Le lancement du garde-temps Opéra de la Manufacture Royale qui s‘annonce comme « la première montre à répétition minutes et tourbillon » marque le début d’une grande aventure pour une entreprise ayant pour ambition de poursuivre la mission de l’écrivain qui, en 1773, avait écrit : « l’univers m’embarrasse, mais je ne puis songer que cette horloge existe et n’ait point d’horloger ».
Manufacture Royale : Hommage à Voltaire
Voltaire, né François-Marie Arouet le 21 novembre 1694 à Paris, de parents bourgeois ayant acquis une charge de notaire leur donnant la possibilité de prétendre à la noblesse de robe, a fait carrière dans les lettres et réussi dans le commerce d’objets de luxe et tout particulièrement dans l’horlogerie. Après des études brillantes, le gentilhomme fut remarqué de nobles libertins qui lui ont fait rapidement intégrer leur monde. Tumultueux et un brin insolent, ce poète et auteur, reconnu et apprécié dès les années 1723, aisément sarcastique et dont on ne connaît finalement qu’une infime partie de son oeuvre, s’est très tôt révélé un extraordinaire homme d’affaire.
Cette faculté de percevoir les tendances du futur a sans doute été acquise lors de son exil à Londres. Durant ce séjour entamé en novembre 1726 qui dura deux ans, il rencontra les plus éminents savants de l’époque dont, sans doute, l’horloger et astronome Georges Graham. C’est durant cette période faste, en des lieux où s’organisaient les prémices de la révolution industrielle, qu’il a saisi tout le potentiel que pouvait représenter l’horlogerie dans une économie de marché en pleine mutation.
En homme de cours avisé lorsqu’il n’est pas à les fuir, et en fin observateur du monde qui est le sien, Voltaire sait combien les aristocrates du Siècle des Lumières se piquent de philosophie, de sciences et, plus spécifiquement d’horlogerie. C’est d’ailleurs de son temps que les montres s’imposent comme le bijou masculin à la mode qu’un noble courtisan doit posséder en plusieurs exemplaires et porter à son sautoir avec une certaine ostentation.
Par ailleurs, cet homme de lettre ne peut manquer savoir que l’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers est alors en cours de réalisation par Diderot et d’Alembert (première publication en 1751). Il sait très certainement aussi que l’article le plus long de cette « bible » du savoir de son temps est celui consacré à l’horlogerie.
Manufacture Royale : Hommage à Voltaire
Voltaire, né François-Marie Arouet le 21 novembre 1694 à Paris, de parents bourgeois ayant acquis une charge de notaire leur donnant la possibilité de prétendre à la noblesse de robe, a fait carrière dans les lettres et réussi dans le commerce d’objets de luxe et tout particulièrement dans l’horlogerie. Après des études brillantes, le gentilhomme fut remarqué de nobles libertins qui lui ont fait rapidement intégrer leur monde. Tumultueux et un brin insolent, ce poète et auteur, reconnu et apprécié dès les années 1723, aisément sarcastique et dont on ne connaît finalement qu’une infime partie de son oeuvre, s’est très tôt révélé un extraordinaire homme d’affaire.
Cette faculté de percevoir les tendances du futur a sans doute été acquise lors de son exil à Londres. Durant ce séjour entamé en novembre 1726 qui dura deux ans, il rencontra les plus éminents savants de l’époque dont, sans doute, l’horloger et astronome Georges Graham. C’est durant cette période faste, en des lieux où s’organisaient les prémices de la révolution industrielle, qu’il a saisi tout le potentiel que pouvait représenter l’horlogerie dans une économie de marché en pleine mutation.
En homme de cours avisé lorsqu’il n’est pas à les fuir, et en fin observateur du monde qui est le sien, Voltaire sait combien les aristocrates du Siècle des Lumières se piquent de philosophie, de sciences et, plus spécifiquement d’horlogerie. C’est d’ailleurs de son temps que les montres s’imposent comme le bijou masculin à la mode qu’un noble courtisan doit posséder en plusieurs exemplaires et porter à son sautoir avec une certaine ostentation.
Par ailleurs, cet homme de lettre ne peut manquer savoir que l’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers est alors en cours de réalisation par Diderot et d’Alembert (première publication en 1751). Il sait très certainement aussi que l’article le plus long de cette « bible » du savoir de son temps est celui consacré à l’horlogerie.
