Master Minute Repeater Antoine LeCoultre : une nouvelle référence en matière de répétition minutes


La sonorité de la Master Minute Repeater Antoine LeCoultre, d'une pureté cristalline et à l'intensité hors du commun grâce au timbre cristal, témoigne d'un extraordinaire travail de recherche et d’une étroite collaboration entre de grandes personnalités de la musique et les constructeurs et techniciens de la Manufacture, indique le communiqué de Jaeger-LeCoultre.


Parallèlement, son mouvement à remontage manuel s'enorgueillit d'une réserve de marche de 15 jours (360 heures !), dignement mise en avant par un indicateur. Enfin, la Master Minute Repeater Antoine LeCoultre, dont le cadran harmonieusement ajouré, dévoile la fabuleuse mécanique du mécanisme de répétition minutes et affiche le couple des barillets, est éditée dans une série limitée de 200 exemplaires en platine 950.

La première impression est la bonne : cette montre est une digne représentante de la ligne Master Control. Elle en apporte la preuve par son design classique et élégant, le style du cadran dont la sobriété est devenue l'expression du bon ton.

A l'évidence, les ingénieurs et les horlogers du Sentier n'ont pas ménagé leurs efforts pour parvenir à un tel résultat. Comme à l'accoutumée, il convenait ici de comprendre la démarche des artisans d'antan. Mais il s'agissait aussi de la dépasser, de recourir aux méthodes et aux technologies contemporaines pour briser les limitations matérielles auxquelles se heurtaient les créateurs d'autres temps. Tribut reconnu et hommage rendu, les horlogers d’aujourd’hui pouvaient se mettre à la tâche.

La difficulté technique d'une montre à répétition réside dans la complexité du mécanisme qui sert à lire l'heure sur les aiguilles afin de la transcrire par une succession de coups qui décomptent, dans le cas de la répétition minutes, les heures, les quarts et les minutes (écoutez la sonorité de la Master Minute Repeater Antoine LeCoultre en bas de l'article grâce à un fichier audio).

Le ressort de barillet de la répétition minutes engrange, grâce au déplacement angulaire du verrou, toute l’énergie nécessaire pour lancer le ballet qui va suivre. Simultanément les râteaux -ainsi nommés car ils portent une série de dents alignées– des heures, des quarts et des minutes sont armés et se mettent en position.

Un ingénieux débrayage permet de mettre hors fonction le rouage de sonnerie et le régulateur centrifuge pendant l’armage. Durant l’armage des râteaux, les marteaux des deux timbres s’écartent de leur position pour laisser passer les râteaux. C’est pourquoi il ne faut jamais réarmer un mécanisme de répétition minute lorsqu’il sonne.


Une fois l’armage complété, l’énergie du ressort de barillet se libère à travers le régulateur de vitesse, qui utilise le principe de la force centrifuge pour maintenir constante la vitesse de frappe des marteaux. Cette autorégulation de la vitesse s’effectue par le frottement de rubis sur une surface en maillechort poli, ce qui évite tout bruit parasite du mécanisme.

De la brièveté de la frappe dépend beaucoup la qualité du son. Si le marteau reste en contact avec le timbre, la vibration de ce dernier sera fortement perturbée, et le son émis de qualité médiocre. Le réglage de la frappe reste un des éléments clés et des plus délicats d’une répétition minutes. Et pour souligner la richesse de leur travail, les techniciens ont choisi le maillechort pour réaliser la platine et les ponts du calibre Jaeger-LeCoultre 947, qui sont délicatement décorés et anglés à la main.

Ce mouvement possède la plus longue réserve de marche pour une montre à complications existant à ce jour. Avec 15 jours de réserve de marche, elle assure une plage durant laquelle la montre marche précisément, et soustrait son heureux propriétaire aux affres du remontage quotidien de ses précieux garde-temps.

