Années après années MB&F se développe et nous fait rêver avec l’arrivée de nouvelles créations, de nouvelles machines à mesurer le temps, certes inaccessibles pour le commun des amateurs de montres de luxe, mais qu’importe… Ces garde-temps nous étonnent, nous interpellent, nous permettent d’appréhender la lecture du temps d’une autre manière.
Bien loin d’une smartwatch sans âme, les montres de Maximillian Büsser (& friends) rendent le passage des heures et des minutes poétique grâce à leur technicité bien sûr, mais surtout, grâce à la part de rêve qu’elles véhiculent. Ces montres « différentes » parlent à l’enfant caché en chacun de nous. Ce sont des « jouets » pour grands qui font remonter à la surface des émotions de gosses, de celles que l’on ressentaient en ouvrant nos cadeaux sous le sapin. C’est l’une des grandes forces de cette marque qui, en une décennie, s’est imposée dans le paysage horloger avec des pièces qui dépassent leurs fonctions et le statut que dégage généralement une montre de luxe.
Découvrons donc cette dernière création. Un QP. Un quantième perpétuel. L’une des reines des complications avec le tourbillon. Naturellement, MB&F ne pouvait pas commercialiser un « QP de plus ». Il lui fallait quelque chose d’autre… Max et ses amis, en compagnie de l’horloger irlandais autodidacte Stephen McDonnell sont donc partis d’une feuille blanche… Tabula rasa. On repart à zéro afin d’éliminer « les inconvénients de ses équivalents conventionnels » souligne la marque dans son communiqué.
Bien loin d’une smartwatch sans âme, les montres de Maximillian Büsser (& friends) rendent le passage des heures et des minutes poétique grâce à leur technicité bien sûr, mais surtout, grâce à la part de rêve qu’elles véhiculent. Ces montres « différentes » parlent à l’enfant caché en chacun de nous. Ce sont des « jouets » pour grands qui font remonter à la surface des émotions de gosses, de celles que l’on ressentaient en ouvrant nos cadeaux sous le sapin. C’est l’une des grandes forces de cette marque qui, en une décennie, s’est imposée dans le paysage horloger avec des pièces qui dépassent leurs fonctions et le statut que dégage généralement une montre de luxe.
Découvrons donc cette dernière création. Un QP. Un quantième perpétuel. L’une des reines des complications avec le tourbillon. Naturellement, MB&F ne pouvait pas commercialiser un « QP de plus ». Il lui fallait quelque chose d’autre… Max et ses amis, en compagnie de l’horloger irlandais autodidacte Stephen McDonnell sont donc partis d’une feuille blanche… Tabula rasa. On repart à zéro afin d’éliminer « les inconvénients de ses équivalents conventionnels » souligne la marque dans son communiqué.
Résultat ? La Legacy Machine Perpetual, arborant un mouvement maison contrôlé par un processeur mécanique (brevet en attente). Ce calibre manuel affiche 581 composants (c’est énorme) complètement intégré -pas de module monté sur un mouvement de base- doté « d’un système révolutionnaire pour calculer le nombre de jours de chaque mois ».
Rappelons que le calendrier perpétuel (ou quantième perpétuel) est l’une des grandes complications traditionnelles. Il effectue le calcul complexe du nombre variable de jours dans chaque mois -y compris des 29 jours du mois de février pour les années bissextiles. Cependant, les modèles traditionnels présentent quelques inconvénients… « Pour moi, les calendriers perpétuels sont des montres boomerangs car elles reviennent souvent en réparation », explique Maximilian Büsser. « Les mécanismes s’enrayent, se bloquent, cassent ou sautent des jours de manière trop intempestive. »
Maximilian et ses friends ont donc souhaité revoir totalement la conception de cette fonction. Dans cet esprit, le mouvement complètement intégré a été conçu de A à Z en vue d’une utilisation sans risque : plus de dates sautées ou de rouages grippés et, grâce à des poussoirs de correction qui se désactivent automatiquement, plus de problèmes aux changements du calendrier.
