« Si vous achetez votre montre d'occasion, vous serez très probablement confronté, à moins de vous la procurer chez un professionnel, au fait de savoir si c'est une vraie... » indique en préambule Fabrice Guéroux. « C’est la raison pour laquelle j’ai écris ce livre de 320 pages, qui traite principalement de la marque Rolex (la plus copiée de toutes) mais également de Cartier, Audemars Piguet, Breitling ou Panerai, etc. Volontairement, je n’ai pas évoqué certaines marques moins imitées ou lorsque la qualité des montres copiées était trop médiocres ».
« Depuis longtemps passionné de montres suisses, j'ai comme tout le monde recherché des moyens de m'en procurer à moindre coût. Pour mon premier modèle, le choix était simple : après l’avoir vue au poignet de Sean Connery dans James Bond, je rêvais d’acquérir une Rolex Submariner 5513. A partir de ce moment là, je peux dire que j'ai été littéralement happé par la passion des montres suisses. Toutefois, mes moyens ne me permettant pas d'en posséder plusieurs, je me suis vite retrouvé à en revendre pour en changer régulièrement. Puis au fil du temps, cet engouement pour les montres est devenu une véritable passion. Je les admirais enfin pour ce qu'elles étaient réellement : des oeuvres d'art » précise encore l’auteur.
« Avec l’arrivée de l’Internet, je me suis retrouvé à surfer pour assouvir ma passion et rechercher de nouvelles affaires. Très vite, j'ai compris que si l'occasion était trop belle, c’est que la montre était probablement fausse. Pendant deux ans, j'ai donc effectué des recherches sur la contrefaçon. Allant jusqu'à bluffer certains revendeurs pour obtenir un maximum d'informations et de photographies. J'ai été très désagréablement surpris par la vitesse d'évolution dans la réalisation de ces « montres ». Mon livre contient cette expérience et aidera les passionnés de montres neuves ou de collection à reconnaître très rapidement une fausse Rolex, Cartier ou Panerai ».
« Depuis longtemps passionné de montres suisses, j'ai comme tout le monde recherché des moyens de m'en procurer à moindre coût. Pour mon premier modèle, le choix était simple : après l’avoir vue au poignet de Sean Connery dans James Bond, je rêvais d’acquérir une Rolex Submariner 5513. A partir de ce moment là, je peux dire que j'ai été littéralement happé par la passion des montres suisses. Toutefois, mes moyens ne me permettant pas d'en posséder plusieurs, je me suis vite retrouvé à en revendre pour en changer régulièrement. Puis au fil du temps, cet engouement pour les montres est devenu une véritable passion. Je les admirais enfin pour ce qu'elles étaient réellement : des oeuvres d'art » précise encore l’auteur.
« Avec l’arrivée de l’Internet, je me suis retrouvé à surfer pour assouvir ma passion et rechercher de nouvelles affaires. Très vite, j'ai compris que si l'occasion était trop belle, c’est que la montre était probablement fausse. Pendant deux ans, j'ai donc effectué des recherches sur la contrefaçon. Allant jusqu'à bluffer certains revendeurs pour obtenir un maximum d'informations et de photographies. J'ai été très désagréablement surpris par la vitesse d'évolution dans la réalisation de ces « montres ». Mon livre contient cette expérience et aidera les passionnés de montres neuves ou de collection à reconnaître très rapidement une fausse Rolex, Cartier ou Panerai ».
Ce qu'il faut savoir
Rolex reste la marque la plus touchée par le problème de la contrefaçon. Viennent ensuite Cartier et dernièrement, Panerai, Vacheron Constantin, Patek Philippe, Breitling, Tag Heuer, IWC et même A. Lange & Söhne malgré les complications proposées par ce dernier. En réalité, quasiment toutes les grandes marques sont concernées par la contrefaçon, en revanche, la qualité des copies est loin d’être identiques : on y trouve le pire comme le « meilleur ». Si l’apparence de la contrefaçon s’avère parfois trompeuse, heureusement, en ce qui concerne la qualité des mouvements, nous sommes loin, très loin du résultat !