Brillant littéraire, courtisan aimant imposer son esprit supérieur, il est également -et on le sait moins un redoutable commerçant.
Ce concept tellement éloigné de l’idée que l’on se fait généralement des intellectuels a fait que cette partie de la personnalité de Voltaire a tout bonnement été ignorée.
Seulement c’est évident, lorsqu’il se rend à la cour de Frédéric II de Prusse en 1750, il prend dans ses bagages un grand nombre de produits typiquement français parmi les plus recherchés de ses contemporains en vue d’en faire commerce ou de s’attirer les bonnes grâces des puissants. Les transports étant ce qu’ils étaient alors, il avait tout intérêt à ce que ces objets soient de petite taille, plutôt légers et à très forte valeur ajoutée.
Convaincu de devoir lier l’utile à l’agréable après son départ de la cour de Frédéric II de Prusse, Voltaire choisi de se poser en un lieu qui semble encore à beaucoup d’auteurs une sorte de retraite. Pourtant, sa décision de s’installer en 1758, à Ferney, un village d’une quarantaine d’âmes dans les environs de Genève est mûrement calculée car il cumulait plusieurs avantages.
Le premier était que le jardin de son château marquait la frontière avec la République de Genève. En cas de nécessité absolue, il pouvait facilement se réfugier en zone neutre. Mais ce n’est sans doute pas ce qui lui a fondamentalement fait choisir cette région qui, longtemps considérée comme miséreuse et sans avenir, est devenue après 1741 et les premiers travaux scientifiques de l’Anglais William Windham, un lieu potentiellement attirant pour la bonne société.
Ce déiste pour qui le créateur de l’univers pouvait prendre les traits d’un « grand horloger » savait que l’horlogerie suisse balbutiait alors. En 1752, les grands noms dans le métier de la montre étaient alors Français ou Anglais. Seulement, Voltaire qui s’informait de tout savait fort bien que, depuis peu, dans les montagnes du Jura, de brillants horlogers-paysans parvenaient également à produire des pièces de grande qualité pour des prix très largement inférieurs à ceux pratiqués par les maîtres des grandes capitales. Le potentiel économique que représentait la possibilité d’acquérir ces montres de belles factures pour les revendre avec une substantielle plus-value (déjà !) a sans doute également contribué à orienter Voltaire vers ce lieu d’apparence inhospitalier.
On ne sera pas étonné d’apprendre qu’à peine installé à Ferney, il se soit consacré à promouvoir la fabrication de deux biens très prisés dans les cours de l’époque : les bas de soie et les montres. Ces deux produits cumulaient tous les avantages. Ils étaient chers, à la mode et pouvaient être transportés en quantité dans une malle sans grever formidablement son poids.
Qui plus est ces deux biens de consommation pouvaient être fabriqués par les artisans paysans locaux car les deux activités faisaient déjà partie de leurs spécialités. En effet, les paysans artisans des hautes vallées de Cluses ou du Jura suisse maîtrisaient depuis longtemps le travail du tissage et de la dentelle.
En ce qui concerne l’horlogerie, Voltaire a su profiter d’une discorde des artisans avec les instances de la ville de Genève pour en attirer certains à Ferney. Fort d’une main d’oeuvre très qualifiée, il est alors parvenu à développer son commerce et ainsi établir la notoriété de la ville qui aujourd’hui porte le nom de Ferney-Voltaire, mais également celle des artisans de la petite République de Genève.
C’est ainsi qu’en trouvant des débouchés pour les créations de sa manufacture d’horlogerie sur Ferney, il a incité les Genevois qui observaient sa réussite avec attention, à concentrer leur activité d’émaillage autour de l’horlogerie et à proposer des montres disposant de complications appréciées comme les sonneries, alors en vogue dans la seconde moitié du 18ème siècle.
De cette mutation d’un village en société idéale, comme d’autres idéalistes ont tenté de le créer quelques années plus tard aux Salines d’Arc et Senans dans le Doubs (dessinées par l’architecte Claude-Nicolas Ledoux en 1762), est né une vraie industrie, aujourd’hui universellement reconnue à travers le monde.
Dans cet esprit, c’est pour rendre hommage à l’un des pères de l’horlogerie moderne que la jeune Manufacture Royale présente une création que Voltaire aurait très certainement appréciée car elle est la péréquation du savoir d’hier associé à celui d’aujourd’hui magnifié par un design avant-gardiste.