D’une manière générale, les mécanismes traditionnels de QP prennent pour référence les mois de 31 jours et « suppriment » ensuite, les quantièmes superflus pour ceux qui en comptent moins ; ils passent en accéléré sur les dates inutiles au cours du changement de date. Ainsi, un calendrier perpétuel traditionnel passe du 28 février au 1er mars en faisant défiler rapidement les 29, 30 et 31 avant de s’arrêter sur le 1er. Ce qui parait logique.
Rappelons que le calendrier perpétuel (ou quantième perpétuel) est l’une des grandes complications traditionnelles. Il effectue le calcul complexe du nombre variable de jours dans chaque mois -y compris des 29 jours du mois de février pour les années bissextiles. Cependant, les modèles traditionnels présentent quelques inconvénients… « Pour moi, les calendriers perpétuels sont des montres boomerangs car elles reviennent souvent en réparation », explique Maximilian Büsser. « Les mécanismes s’enrayent, se bloquent, cassent ou sautent des jours de manière trop intempestive. »
Maximilian et ses friends ont donc souhaité revoir totalement la conception de cette fonction. Dans cet esprit, le mouvement complètement intégré a été conçu de A à Z en vue d’une utilisation sans risque : plus de dates sautées ou de rouages grippés et, grâce à des poussoirs de correction qui se désactivent automatiquement, plus de problèmes aux changements du calendrier.
D’une manière générale, les mécanismes traditionnels de QP prennent pour référence les mois de 31 jours et « suppriment » ensuite, les quantièmes superflus pour ceux qui en comptent moins ; ils passent en accéléré sur les dates inutiles au cours du changement de date. Ainsi, un calendrier perpétuel traditionnel passe du 28 février au 1er mars en faisant défiler rapidement les 29, 30 et 31 avant de s’arrêter sur le 1er. Ce qui parait logique.
Avec la LM Perpetual, le système traditionnel de calendrier perpétuel a été inversé. Pour ce faire, l’équipe a mis au point un « processeur mécanique » reposant sur une série de disques superposés. Il remplace le système de grand levier conventionnel et prend pour référence le mois de 28 jours, ajoutant les quantièmes nécessaires pour les autres. Tout l’inverse donc.
On obtient ainsi le nombre exact de jours pour chaque mois sans passer par un avancement rapide et sans devoir sauter des jours superflus. De plus, alors que le QP traditionnel implique le défilement de 47 mois pour corriger l’année bissextile, la LM Perpetual dispose d’un poussoir spécifique pour la régler instantanément.
Enfin, le processeur mécanique comprend un système de sécurité intégré qui déconnecte les poussoirs de réglage rapide pendant le processus de changement de date, éliminant tous les risques de dégâts consécutifs. A noter que ce processeur peut être placé ailleurs qu’au centre de la complication, dégageant ainsi de l’espace et laissant libre cours au design.
On obtient ainsi le nombre exact de jours pour chaque mois sans passer par un avancement rapide et sans devoir sauter des jours superflus. De plus, alors que le QP traditionnel implique le défilement de 47 mois pour corriger l’année bissextile, la LM Perpetual dispose d’un poussoir spécifique pour la régler instantanément.
Enfin, le processeur mécanique comprend un système de sécurité intégré qui déconnecte les poussoirs de réglage rapide pendant le processus de changement de date, éliminant tous les risques de dégâts consécutifs. A noter que ce processeur peut être placé ailleurs qu’au centre de la complication, dégageant ainsi de l’espace et laissant libre cours au design.
Avec le cadran ajouré qui dévoile l’ensemble de la complication et le balancier suspendu (devenu l’une des signatures de MB&F et plus précisément, sur la Legacy Machine), la mécanique prend clairement la vedette. Un système novateur, développé spécialement pour ce modèle permet aux sous-cadrans de « flotter » au-dessus du mouvement, sans attaches apparentes. Ajourés, ils reposent en fait sur des tenons invisibles, impossibles à placer dans les mécanismes de calendriers perpétuels traditionnels car ils bloqueraient le mouvement du grand levier !
