La montre connectée ne prend pas. Certes, on voit encore arriver sur le marché de nouveaux modèles, mais ça ne décolle pas. Il y a probablement un marché cependant, mais pour les sportifs, pour ceux qui partent en trekking ou encore, pour ceux qui partent à l’aventure dans des contrées reculées… Mais pas en tant que « montre de luxe connectée ».
Le fait est qu’au quotidien, la montre connectée ne sert pas à grand-chose (notre smartphone suffit amplement) et encore moins quand on entre dans le domaine du luxe… Luxe et connectivité sont deux termes antinomiques : l’un est destiné à perdurer quand l’autre est obsolète au bout d’un an, voire moins… Bref, ces deux univers sont tout simplement incompatibles en tant que tel.
Pourtant il existe une voie intéressante, celle de la connectivité qui passe par le biais du bracelet ou de sa boucle… De nombreuses start-up (françaises, taiwanaises, coréennes, suisses, etc.) travaillent d’ailleurs sur le sujet et de grands patrons de marques horlogères haut de gamme misent effectivement sur cette technologie pour rendre leurs montres mécaniques « intelligentes ».
D’autant que de nos jours, cette technologie ne coute finalement pas très chère. Mais le souci des industriels, jusqu’à maintenant, était la taille des « cheaps » embarqués qui restaient encore trop épais pour être intégrés correctement et discrètement, soit à l’intérieur du bracelet, soit dans la boucle. Mais dans ce domaine d’activité, les technologies évoluent justement à la vitesse « grand v », ce qui explique, revers de la médaille, l’obsolescence rapide de ces produits.
Ceci étant, la société suisse MMT (Plan-les-Ouates) va présenter à l’occasion de la prochaine Foire de Bâle, un bracelet « intelligent ». Cette entreprise a pris le parti d’intégrer cette connectivité dans la boucle, une excellente solution puisque de toute façon, la durée de vie d’un bracelet porté au quotidien dépasse rarement les deux ans ; ce qui correspond en gros à la durée de vie de cette technologie.
En fait, cette techno découle directement de celle utilisée sur les Horological Smartwatch que l’on peut trouver chez Frédérique Constant, Alpina ou Mondaine, par exemple. Le produit a donc déjà été testé, éprouvé, utilisé et validé sur 70.000 unités vendues à l’industrie horlogère depuis le lancement de ce module en 2015.
On retrouve bien évidemment les mêmes fonctions tels que les trackers et alertes d’activité ou les informations relatives à votre sommeil. Toutes les informations sont synchronisées avec l’application téléchargée sur votre téléphone. Pour ce qui est de la « réserve de marche », la marque annonce une autonomie de sept jours. Et côté tarif, il faudra compter entre 200 et 250 euros environ selon les versions. Ce qui reste très raisonnable pour un produit de ce type.
Maintenant, il faut absolument que l’industrie du bracelet-montre, notamment dans le sur-mesure, s’intéresse à cette technologie afin de pouvoir offrir à leurs clients haut de gamme, cette option « e-strap » sur des bracelets personnalisés. Mais ceci est une autre histoire.
Jean-Philippe Tarot
Le fait est qu’au quotidien, la montre connectée ne sert pas à grand-chose (notre smartphone suffit amplement) et encore moins quand on entre dans le domaine du luxe… Luxe et connectivité sont deux termes antinomiques : l’un est destiné à perdurer quand l’autre est obsolète au bout d’un an, voire moins… Bref, ces deux univers sont tout simplement incompatibles en tant que tel.
Pourtant il existe une voie intéressante, celle de la connectivité qui passe par le biais du bracelet ou de sa boucle… De nombreuses start-up (françaises, taiwanaises, coréennes, suisses, etc.) travaillent d’ailleurs sur le sujet et de grands patrons de marques horlogères haut de gamme misent effectivement sur cette technologie pour rendre leurs montres mécaniques « intelligentes ».
D’autant que de nos jours, cette technologie ne coute finalement pas très chère. Mais le souci des industriels, jusqu’à maintenant, était la taille des « cheaps » embarqués qui restaient encore trop épais pour être intégrés correctement et discrètement, soit à l’intérieur du bracelet, soit dans la boucle. Mais dans ce domaine d’activité, les technologies évoluent justement à la vitesse « grand v », ce qui explique, revers de la médaille, l’obsolescence rapide de ces produits.
Ceci étant, la société suisse MMT (Plan-les-Ouates) va présenter à l’occasion de la prochaine Foire de Bâle, un bracelet « intelligent ». Cette entreprise a pris le parti d’intégrer cette connectivité dans la boucle, une excellente solution puisque de toute façon, la durée de vie d’un bracelet porté au quotidien dépasse rarement les deux ans ; ce qui correspond en gros à la durée de vie de cette technologie.
En fait, cette techno découle directement de celle utilisée sur les Horological Smartwatch que l’on peut trouver chez Frédérique Constant, Alpina ou Mondaine, par exemple. Le produit a donc déjà été testé, éprouvé, utilisé et validé sur 70.000 unités vendues à l’industrie horlogère depuis le lancement de ce module en 2015.
On retrouve bien évidemment les mêmes fonctions tels que les trackers et alertes d’activité ou les informations relatives à votre sommeil. Toutes les informations sont synchronisées avec l’application téléchargée sur votre téléphone. Pour ce qui est de la « réserve de marche », la marque annonce une autonomie de sept jours. Et côté tarif, il faudra compter entre 200 et 250 euros environ selon les versions. Ce qui reste très raisonnable pour un produit de ce type.
Maintenant, il faut absolument que l’industrie du bracelet-montre, notamment dans le sur-mesure, s’intéresse à cette technologie afin de pouvoir offrir à leurs clients haut de gamme, cette option « e-strap » sur des bracelets personnalisés. Mais ceci est une autre histoire.
Jean-Philippe Tarot