Autre surprise, le Calibre Jaeger-LeCoultre 947 est équipé d’un mécanisme mesurant le couple des barillets. Indication complémentaire de la réserve de marche, le couple-mètre permet de visualiser la zone de couple dans laquelle la montre fonctionne avec une précision optimale. Cette indication est d’autant plus importante que la réserve de marche est longue, et souligne le travail des techniciens qui œuvrent pour linéariser le plus possible le couple. Rappelons que l’amplitude du balancier dépend directement du couple. A couple constant, amplitude constante dans une position donnée, donc précision optimale.

Un autre aspect essentiel d'une montre à répétition : le son. Une limite était posée à la science des plus mélomanes des horlogers et des ingénieurs de Jaeger-LeCoultre. Il était donc devenu nécessaire de recourir à des spécialistes confirmés et, en particulier, à un chef d'orchestre qui a donné à la Master Minute Repeater Antoine LeCoultre une sonorité tout à fait unique.

Naturellement, l'expérience acquise permettait aux horlogers de savoir qu'il est essentiel de déterminer avec la plus extrême minutie l'endroit exact où les marteaux exercent leur action sur les timbres. Il est couramment admis que les marteaux doivent frapper le plus près possible du point d’attache du timbre. Or les recherches effectuées ont mis en évidence que le point de frappe dépendait des dimensions du timbre. Les études scientifiques ont permis de déterminer l’endroit précis, où la frappe du marteau permet de créer la vibration qui induira le son le plus proche de la perfection.

Autre détail d’importance : un timbre ne sonne pas, il vibre. Contrairement à une cloche qui comme chacun le sait sonne, donc crée des ondes transmises par un mode aérien, un timbre lui se contente de vibrer.

Ce qui sonne, ce sont les composants en aval du point de fixation du timbre. L’éternel débat autour de l’étanchéité semble éloigné à jamais. Il n’est pas nécessaire de faire sortir le son de la boîte, mais bel et bien une vibration. Et de choisir comme élément émettant le son une pièce extérieure de la boite. Et pour assurer que toutes les vibrations du timbre puissent s’échapper sans remonter dans le timbre et donc parasiter la pureté du son, il est essentiel que les matériaux utilisés en aval du point d’attache aient une vitesse de transmission du son supérieure à la vitesse du son dans le timbre.

Les timbres étant en acier, le choix des matériaux est donc limité : à part l’acier, seul le quartz, le saphir, le béryllium et le diamant possède cette caractéristique. C’est pourquoi les techniciens ont choisi la glace saphir de la Master Minute Repeater comme émetteur du son de la répétition minutes. Et ils utilisent les dernières technologies disponibles pour souder le talon en acier des timbres sur le verre saphir, afin de ne rien perdre des précieuses vibrations émises par les timbres.

Un son exceptionnel

L'ampleur du projet auquel les horlogers s'étaient attelés s'est progressivement révélée au cours des longues études effectuées dans la quête d’un son encore inégalé pour une répétition minutes. La production d'un son dans une montre repose sur un dispositif relativement simple qui requiert la présence de deux timbres circulaires, enroulés à l'intérieur du boîtier, et de petits marteaux qui les frappent à intervalles réguliers. Avant toute chose il convenait de caractériser le son recherché et d’en fixer les paramètres. Un son se compose de quatre composantes principales.

Le volume est la force perçue. Exprimé en décibels, il représente le niveau de pression sonore exercée sur l’oreille. Il est directement fonction de la pression acoustique exercée sur le tympan. Une variation de 10 décibels représente un doublement de la pression exercée sur le tympan, donc un doublement du volume perçu.

La deuxième composante d’un son est sa durée. Elle représente le temps écoulé jusqu’à ce que le son émis perde 20 décibels. Les durées mesurées sont de l’ordre de plusieurs centaines de millisecondes.

Les deux autres caractéristiques d’un son demeurent la richesse et la justesse. La richesse dépend du nombre de partiels perçus. Plus le nombre de partiels est grand, plus le son est coloré et harmonieux. La justesse correspond à la hauteur et à l’accord du nominal de la note frappée et au respect de l’intervalle d’une tierce entre les deux notes.

Toutes les mesures ont été effectuées à l’aide d’un traditionnel microphone, placé à une distance déterminée de la source du son, mais aussi à l’aide d’un rayon laser afin d’avoir des mesures non perturbées par le milieu ambiant.