En suivant le tour du cadran dans le sens des aiguilles, on découvre l’affichage des heures et des minutes, niché entre les arches du balancier, à 12h, du jour de la semaine à 3h, de la réserve de marche à 4h, du mois à 6h, du cycle rétrograde des années bissextiles à 7h et de la date à 9h.
Ce projet a démarré à l’occasion d’une rencontre entre Maximilian Büsser et l’horloger nord-irlandais Stephen McDonnell. « Friend » de longue date de la marque ; ce dernier a joué un rôle important dans la réalisation de la toute première montre MB&F, Horological Machine N°1. Alors que Max Büsser envisageait le développement d’un calendrier perpétuel pour la quatrième Legacy Machine, Stephen McDonnell a suggéré un concept de son cru, répondant à la plupart des problèmes posés par les modèles conventionnels.
Autre innovation, la Legacy Machine Perpetual intègre ce qui est probablement le plus long pignon au monde pour relier son élégant balancier flottant, suspendu en hauteur, à l’échappement placé au verso du mouvement. Il était essentiel de valider la fiabilité de cette approche avant de se lancer dans tout autre développement. Au dos du boîtier de 44 mm en or rose ou platine, si c’est l’échappement qui produit l’animation, ce sont surtout les finitions main spectaculaires sur les ponts et platines qui attirent l’œil.
En suivant le tour du cadran dans le sens des aiguilles, on découvre l’affichage des heures et des minutes, niché entre les arches du balancier, à 12h, du jour de la semaine à 3h, de la réserve de marche à 4h, du mois à 6h, du cycle rétrograde des années bissextiles à 7h et de la date à 9h.
Ce projet a démarré à l’occasion d’une rencontre entre Maximilian Büsser et l’horloger nord-irlandais Stephen McDonnell. « Friend » de longue date de la marque ; ce dernier a joué un rôle important dans la réalisation de la toute première montre MB&F, Horological Machine N°1. Alors que Max Büsser envisageait le développement d’un calendrier perpétuel pour la quatrième Legacy Machine, Stephen McDonnell a suggéré un concept de son cru, répondant à la plupart des problèmes posés par les modèles conventionnels.
Autre innovation, la Legacy Machine Perpetual intègre ce qui est probablement le plus long pignon au monde pour relier son élégant balancier flottant, suspendu en hauteur, à l’échappement placé au verso du mouvement. Il était essentiel de valider la fiabilité de cette approche avant de se lancer dans tout autre développement. Au dos du boîtier de 44 mm en or rose ou platine, si c’est l’échappement qui produit l’animation, ce sont surtout les finitions main spectaculaires sur les ponts et platines qui attirent l’œil.
Biographie de Stephen McDonnell
Stephen McDonnell est né à Belfast, en Irlande du Nord, en 1972. Autant qu’il s’en souvienne, il s’est toujours intéressé à l’horlogerie, jouant à « réparer » les horloges de son grand-père dès l’âge de quatre ans. En grandissant, il ne s’est jamais départi de sa passion -lui-même parle d’addiction- mais, comme le métier d’horloger n’était pas particulièrement développé en Irlande du Nord, il pensait qu’il pourrait en faire seulement un hobby, parallèlement à une autre carrière professionnelle.
Après un diplôme en théologie obtenu à l’université d’Oxford, Stephen McDonnell est retourné à Belfast où, petit à petit, il s’est consacré à la restauration d’horloges pour plusieurs boutiques horlogères. Il a ainsi pris conscience qu'après tout, il pourrait en faire un métier. Il a suivi un programme de formation d’une semaine mené par Rolex -auparavant, son expérience se limitait presque exclusivement aux horloges- avant de partir en 2001 pour Neuchâtel, en Suisse.
Stephen McDonnell est alors entré au WOSTEP (Watchmakers of Switzerland Training and Educational Program). Sa formation de six mois achevée, il a été engagé comme instructeur et il y est resté jusqu’en 2007, date à laquelle il a décidé de s’installer comme horloger indépendant.
Bien qu’autodidacte, Stephen McDonnell est devenu un concepteur de mouvements talentueux et il a acquis des compétences exceptionnelles, puisque peu de constructeurs horlogers bénéficient d’une telle expérience pratique.