Il y a encore cinq ans, il était encore assez facile, pour un œil averti de faire la différence entre une contrefaçon et une montre véritable. Aujourd'hui, pour identifier une contrefaçon, il faut presque ouvrir le garde-temps pour y découvrir un mouvement ETA ou Valjoux à la place du mouvement original.
Pourtant, en regardant de plus près, en s'entraînant et en acquérrant un oeil expert, les défauts apparaissent. Vous découvrirez ainsi qu’avant d’ouvrir la montre, on peut identifier une copie grâce à de nombreux petits détails comme le cadran, la couronne, la typographie utilisée sur le cadran et pour la date, le bracelet, le numéro de série, etc. Sans compter le mouvement, qui reste le meilleur moyen d’identifier une copie. Encore faut-il l’avoir en main et pouvoir l’ouvrir.
Les modèles « suisses » sont sans aucun doute les plus difficiles à identifier. En ce qui concerne l’extérieur de la montre, seulement quelques détails permettent l’identification. Les mouvements les plus utilisés sont de marque ETA (mouvements suisses de très bonne qualité) pour les montres automatiques simples, les mouvements Poljot (mouvements russes) et Valjoux (mouvements suisses de très bonne qualité) pour les chronomètres. Ces derniers mouvements sont plus souvent utilisés pour des répliques de Rolex Daytona. Ce sont des modèles fiables et de bonne qualité. Elles sont dures à reconnaître et sont très souvent vendues avec la boîte et les papiers d’identification. Le numéro de série indiqué sur le papier et sur le boîtier sont identiques et correspondent bien au modèle. Rappelons que le seul facteur faisant que la montre puisse être qualifiée de montre suisse est le mouvement. En effet, il n’existe pas d’usines de fabrication de contrefaçons en Suisse, contrairement à ce que de nombreux fabricants essaient de faire croire.
Il existe également des montres « fabrication maison » qui peuvent être de très bonne facture. Ces montres sont en réalité des montres qui sont modifiées sur la base d’une contrefaçon de très bonne qualité. Vous prenez une Rolex Submariner de Grade 1 (les « meilleures contrefaçons ») par exemple et vous modifiez certains détails dans le but d’approcher au maximum d’une véritable Submariner.
Certaines personnes arrivent ainsi à obtenir des montres que vous ne pourrez pas identifier sur une photo car ils vous montreront certains détails probants similaires à une vraie, comme par exemple le numéro de série, la taille des trous accueillant les pompes d’attache du bracelet, la loupe 2.5X pour la date, etc.
De plus, certaines personnes vont jusqu’à monter des pièces de fausses montres sur des montres originales. C’est la raison pour laquelle il faut être très vigilant et ne pas se contenter de vérifier uniquement un ou deux points.
Il y a encore cinq ans, il était encore assez facile, pour un œil averti de faire la différence entre une contrefaçon et une montre véritable. Aujourd'hui, pour identifier une contrefaçon, il faut presque ouvrir le garde-temps pour y découvrir un mouvement ETA ou Valjoux à la place du mouvement original.
Pourtant, en regardant de plus près, en s'entraînant et en acquérrant un oeil expert, les défauts apparaissent. Vous découvrirez ainsi qu’avant d’ouvrir la montre, on peut identifier une copie grâce à de nombreux petits détails comme le cadran, la couronne, la typographie utilisée sur le cadran et pour la date, le bracelet, le numéro de série, etc. Sans compter le mouvement, qui reste le meilleur moyen d’identifier une copie. Encore faut-il l’avoir en main et pouvoir l’ouvrir.
Les modèles « suisses » sont sans aucun doute les plus difficiles à identifier. En ce qui concerne l’extérieur de la montre, seulement quelques détails permettent l’identification. Les mouvements les plus utilisés sont de marque ETA (mouvements suisses de très bonne qualité) pour les montres automatiques simples, les mouvements Poljot (mouvements russes) et Valjoux (mouvements suisses de très bonne qualité) pour les chronomètres. Ces derniers mouvements sont plus souvent utilisés pour des répliques de Rolex Daytona. Ce sont des modèles fiables et de bonne qualité. Elles sont dures à reconnaître et sont très souvent vendues avec la boîte et les papiers d’identification. Le numéro de série indiqué sur le papier et sur le boîtier sont identiques et correspondent bien au modèle. Rappelons que le seul facteur faisant que la montre puisse être qualifiée de montre suisse est le mouvement. En effet, il n’existe pas d’usines de fabrication de contrefaçons en Suisse, contrairement à ce que de nombreux fabricants essaient de faire croire.