Les spécialistes de Jaeger-LeCoultre ont travaillé sur chacun de ces paramètres pour les optimiser. Le résultat est tout simplement époustouflant, indique la marque. La Master Minute Repeater Antoine LeCoultre produit une sonorité qui n'a jamais existée dans une montre-bracelet. Avec plus de 55 décibels, des durées supérieures à 600 millisecondes et une richesse de 7 partiels, le son produit dépasse toutes les performances jusque-là établies pour une montre-bracelet. Même les oreilles les moins mélomanes devraient faire la différence immédiatement.

Pour respecter une règle intangible de la Manufacture, l'extraordinaire se pare d'une discrétion de bon aloi. Le jeu sonore se double d'un jeu visuel entre la fonction et l'ergonomie. La simplicité d'un classicisme épuré s'allie avec des indications qui mettent en valeur les fenêtres qui s'ouvrent sur le mécanisme.

A 9 heures, une gâchette permet d'actionner le mécanisme de la répétition et de donner l'indication des heures, des quarts et des minutes par les sons émis en alternance par chacun des deux timbres.

L'exceptionnelle réserve de marche de 15 jours, présente pour la première fois sur une montre à répétition, exigeait à l'évidence des affichages spécifiques. Echelonné de 15 à 1, l'indicateur de réserve de marche occupe la partie inférieure gauche du cadran. L'ouverture en dessous permet de contempler le fonctionnement du régulateur qui mesure le temps de frappe des marteaux. Ce mécanisme ajoute un charme visuel peu commun à l'indication sonore du temps.

L'affichage situé sur la droite du cadran indique le couple fourni par les barillets exprimé en milliNewton-mètre sur une échelle de 1 à 8. Les trois ouvertures sur le cadran permettent de contempler le mécanisme du mouvement décoré.

Dotée d'un fond en verre saphir, la Master Minute Repeater Antoine LeCoultre n'a pu échapper à l'implacable batterie de tests des 1000 heures. Non contente de les surmonter avec brio, elle ajoute même à son palmarès une caractéristique qui constitue à elle seule un exploit pour une montre à répétition : elle est étanche à 50 mètres. Par conséquent la gâchette qui permet de déclencher la répétition minute a fait l’objet d’une toute nouvelle construction qui permet d’intégrer des joints d’étanchéité malgré la course relativement longue de la gâchette.

A l'origine, conclut la marque, l'invention des montres à répétition répondait au besoin de disposer d'une indication acoustique de l'heure pendant la nuit, à une époque où l'éclairage électrique n'existait pas. Désormais, le charme de la sonnerie à la demande des heures, des quarts et des minutes en fait l'une des complications les plus appréciées des amateurs de haute horlogerie.

Spécifités techniques de la Master Minute Repeater Antoine LeCoultre :

Mouvement :
• mécanique à remontage manuel, Calibre Jaeger-LeCoultre 947, manufacturé et décoré à la main
• 21’600 alternances par heure
• 16/15 jours de réserve de marche, double barillet
• 41 rubis
• 8,95 mm de hauteur

Fonctions :
• heure, minute,
• réserve de marche
• indication du couple des barillets
• répétition minutes

Cadran :
• soleillé argenté ouvert sur le mouvement, chiffres et index en or rhodié en applique,12 points luminescents

Aiguilles :
• heure et minute: alpha en laiton rhodié
• autres : laiton rhodié, vernis bleu

Couronne :
• 1 couronne pour la mise en marche de la montre et le réglage heure, minute
• 1 gâchette pour actionner la fonction de répétition minutes

Boîtier :
• ø 44 mm en platine 950, série limitée à 200 exemplaires
• verre saphir bombé, dureté N°9
• fond saphir qui laisse apparaître le mouvement
• étanche à 50 mètres

Bracelet :
• alligator gris mat 22/18 et boucle déployante 18 mm en platine 950

Référence :
• platine 950 164 64 20

Source : Jaeger-LeCoultre

Montres-de-luxe.com | Publié le 4 Septembre 2005 | Lu 9314 fois

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