À la Manufacture Royale, il y a une devise : « E pluribus unum », que l’on pourrait traduire par « un à partir de plusieurs », qui est l’essence même de cette jeune maison dont les racines la ramènent au temps de Voltaire et où les forces vives de passionnés se sont unies autour d’une même cause pour offrir aux amateurs une pièce d’horlogerie aux caractéristiques uniques.
« Les beaux esprits se rencontrent » disait Voltaire et Arnaud Faivre en sait quelque chose. Cet entrepreneur français, ayant déjà largement fait son chemin dans le métier en servant les meilleurs, avait envie de passer un cap en offrant à des passionnés d’art horloger des garde-temps à la hauteur de leurs attentes. Ce passionné ayant la délicate charge de réaliser pour les plus grandes maisons des composants de montres terminés à la main, a donc choisi de lancer sa propre marque.
Confronté au quotidien à ce qu’il ya de « plus beau », il a fait le pari de redonner vie à un projet fou datant du Siècle des Lumières et dont tout le monde ou presque a oublié même l’existence : la manufacture fondée par Voltaire à Ferney, un village attenant à Genève mais de l’autre côté de la frontière.
Cet entrepreneur s’est associé à d’autres puristes soucieux de s’impliquer à fond dans « un projet transcendant leur passion grâce à la qualité de sa réalisation » assure le communiqué. Et de préciser : « l’idée n’était pas tant de proposer une énième montre rare, mais de créer une oeuvre d’art au sens premier du terme ; de produire un instrument dont les qualités objectives le fassent sortir du lot. En soi, l’idée de pousser tous les standards du métier à leur paroxysme pour créer la montre ultime ex nihilo… »
L’emblème de la Manufacture Royale, librement inspiré de l’enclume dans laquelle Escalibor, l’épée d’Artu (1), le roi de la légende arthurienne, aurait été fichée, est un signe fort à destination des amateurs sachant transcrire les symboles en pensées. Presque alchimique, cette signature affiche d’emblée les nobles ambitions de l’entreprise. Elle vise à traduire des valeurs natives de droiture, de grandeur d’âme et de probité autour desquelles les créateurs Arnaud Faivre, Charles Grosbéty ainsi que les maîtres horlogers Michel Navas et Enrico Barbasini ont choisi de s’unir et de militer afin d’offrir à douze heureux élus, un chef d’oeuvre comme le métier aimerait en voir plus souvent.
Ce concept tellement éloigné de l’idée que l’on se fait généralement des intellectuels a fait que cette partie de la personnalité de Voltaire a tout bonnement été ignorée.
Seulement c’est évident, lorsqu’il se rend à la cour de Frédéric II de Prusse en 1750, il prend dans ses bagages un grand nombre de produits typiquement français parmi les plus recherchés de ses contemporains en vue d’en faire commerce ou de s’attirer les bonnes grâces des puissants. Les transports étant ce qu’ils étaient alors, il avait tout intérêt à ce que ces objets soient de petite taille, plutôt légers et à très forte valeur ajoutée.
Convaincu de devoir lier l’utile à l’agréable après son départ de la cour de Frédéric II de Prusse, Voltaire choisi de se poser en un lieu qui semble encore à beaucoup d’auteurs une sorte de retraite. Pourtant, sa décision de s’installer en 1758, à Ferney, un village d’une quarantaine d’âmes dans les environs de Genève est mûrement calculée car il cumulait plusieurs avantages.
Le premier était que le jardin de son château marquait la frontière avec la République de Genève. En cas de nécessité absolue, il pouvait facilement se réfugier en zone neutre. Mais ce n’est sans doute pas ce qui lui a fondamentalement fait choisir cette région qui, longtemps considérée comme miséreuse et sans avenir, est devenue après 1741 et les premiers travaux scientifiques de l’Anglais William Windham, un lieu potentiellement attirant pour la bonne société.
Ce déiste pour qui le créateur de l’univers pouvait prendre les traits d’un « grand horloger » savait que l’horlogerie suisse balbutiait alors. En 1752, les grands noms dans le métier de la montre étaient alors Français ou Anglais. Seulement, Voltaire qui s’informait de tout savait fort bien que, depuis peu, dans les montagnes du Jura, de brillants horlogers-paysans parvenaient également à produire des pièces de grande qualité pour des prix très largement inférieurs à ceux pratiqués par les maîtres des grandes capitales. Le potentiel économique que représentait la possibilité d’acquérir ces montres de belles factures pour les revendre avec une substantielle plus-value (déjà !) a sans doute également contribué à orienter Voltaire vers ce lieu d’apparence inhospitalier.