Il existe également des montres « fabrication maison » qui peuvent être de très bonne facture. Ces montres sont en réalité des montres qui sont modifiées sur la base d’une contrefaçon de très bonne qualité. Vous prenez une Rolex Submariner de Grade 1 (les « meilleures contrefaçons ») par exemple et vous modifiez certains détails dans le but d’approcher au maximum d’une véritable Submariner.
Certaines personnes arrivent ainsi à obtenir des montres que vous ne pourrez pas identifier sur une photo car ils vous montreront certains détails probants similaires à une vraie, comme par exemple le numéro de série, la taille des trous accueillant les pompes d’attache du bracelet, la loupe 2.5X pour la date, etc.
De plus, certaines personnes vont jusqu’à monter des pièces de fausses montres sur des montres originales. C’est la raison pour laquelle il faut être très vigilant et ne pas se contenter de vérifier uniquement un ou deux points.
Rolex Submariner (modèle dateur 16610) : Comment reconnaître la contrefaçon de très bonne qualité de l’original ?
J’ai choisi cet exemple car il s’agit de la contrefaçon la plus vendue et la plus utilisée dans les escroqueries sur le marché de l’occasion. Encore une fois, cette comparaison est faite pour vous montrer le nombre d’erreurs que peuvent faire les fabricants de contrefaçons. Et puis ne perdez pas de vue que certains aspects traités ci-dessous ne sont valables que pour ce modèle.
Boîtier et disque tournant
Le boîtier de la vraie Submariner est en acier de très bonne qualité (voir comparaison photo 17) . Ce dernier est beaucoup plus résistant, plus difficile à rayer que celui utilisé pour les contrefaçons. Mais habituellement, ils se ressemblent beaucoup. Si vous enlevez le disque tournant qui se trouve autour du cadran, vous noterez par contre que le système n’est pas le même sur les deux montres. Sous le disque de la vraie Submariner, le boîtier est plat, sur la contrefaçon, il est creux (voir photo 18) et possède un système à ressort qui permet au disque ne pas tourner dans le vide et de produire le clic.
Par ailleurs, en ce qui concerne le clic lorsque vous tournez le disque, vous noterez aussi que sur une vraie Submariner, vous en entendez environ 120 lorsque vous effectuez un tour complet. Sur une bonne contrefaçon, vous n’en entendrez qu’environ 60. C’est également un bon test. Ceci dit, le disque s’enlève très facilement à l’aide d’un canif en faisant levier entre ce dernier et la couronne. Ceci ne l’abîme pas si vous la protégez avec une petite pièce de carton lors de l’opération. Ne vous gênez donc pas.
Boîtier et disque tournant
Le boîtier de la vraie Submariner est en acier de très bonne qualité (voir comparaison photo 17) . Ce dernier est beaucoup plus résistant, plus difficile à rayer que celui utilisé pour les contrefaçons. Mais habituellement, ils se ressemblent beaucoup. Si vous enlevez le disque tournant qui se trouve autour du cadran, vous noterez par contre que le système n’est pas le même sur les deux montres. Sous le disque de la vraie Submariner, le boîtier est plat, sur la contrefaçon, il est creux (voir photo 18) et possède un système à ressort qui permet au disque ne pas tourner dans le vide et de produire le clic.
Par ailleurs, en ce qui concerne le clic lorsque vous tournez le disque, vous noterez aussi que sur une vraie Submariner, vous en entendez environ 120 lorsque vous effectuez un tour complet. Sur une bonne contrefaçon, vous n’en entendrez qu’environ 60. C’est également un bon test. Ceci dit, le disque s’enlève très facilement à l’aide d’un canif en faisant levier entre ce dernier et la couronne. Ceci ne l’abîme pas si vous la protégez avec une petite pièce de carton lors de l’opération. Ne vous gênez donc pas.
Aiguilles
Beaucoup d’aiguilles (minutes et heure) de contrefaçons sont biseautées au centre (plus haute au centre et descendant vers les bords avec une démarcation évidente du biseau central -photo 19) alors que celles du modèle Submariner original sont plates et de très bonne qualité.