Stephen McDonnell est rentré à Belfast en 2014, avec sa femme et ses deux enfants. Il travaille désormais depuis l’atelier qu’il a parfaitement équipé afin de pouvoir réaliser tout ce qui est nécessaire au prototypage. Perfectionniste, il entend contrôler toutes les étapes du processus de développement : la conception, le design en 3D, la construction, les plans techniques et la réalisation du prototype.
Après un diplôme en théologie obtenu à l’université d’Oxford, Stephen McDonnell est retourné à Belfast où, petit à petit, il s’est consacré à la restauration d’horloges pour plusieurs boutiques horlogères. Il a ainsi pris conscience qu'après tout, il pourrait en faire un métier. Il a suivi un programme de formation d’une semaine mené par Rolex -auparavant, son expérience se limitait presque exclusivement aux horloges- avant de partir en 2001 pour Neuchâtel, en Suisse.
Stephen McDonnell est alors entré au WOSTEP (Watchmakers of Switzerland Training and Educational Program). Sa formation de six mois achevée, il a été engagé comme instructeur et il y est resté jusqu’en 2007, date à laquelle il a décidé de s’installer comme horloger indépendant.
Bien qu’autodidacte, Stephen McDonnell est devenu un concepteur de mouvements talentueux et il a acquis des compétences exceptionnelles, puisque peu de constructeurs horlogers bénéficient d’une telle expérience pratique.
Stephen McDonnell est rentré à Belfast en 2014, avec sa femme et ses deux enfants. Il travaille désormais depuis l’atelier qu’il a parfaitement équipé afin de pouvoir réaliser tout ce qui est nécessaire au prototypage. Perfectionniste, il entend contrôler toutes les étapes du processus de développement : la conception, le design en 3D, la construction, les plans techniques et la réalisation du prototype.
Spécificités techniques
Boîtier or rose ou platine pour les éditions de lancement
Dimensions : 44 mm x 17,5 mm
Nombre de composants : 69
Verres saphir au recto et au verso, traitement antireflet sur les 2 faces
Etanchéité : 30 m
Calibre : calendrier perpétuel complètement intégré développé pour MB&F par Stephen McDonnell, complication côté cadran, processeur mécanique avec système de sécurité intégré. Remontage manuel avec double barillet. Roue de balancier de 14 mm de diamètre réalisée sur mesure, vis de réglage traditionnelles visibles au sommet du mouvement. Finitions main exceptionnelles dans le style du XIXe siècle : angles rentrants pour rehausser le travail, angles polis, côtes de Genève, gravures main.
Fréquence : 18’000 A/h / 2,5 Hz
Nombre de composants : 581
Nombre de rubis : 41
Réserve de marche : 72 heures
Fonctions/indications
Heures, minutes, jour, date, mois, indicateurs d’année bissextile rétrograde et de réserve de marche
Bracelet alligator cousu main noir ou brun foncé, boucle déployante en or ou platine assortie boîtier.
'Friends' LM Perpetual
Dimensions : 44 mm x 17,5 mm
Nombre de composants : 69
Verres saphir au recto et au verso, traitement antireflet sur les 2 faces
Etanchéité : 30 m
Calibre : calendrier perpétuel complètement intégré développé pour MB&F par Stephen McDonnell, complication côté cadran, processeur mécanique avec système de sécurité intégré. Remontage manuel avec double barillet. Roue de balancier de 14 mm de diamètre réalisée sur mesure, vis de réglage traditionnelles visibles au sommet du mouvement. Finitions main exceptionnelles dans le style du XIXe siècle : angles rentrants pour rehausser le travail, angles polis, côtes de Genève, gravures main.
Fréquence : 18’000 A/h / 2,5 Hz
Nombre de composants : 581
Nombre de rubis : 41
Réserve de marche : 72 heures
Fonctions/indications
Heures, minutes, jour, date, mois, indicateurs d’année bissextile rétrograde et de réserve de marche
Bracelet alligator cousu main noir ou brun foncé, boucle déployante en or ou platine assortie boîtier.
'Friends' LM Perpetual