On ne sera pas étonné d’apprendre qu’à peine installé à Ferney, il se soit consacré à promouvoir la fabrication de deux biens très prisés dans les cours de l’époque : les bas de soie et les montres. Ces deux produits cumulaient tous les avantages. Ils étaient chers, à la mode et pouvaient être transportés en quantité dans une malle sans grever formidablement son poids.
Qui plus est ces deux biens de consommation pouvaient être fabriqués par les artisans paysans locaux car les deux activités faisaient déjà partie de leurs spécialités. En effet, les paysans artisans des hautes vallées de Cluses ou du Jura suisse maîtrisaient depuis longtemps le travail du tissage et de la dentelle.
En ce qui concerne l’horlogerie, Voltaire a su profiter d’une discorde des artisans avec les instances de la ville de Genève pour en attirer certains à Ferney. Fort d’une main d’oeuvre très qualifiée, il est alors parvenu à développer son commerce et ainsi établir la notoriété de la ville qui aujourd’hui porte le nom de Ferney-Voltaire, mais également celle des artisans de la petite République de Genève.
C’est ainsi qu’en trouvant des débouchés pour les créations de sa manufacture d’horlogerie sur Ferney, il a incité les Genevois qui observaient sa réussite avec attention, à concentrer leur activité d’émaillage autour de l’horlogerie et à proposer des montres disposant de complications appréciées comme les sonneries, alors en vogue dans la seconde moitié du 18ème siècle.
De cette mutation d’un village en société idéale, comme d’autres idéalistes ont tenté de le créer quelques années plus tard aux Salines d’Arc et Senans dans le Doubs (dessinées par l’architecte Claude-Nicolas Ledoux en 1762), est né une vraie industrie, aujourd’hui universellement reconnue à travers le monde.
Dans cet esprit, c’est pour rendre hommage à l’un des pères de l’horlogerie moderne que la jeune Manufacture Royale présente une création que Voltaire aurait très certainement appréciée car elle est la péréquation du savoir d’hier associé à celui d’aujourd’hui magnifié par un design avant-gardiste.
À la Manufacture Royale, il y a une devise : « E pluribus unum », que l’on pourrait traduire par « un à partir de plusieurs », qui est l’essence même de cette jeune maison dont les racines la ramènent au temps de Voltaire et où les forces vives de passionnés se sont unies autour d’une même cause pour offrir aux amateurs une pièce d’horlogerie aux caractéristiques uniques.
« Les beaux esprits se rencontrent » disait Voltaire et Arnaud Faivre en sait quelque chose. Cet entrepreneur français, ayant déjà largement fait son chemin dans le métier en servant les meilleurs, avait envie de passer un cap en offrant à des passionnés d’art horloger des garde-temps à la hauteur de leurs attentes. Ce passionné ayant la délicate charge de réaliser pour les plus grandes maisons des composants de montres terminés à la main, a donc choisi de lancer sa propre marque.
Confronté au quotidien à ce qu’il ya de « plus beau », il a fait le pari de redonner vie à un projet fou datant du Siècle des Lumières et dont tout le monde ou presque a oublié même l’existence : la manufacture fondée par Voltaire à Ferney, un village attenant à Genève mais de l’autre côté de la frontière.
Cet entrepreneur s’est associé à d’autres puristes soucieux de s’impliquer à fond dans « un projet transcendant leur passion grâce à la qualité de sa réalisation » assure le communiqué. Et de préciser : « l’idée n’était pas tant de proposer une énième montre rare, mais de créer une oeuvre d’art au sens premier du terme ; de produire un instrument dont les qualités objectives le fassent sortir du lot. En soi, l’idée de pousser tous les standards du métier à leur paroxysme pour créer la montre ultime ex nihilo… »
L’emblème de la Manufacture Royale, librement inspiré de l’enclume dans laquelle Escalibor, l’épée d’Artu (1), le roi de la légende arthurienne, aurait été fichée, est un signe fort à destination des amateurs sachant transcrire les symboles en pensées. Presque alchimique, cette signature affiche d’emblée les nobles ambitions de l’entreprise. Elle vise à traduire des valeurs natives de droiture, de grandeur d’âme et de probité autour desquelles les créateurs Arnaud Faivre, Charles Grosbéty ainsi que les maîtres horlogers Michel Navas et Enrico Barbasini ont choisi de s’unir et de militer afin d’offrir à douze heureux élus, un chef d’oeuvre comme le métier aimerait en voir plus souvent.