Cadran
Le cadran de la Submariner contient de nombreuses indications. De haut en bas : ROLEX, Oyster Perpetual, 1000ft, 300m, superlative chronometer, officially certified, swiss made (pour les modèles récents. Pour les modèles plus anciens : SWISS T<25). Les contrefaçons possèdent les mêmes indications. Pour les différencier, dans le cas d’une très bonne contrefaçon, prenez une petite loupe d’horloger (agrandissement 3X) et regardez ces indications de près. Vous verrez que celles du modèle original sont en relief et donnent une impression de matière plastique rigide (elles ont été marquées par un système au laser), celles de la contrefaçon sont relativement plates et plus fines (elles ont été sérigraphiées -système d’impression par encrage). (photo 20)
Date
Les modèles 2002-2003 et 2004 de Grade 1 possèdent maintenant la même typographie (caractère) que les vraies Submariner. Les autres non. Attention, les montres commencent à devenir de moins en moins identifiables par ce moyen.
Loupe
Le grossissement de loupe sur la contrefaçon est habituellement de 2X maximum alors que sur l’originale il est de 2.5X (photo 21). Ceci vous donne un chiffre de grande taille sur une originale et de taille moyenne sur une contrefaçon. Toutefois, certaines contrefaçons utilisent une loupe grossissante 2.5X (c’est plus rare mais elles existent bel et bien). Sur un modèle de contrefaçon utilisant une loupe grossissante 2.5X, vous noterez toutefois une déformation notable de la date lorsque vous bougez légèrement la montre. Beaucoup moins sur une originale. Attention, en ce qui concerne une montre de collection équipée d’un verre plexi, il se peut qu’avec le temps et après avoir passé une produit à polir pour nettoyer le verre, la loupe n’offre plus un agrandissement correspondant aux 2,5 X. Effectivement, lorsque le verre est repoli pour enlever les rayures, ce dernier perd de sa matière, la loupe aussi.
Points phosphorescents sur le cadran (taille et couleur)
Très souvent, les points phosphorescents sont verts ou jaunes sur bon nombre de contrefaçons et ces couleurs sont visibles en plein jour (photo 22). Ces points sont blancs sur une véritable Submariner. Autre détail, la qualité du Luminova sur le modèle original est excellente et permet à la montre de rester illuminée la nuit très longtemps (photo 23). Une contrefaçon restera visible un peu moins d’une demi-heure. Ensuite il deviendra de plus en plus difficile de lire l’heure dans le noir.
Beaucoup d’aiguilles (minutes et heure) de contrefaçons sont biseautées au centre (plus haute au centre et descendant vers les bords avec une démarcation évidente du biseau central -photo 19) alors que celles du modèle Submariner original sont plates et de très bonne qualité.
Cadran
Le cadran de la Submariner contient de nombreuses indications. De haut en bas : ROLEX, Oyster Perpetual, 1000ft, 300m, superlative chronometer, officially certified, swiss made (pour les modèles récents. Pour les modèles plus anciens : SWISS T<25). Les contrefaçons possèdent les mêmes indications. Pour les différencier, dans le cas d’une très bonne contrefaçon, prenez une petite loupe d’horloger (agrandissement 3X) et regardez ces indications de près. Vous verrez que celles du modèle original sont en relief et donnent une impression de matière plastique rigide (elles ont été marquées par un système au laser), celles de la contrefaçon sont relativement plates et plus fines (elles ont été sérigraphiées -système d’impression par encrage). (photo 20)
Date
Les modèles 2002-2003 et 2004 de Grade 1 possèdent maintenant la même typographie (caractère) que les vraies Submariner. Les autres non. Attention, les montres commencent à devenir de moins en moins identifiables par ce moyen.
