitier manufacturé par Les Artisans Boitiers
Titane Ti-6Al-4V (Grade 5)
Dimensions : 49,5 mm x 52,3 mm x 20,4 mm
Nombre de composants : 80
Etanchéité : 30m / 90’ / 3atm
Verres saphir :
10 verres saphir : 9 dômes (4 pour les indicateurs des heures et des minutes, 4 pour les turbines, 1 pour le tourbillon) et un verre plat (fond du boîtier)
Bracelet en veau cousu main avec boucle déployante personnalisée
Tourbillon Volant avec bouclier rétractable
Rotor de remontage automatique de forme astérohache en platine 950 irisé vert
Deux turbines en aluminium entraînées par le rotor
Fréquence du balancier : 18’000 a/h, 2.5Hz
Nombre de composants : 475
Nombre de rubis : 68
Réserve de marche : 72 heures
Fonctions / Indications
Heures et minutes sur deux indicateurs semi-sphériques en aluminium
Couronne pour ouvrir/fermer le bouclier du tourbillon
Boitier manufacturé par Les Artisans Boitiers
Titane Ti-6Al-4V (Grade 5)
Dimensions : 49,5 mm x 52,3 mm x 20,4 mm
Nombre de composants : 80
Etanchéité : 30m / 90’ / 3atm
Verres saphir :
10 verres saphir : 9 dômes (4 pour les indicateurs des heures et des minutes, 4 pour les turbines, 1 pour le tourbillon) et un verre plat (fond du boîtier)
Bracelet en veau cousu main avec boucle déployante personnalisée