« Pour la Manufacture Royale, il n’est pas question de proposer des développements mécaniques hasardeux aux futurs propriétaires, mais des constructions originales, fiables et durables » assure encore le communiqué. « C’est la raison du choix d’associer une complication améliorant la précision de la montre, à une autre permettant à la vue comme à l’ouïe de profiter de cette précision ».
Visuellement classique, ce calibre de 32 mm pour 5,45 mm d’épaisseur dont les détails se découvrent grâce à un ajourage des platines et des ponts à travers les verres saphirs de face et de fond (trois glaces pour cette références) a demandé trois ans de recherche et de mise au point à La Fabrique du Temps de Michel Navas et Enrico Barbasini, maîtres horlogers qui, réputés dans le métier, ont travaillé pour les plus grandes maisons à la conception et à la réalisation de mouvements d’exceptions.
Pour la Manufacture Royale, ils ont élaboré un coeur mécanique à remontage manuel régulé par un tourbillon « dont l’esthétique est fondamentalement canonique, mais dont l’approche fonctionnelle est résolument audacieuse ». En effet, si la platine et les ponts sont classiquement usinés en laiton, rhodiés puis terminés et anglés à la main, les composants de l’échappement battant à 3 Hz (soit 21 600 alt./h) sont eux tournés vers l’avenir puisque, pour des raisons de fonctionnalité et de rendement, la manufacture a retenu pour l’assortiment de la cage de tourbillon, une roue d’échappement et une ancre taillées dans du silicium.
« L’immuabilité est à ce prix car il est aujourd’hui établi que ces composants, d’une durabilité infiniment supérieure à ceux habituellement employés dans la profession, permettent de garantir une meilleure tenue de la précision dans le temps » soulignent encore les responsables de la marque. Mais l'originalité va bien au-delà de la matière futuriste employée. En effet, cet organe constitué de 319 pièces dont 29 rubis est réalisé de telle façon qu’il offre plus de 100 heures de réserve de marche.
En outre, trois innovations majeures sont réunies dans cette montre pour lui garantir une sonnerie puissante et claire (heures en La et minutes en Do Dièse), identique à celle que l’on peut entendre en actionnant les plus beaux garde-temps de poche réalisés à la fin du 19ième siècle.
Pour garantir à une montre à répétition minutes de pouvoir être entendue par son porteur sans qu’il lui soit nécessaire de la porter à l’oreille, il fallait complètement repenser le mode de formation des ondes acoustiques et revisiter son mode de transmission dans le boîtier. En matière sonore, la jeune marque a tout particulièrement cherché à valoriser sa force et sa régularité en mettant au point un mécanisme de répétition minutes original faisant appel à trois innovations, dont un ressort du râteau des minutes plus fort, un ressort de sonnerie plus long que sur les mécanismes classiques (six tours au lieu de trois) et des timbres réalisés d’une seule pièce à l’interne avec un alliage et selon des procédés jalousement gardés.
Structurellement plus fort que la moyenne, le son méritait alors un habillage sur-mesure… Lorsqu’Arnaud Faivre a proposé à Charles Grosbéty de façonner la carrure de la montre, ce créateur d’objets, prototypiste de boîtiers horlogers durant vingt-cinq ans, et ayant différents projets avec le constructeur Maserati, a initialement refusé. Cet homme travaillant à l’ancienne, autrement dit sans ordinateur, est un sculpteur horloger, au sens premier du terme. Mis au défi de réaliser un boîtier dont la conception permette d’augmenter sensiblement la puissance sonore de cette extraordinaire machine à dire le temps, il a finalement accepté le challenge.
Travaillant par itérations successives, il a imaginé une carrure articulée se déployant comme le ferait un soufflet d’orgue. Cette fantastique caisse de résonance à géométrie variable, au profil reproduisant la courbe de Fibonnacci -l’expression géométrique du nombre d’or- fini par ressembler en miniature à la structure externe de l’Opéra de Sydney, une oeuvre architecturale majeure dont l’artiste reconnaît s’être librement inspiré lors de l’élaboration de la pièce.