Loupe
Le grossissement de loupe sur la contrefaçon est habituellement de 2X maximum alors que sur l’originale il est de 2.5X (photo 21). Ceci vous donne un chiffre de grande taille sur une originale et de taille moyenne sur une contrefaçon. Toutefois, certaines contrefaçons utilisent une loupe grossissante 2.5X (c’est plus rare mais elles existent bel et bien). Sur un modèle de contrefaçon utilisant une loupe grossissante 2.5X, vous noterez toutefois une déformation notable de la date lorsque vous bougez légèrement la montre. Beaucoup moins sur une originale. Attention, en ce qui concerne une montre de collection équipée d’un verre plexi, il se peut qu’avec le temps et après avoir passé une produit à polir pour nettoyer le verre, la loupe n’offre plus un agrandissement correspondant aux 2,5 X. Effectivement, lorsque le verre est repoli pour enlever les rayures, ce dernier perd de sa matière, la loupe aussi.
Points phosphorescents sur le cadran (taille et couleur)
Très souvent, les points phosphorescents sont verts ou jaunes sur bon nombre de contrefaçons et ces couleurs sont visibles en plein jour (photo 22). Ces points sont blancs sur une véritable Submariner. Autre détail, la qualité du Luminova sur le modèle original est excellente et permet à la montre de rester illuminée la nuit très longtemps (photo 23). Une contrefaçon restera visible un peu moins d’une demi-heure. Ensuite il deviendra de plus en plus difficile de lire l’heure dans le noir.
Couronne (remontoir)
La couronne de la Submariner possède le système Triplock. Si vous dévissez cette dernière, vous pouvez remonter manuellement la montre, vous tirez une fois, vous pouvez régler la date (les aiguilles continuent à avancer à ce stade), vous tirez une deuxième fois et vous réglez l’heure (les aiguilles sont alors à l’arrêt). Le diamètre de la couronne est de 7 millimètres pour une hauteur de 4 millimètres. Lorsqu’elle est entièrement tirée, vous découvrez un joint en plastique noir assez gros, plus gros que sur les contrefaçons (qui poussent le vice jusqu’à en mettre un alors que leurs montres sont à peine étanches).
Vous pouvez aussi voir le tube sur lequel se visse la couronne, ce dernier est usiné de façon très impressionnante et est très large (photo 24). Sa qualité sur une contrefaçon n’a rien à voir du tout avec l’original. Sur le dessus de la couronne, il y a le logo Rolex en relief surplombant 3 petits points en relief qui indiquent le système Triplock –mais sur une contrefaçon aussi.
Numéro de série
Le numéro de série est tamponné sur le bas de la montre (à 6h) entre le boîtier et le bracelet. Quant au numéro du modèle de la montre il est tamponné sur le haut de la montre (à 12h). Enlevez le bracelet (ou demandez impérativement une photo de chaque côté) et vous pourrez voir ces deux numéros. A 12 heures, vous pourrez lire « ORIG. ROLEX DESIGN » et « 16610 » (numéro de référence de la Submariner Date) en-dessous, et à 6 heures, vous pourrez lire le numéro de série. Ces détails sont intéressants, par exemple, lorsque vous achetez une montre dite neuve et qu’en regardant le numéro de série, vous vous apercevez que cette montre date de 1980 ou l’inverse, vous savez dans ce cas que vous avez affaire à un faux numéro, donc une fausse montre ou une tentative d’escroquerie.
Dos de la montre
Le dos de cette Submariner ne possède pas de marquage. C’est un dos vissé qui se démonte avec un outil spécial que vous pouvez acheter facilement soit sur E-Bay pour environ 25 euros, soit chez un fournisseur d’outillage pour horloger comme Fisseau-Cochot à Paris (rue de Turbigo) pour une somme de 120 euros (oui, ils ne font que la marque Bergeon qui est une marque de très bonne qualité). Ce n’est pas un luxe d’en avoir un lorsque l’on désire acheter une Rolex d’occasion. C’est l’outil infaillible lorsque vous avez vraiment un doute sur l’authenticité de la montre (Photo 25 : dos contrefaçon).
Bracelet
Le bracelet Oyster qui accompagne la Submariner est un bracelet de bonne qualité. D’origine, il est livré en grande taille, soit au moins 4 crans (maillons du bracelet) amovibles. Ces crans sont démontables à l’aide d’un tout petit tournevis. Attention cependant, les nouvelles contrefaçons ont le même système mais il existe un détail qui permet de les identifier. Sur les Submariner récentes, La vis n’est apparente que d’un côté et pas de l’autre où il n’y a pas de trou. Par contre, sur la contrefaçon, il y a un trou de part et d’autre du cran.
Autre détail, le dernier maillon (celui qui touche la montre) est mal usiné, même sur les contrefaçons de qualité Grade 1. Il est aussi plus épais que sur l’originale et les maillons vont du plus gros au plus petit, respectivement de la montre à la boucle.
Sur le haut du bracelet, au dernier maillon, vous pouvez voir le numéro de série de ce dernier : 93150 ou 93160 sur le dernier gros maillon et 501B, 558B, 580 ou 593 sur la dernière pièce. Attention, sur les meilleures contrefaçons aussi (photo 27).
Le bracelet de la Submariner originale est épais. La boucle déployante est en tôle d’acier et est tamponnée d’une forme qui reprend celle des maillons du bracelet, de la couronne à 5 branches et d’un étrier permettant de recevoir le fermoir de sécurité (photo 26). La boucle possède un système de rallonge qui permet d’agrandir le bracelet pour l’adapter à une combinaison de plongée. Le système de fermeture est un fermoir qui se replie sur la boucle fermée. Beaucoup de bracelets équipant les contrefaçons sont de très bonne qualité et pratiquement identiques aux vrais. Le système de vis décrit ci-dessus ainsi que l’épaisseur du dernier maillon reste un des meilleurs moyens d’identifier un faux bracelet.
Attention : il peut arriver que certaines montres véritables soient vendues accompagnées d’un faux bracelet, ne vous faites pas avoir. Le prix neuf pour un bracelet Oyster s’élève quand même d’environ 600 euros.
La couronne de la Submariner possède le système Triplock. Si vous dévissez cette dernière, vous pouvez remonter manuellement la montre, vous tirez une fois, vous pouvez régler la date (les aiguilles continuent à avancer à ce stade), vous tirez une deuxième fois et vous réglez l’heure (les aiguilles sont alors à l’arrêt). Le diamètre de la couronne est de 7 millimètres pour une hauteur de 4 millimètres. Lorsqu’elle est entièrement tirée, vous découvrez un joint en plastique noir assez gros, plus gros que sur les contrefaçons (qui poussent le vice jusqu’à en mettre un alors que leurs montres sont à peine étanches).
Vous pouvez aussi voir le tube sur lequel se visse la couronne, ce dernier est usiné de façon très impressionnante et est très large (photo 24). Sa qualité sur une contrefaçon n’a rien à voir du tout avec l’original. Sur le dessus de la couronne, il y a le logo Rolex en relief surplombant 3 petits points en relief qui indiquent le système Triplock –mais sur une contrefaçon aussi.
Numéro de série
Le numéro de série est tamponné sur le bas de la montre (à 6h) entre le boîtier et le bracelet. Quant au numéro du modèle de la montre il est tamponné sur le haut de la montre (à 12h). Enlevez le bracelet (ou demandez impérativement une photo de chaque côté) et vous pourrez voir ces deux numéros. A 12 heures, vous pourrez lire « ORIG. ROLEX DESIGN » et « 16610 » (numéro de référence de la Submariner Date) en-dessous, et à 6 heures, vous pourrez lire le numéro de série. Ces détails sont intéressants, par exemple, lorsque vous achetez une montre dite neuve et qu’en regardant le numéro de série, vous vous apercevez que cette montre date de 1980 ou l’inverse, vous savez dans ce cas que vous avez affaire à un faux numéro, donc une fausse montre ou une tentative d’escroquerie.
Dos de la montre
Le dos de cette Submariner ne possède pas de marquage. C’est un dos vissé qui se démonte avec un outil spécial que vous pouvez acheter facilement soit sur E-Bay pour environ 25 euros, soit chez un fournisseur d’outillage pour horloger comme Fisseau-Cochot à Paris (rue de Turbigo) pour une somme de 120 euros (oui, ils ne font que la marque Bergeon qui est une marque de très bonne qualité). Ce n’est pas un luxe d’en avoir un lorsque l’on désire acheter une Rolex d’occasion. C’est l’outil infaillible lorsque vous avez vraiment un doute sur l’authenticité de la montre (Photo 25 : dos contrefaçon).