Cette montre, produite à seulement douze exemplaires, tous uniques, méritait un écrin digne d’elle. Celui-ci, réalisé en bois nobles à l’unité pour chacune des pièces, reproduit l’Opéra Bastille, construit sur les fondations de la Forteresse de la Bastille à Paris, point de départ de la Révolution Française, mais aussi lieu où fut, par deux fois enfermé Voltaire en raison de son insolence à l’égard du pouvoir en place.
S’inscrivant dans la continuité historique et, un sens dépositaire de sa vision horlogère, la Manufacture Royale a pris le soin de poser les jalons d’un partenariat avec le Château de Voltaire à Ferney et d’en faire son siège culturel. A noter que les ateliers de la Manufacture Royale sont ouverts sur rendez-vous à tous ceux qui voudraient en savoir plus sur la réalisation du garde-temps Opéra, le premier d’une longue série de montres d’exceptions destinées à servir d’étalon en matière de ce que les horlogers appellent « la bienfacture ».
Visuellement classique, ce calibre de 32 mm pour 5,45 mm d’épaisseur dont les détails se découvrent grâce à un ajourage des platines et des ponts à travers les verres saphirs de face et de fond (trois glaces pour cette références) a demandé trois ans de recherche et de mise au point à La Fabrique du Temps de Michel Navas et Enrico Barbasini, maîtres horlogers qui, réputés dans le métier, ont travaillé pour les plus grandes maisons à la conception et à la réalisation de mouvements d’exceptions.
Pour la Manufacture Royale, ils ont élaboré un coeur mécanique à remontage manuel régulé par un tourbillon « dont l’esthétique est fondamentalement canonique, mais dont l’approche fonctionnelle est résolument audacieuse ». En effet, si la platine et les ponts sont classiquement usinés en laiton, rhodiés puis terminés et anglés à la main, les composants de l’échappement battant à 3 Hz (soit 21 600 alt./h) sont eux tournés vers l’avenir puisque, pour des raisons de fonctionnalité et de rendement, la manufacture a retenu pour l’assortiment de la cage de tourbillon, une roue d’échappement et une ancre taillées dans du silicium.
« L’immuabilité est à ce prix car il est aujourd’hui établi que ces composants, d’une durabilité infiniment supérieure à ceux habituellement employés dans la profession, permettent de garantir une meilleure tenue de la précision dans le temps » soulignent encore les responsables de la marque. Mais l'originalité va bien au-delà de la matière futuriste employée. En effet, cet organe constitué de 319 pièces dont 29 rubis est réalisé de telle façon qu’il offre plus de 100 heures de réserve de marche.
En outre, trois innovations majeures sont réunies dans cette montre pour lui garantir une sonnerie puissante et claire (heures en La et minutes en Do Dièse), identique à celle que l’on peut entendre en actionnant les plus beaux garde-temps de poche réalisés à la fin du 19ième siècle.
Pour garantir à une montre à répétition minutes de pouvoir être entendue par son porteur sans qu’il lui soit nécessaire de la porter à l’oreille, il fallait complètement repenser le mode de formation des ondes acoustiques et revisiter son mode de transmission dans le boîtier. En matière sonore, la jeune marque a tout particulièrement cherché à valoriser sa force et sa régularité en mettant au point un mécanisme de répétition minutes original faisant appel à trois innovations, dont un ressort du râteau des minutes plus fort, un ressort de sonnerie plus long que sur les mécanismes classiques (six tours au lieu de trois) et des timbres réalisés d’une seule pièce à l’interne avec un alliage et selon des procédés jalousement gardés.
Structurellement plus fort que la moyenne, le son méritait alors un habillage sur-mesure… Lorsqu’Arnaud Faivre a proposé à Charles Grosbéty de façonner la carrure de la montre, ce créateur d’objets, prototypiste de boîtiers horlogers durant vingt-cinq ans, et ayant différents projets avec le constructeur Maserati, a initialement refusé. Cet homme travaillant à l’ancienne, autrement dit sans ordinateur, est un sculpteur horloger, au sens premier du terme. Mis au défi de réaliser un boîtier dont la conception permette d’augmenter sensiblement la puissance sonore de cette extraordinaire machine à dire le temps, il a finalement accepté le challenge.
Travaillant par itérations successives, il a imaginé une carrure articulée se déployant comme le ferait un soufflet d’orgue. Cette fantastique caisse de résonance à géométrie variable, au profil reproduisant la courbe de Fibonnacci -l’expression géométrique du nombre d’or- fini par ressembler en miniature à la structure externe de l’Opéra de Sydney, une oeuvre architecturale majeure dont l’artiste reconnaît s’être librement inspiré lors de l’élaboration de la pièce.