Bracelet
Le bracelet Oyster qui accompagne la Submariner est un bracelet de bonne qualité. D’origine, il est livré en grande taille, soit au moins 4 crans (maillons du bracelet) amovibles. Ces crans sont démontables à l’aide d’un tout petit tournevis. Attention cependant, les nouvelles contrefaçons ont le même système mais il existe un détail qui permet de les identifier. Sur les Submariner récentes, La vis n’est apparente que d’un côté et pas de l’autre où il n’y a pas de trou. Par contre, sur la contrefaçon, il y a un trou de part et d’autre du cran.
Autre détail, le dernier maillon (celui qui touche la montre) est mal usiné, même sur les contrefaçons de qualité Grade 1. Il est aussi plus épais que sur l’originale et les maillons vont du plus gros au plus petit, respectivement de la montre à la boucle.
Sur le haut du bracelet, au dernier maillon, vous pouvez voir le numéro de série de ce dernier : 93150 ou 93160 sur le dernier gros maillon et 501B, 558B, 580 ou 593 sur la dernière pièce. Attention, sur les meilleures contrefaçons aussi (photo 27).
Le bracelet de la Submariner originale est épais. La boucle déployante est en tôle d’acier et est tamponnée d’une forme qui reprend celle des maillons du bracelet, de la couronne à 5 branches et d’un étrier permettant de recevoir le fermoir de sécurité (photo 26). La boucle possède un système de rallonge qui permet d’agrandir le bracelet pour l’adapter à une combinaison de plongée. Le système de fermeture est un fermoir qui se replie sur la boucle fermée. Beaucoup de bracelets équipant les contrefaçons sont de très bonne qualité et pratiquement identiques aux vrais. Le système de vis décrit ci-dessus ainsi que l’épaisseur du dernier maillon reste un des meilleurs moyens d’identifier un faux bracelet.
Attention : il peut arriver que certaines montres véritables soient vendues accompagnées d’un faux bracelet, ne vous faites pas avoir. Le prix neuf pour un bracelet Oyster s’élève quand même d’environ 600 euros.
Diamètre des trous recevant les pompes
Sur le modèle original de chez Rolex, le diamètre sortant des trous recevant les pompes à ressort est de 1.2 millimètres. C’est un diamètre très large pour une montre. Les trous sur une contrefaçon sont de 0.7 millimètre. Très facile à identifier (photo 28).
Les pompes
Les pompes équipant les montres Rolex Submariner sont grosses (photo 29). Il s’agit d’une tige cylindrique renfermant deux tiges en acier avec un ressort au milieu. Les embouts font 1 millimètre de diamètre et sont nettement arrondis au bout. Vous ne trouverez jamais de telles pièces sur des fausses montres, elles sont uniques. Toutefois, certains malins s’en procurent d’occasion sur Internet et les adaptent à des fausses montres en agrandissant les trous du boîtier de la montre. Mais ce dernier cas est beaucoup plus rare. Les contrefaçons sont équipées de pompes standard, fines avec des embouts possédant un double cerclage aux extrémités et permettant un démontage depuis l’intérieur à l’aide d’un petit couteau.
Mouvement de la montre
Le mouvement de la Submariner originale est un calibre 3135 (photo 30). Si vous ouvrez la montre, vous voyez tout de suite la qualité du mouvement, il est tamponné « Montres Rolex SA – Geneva ». « 3135 », « one 31 - five positions ». C’est un mouvement de 31 rubis (31 rubis signifiant qu’il y a réellement 31 rubis à l’intérieur. Ces pierres sont utilisées en horlogerie pour éviter le frottement des pièces entre elles). Le meilleur mouvement utilisé par les fabricants de contrefaçons est le mouvement ETA. Très bon mécanisme mais il n’a strictement rien à voir avec un mouvement Rolex. Il est tamponné ETA 21 jewels (pour 21 rubis) et ne possède pas les deux roues d’engrenage de couleur rouge comme sur le mouvement original.
Attention : certaines contrefaçons sont pourvues d’un mouvement ETA tamponné ROLEX S.A.