Cette montre, produite à seulement douze exemplaires, tous uniques, méritait un écrin digne d’elle. Celui-ci, réalisé en bois nobles à l’unité pour chacune des pièces, reproduit l’Opéra Bastille, construit sur les fondations de la Forteresse de la Bastille à Paris, point de départ de la Révolution Française, mais aussi lieu où fut, par deux fois enfermé Voltaire en raison de son insolence à l’égard du pouvoir en place.
S’inscrivant dans la continuité historique et, un sens dépositaire de sa vision horlogère, la Manufacture Royale a pris le soin de poser les jalons d’un partenariat avec le Château de Voltaire à Ferney et d’en faire son siège culturel. A noter que les ateliers de la Manufacture Royale sont ouverts sur rendez-vous à tous ceux qui voudraient en savoir plus sur la réalisation du garde-temps Opéra, le premier d’une longue série de montres d’exceptions destinées à servir d’étalon en matière de ce que les horlogers appellent « la bienfacture ».
Spécificités techniques du garde-temps Opera de la Manufacture Royale
Boîtier
Matières et finition du boîtier :
Boîtier déployant en or gris et or rose 18 carats breveté. 3 glaces saphir. Fond transparent amovible. Vis et axes en or gris et or rose 18 carats. Entièrement assemblé et poli main
Numéro individuel
Dimensions du boîtier 50 mm de diamètre
Nombre de composants 60
Couronne or rose 18 carats. Polie et diamantée / Logo Manufacture Royale, fond sablé, surface polie main
Aiguilles heures et minutes en or rose 18 carats, polies main
Bracelet Alligator du Mississippi, cousu main
Boucle Or rose et or gris 18 carats, polie main
Mouvement
Dimensions du mouvement
Hauteur : 5,45 mm / Diamètre : 32 mm
Nombre de composants 319
Nombre de rubis 29
Réserve de marche 108 heures
Fréquence 3Hz, 21 600 alternances par heure
Platines Laiton avec terminaison soleillage, anglages polis
Ponts Laiton avec terminaison soleillage, anglages polis. Entièrement finis main
Timbres Heures en La / Minutes en Do dièse
Tourbillon Roue d’échappement et ancres en silicium
Une rotation par minute
Fonctions
Heures, Minutes. Répétition minutes (déclenchement par activation de verrou)
Rouages
Rouages compteur et sonnerie NIHS 20-02
Spiral Plat
Balancier à vis
(1) : Cylce Lancelot-Graal : roman en prose du XIIIème siècle attribué à Gautier Map retraçant l’enfance et les débuts du règne d’Arthur, le roi des deux Bretagne. Anonyme.
Matières et finition du boîtier :
Boîtier déployant en or gris et or rose 18 carats breveté. 3 glaces saphir. Fond transparent amovible. Vis et axes en or gris et or rose 18 carats. Entièrement assemblé et poli main
Numéro individuel
Dimensions du boîtier 50 mm de diamètre
Nombre de composants 60
Couronne or rose 18 carats. Polie et diamantée / Logo Manufacture Royale, fond sablé, surface polie main
Aiguilles heures et minutes en or rose 18 carats, polies main
Bracelet Alligator du Mississippi, cousu main
Boucle Or rose et or gris 18 carats, polie main
Mouvement
Dimensions du mouvement
Hauteur : 5,45 mm / Diamètre : 32 mm
Nombre de composants 319
Nombre de rubis 29
Réserve de marche 108 heures
Fréquence 3Hz, 21 600 alternances par heure
Platines Laiton avec terminaison soleillage, anglages polis
Ponts Laiton avec terminaison soleillage, anglages polis. Entièrement finis main
Timbres Heures en La / Minutes en Do dièse
Tourbillon Roue d’échappement et ancres en silicium
Une rotation par minute
Fonctions
Heures, Minutes. Répétition minutes (déclenchement par activation de verrou)
Rouages
Rouages compteur et sonnerie NIHS 20-02
Spiral Plat
Balancier à vis
(1) : Cylce Lancelot-Graal : roman en prose du XIIIème siècle attribué à Gautier Map retraçant l’enfance et les débuts du règne d’Arthur, le roi des deux Bretagne. Anonyme.