Bruit du mouvement
Ecoutez une véritable Submariner et vous allez voir qu’il vous faut vous concentrer pour en entendre le bruit. Le mouvement est tellement rapide (8 mouvements par seconde) que vous entendez à peine le bruit du mouvement, à moins de vraiment coller votre oreille et d’être dans un endroit totalement silencieux. Ecoutez maintenant une contrefaçon (mouvement ETA) et vous avez un bruit qui vous empêchera presque de dormir la nuit. Elles sont bruyantes et avancent à une cadence de 5 mouvements à la seconde au maximum. D’ailleurs, si vous comparez les deux montres, vous ne verrez pratiquement pas de mouvement (saccades) sur la vraie : l’aiguille donne l’impression de flotter. En revanche, le mouvement ETA étant beaucoup moins fluide, vous pourrez facilement distinguer les saccades de l’aiguille des secondes.
Sur le modèle original de chez Rolex, le diamètre sortant des trous recevant les pompes à ressort est de 1.2 millimètres. C’est un diamètre très large pour une montre. Les trous sur une contrefaçon sont de 0.7 millimètre. Très facile à identifier (photo 28).
Les pompes
Les pompes équipant les montres Rolex Submariner sont grosses (photo 29). Il s’agit d’une tige cylindrique renfermant deux tiges en acier avec un ressort au milieu. Les embouts font 1 millimètre de diamètre et sont nettement arrondis au bout. Vous ne trouverez jamais de telles pièces sur des fausses montres, elles sont uniques. Toutefois, certains malins s’en procurent d’occasion sur Internet et les adaptent à des fausses montres en agrandissant les trous du boîtier de la montre. Mais ce dernier cas est beaucoup plus rare. Les contrefaçons sont équipées de pompes standard, fines avec des embouts possédant un double cerclage aux extrémités et permettant un démontage depuis l’intérieur à l’aide d’un petit couteau.
Mouvement de la montre
Le mouvement de la Submariner originale est un calibre 3135 (photo 30). Si vous ouvrez la montre, vous voyez tout de suite la qualité du mouvement, il est tamponné « Montres Rolex SA – Geneva ». « 3135 », « one 31 - five positions ». C’est un mouvement de 31 rubis (31 rubis signifiant qu’il y a réellement 31 rubis à l’intérieur. Ces pierres sont utilisées en horlogerie pour éviter le frottement des pièces entre elles). Le meilleur mouvement utilisé par les fabricants de contrefaçons est le mouvement ETA. Très bon mécanisme mais il n’a strictement rien à voir avec un mouvement Rolex. Il est tamponné ETA 21 jewels (pour 21 rubis) et ne possède pas les deux roues d’engrenage de couleur rouge comme sur le mouvement original.
Attention : certaines contrefaçons sont pourvues d’un mouvement ETA tamponné ROLEX S.A.
Bruit du mouvement
Ecoutez une véritable Submariner et vous allez voir qu’il vous faut vous concentrer pour en entendre le bruit. Le mouvement est tellement rapide (8 mouvements par seconde) que vous entendez à peine le bruit du mouvement, à moins de vraiment coller votre oreille et d’être dans un endroit totalement silencieux. Ecoutez maintenant une contrefaçon (mouvement ETA) et vous avez un bruit qui vous empêchera presque de dormir la nuit. Elles sont bruyantes et avancent à une cadence de 5 mouvements à la seconde au maximum. D’ailleurs, si vous comparez les deux montres, vous ne verrez pratiquement pas de mouvement (saccades) sur la vraie : l’aiguille donne l’impression de flotter. En revanche, le mouvement ETA étant beaucoup moins fluide, vous pourrez facilement distinguer les saccades de l’aiguille des secondes.
Boîte de la montre (le coffret)
Même les boîtes sont copiées. Ici, facile à identifier : la vraie boîte possède soit a) un coussin et un voile de recouvrement en daim de bonne qualité, soit b) un cerclage du diamètre d’un poignet accueillant la boîte. Le bois est aussi de bonne qualité. La boîte est enfermée dans une surboîte imprimée verte. Neuve, elle est livrée avec les papiers, deux pochettes vertes et une ancre de marine tamponnée 1000ft-300m comme sur le cadran de la montre.
La fausse est plus grande, le bois est le même que celui utilisé pour les boîtes de cigares (votre ongle peut s’enfoncer dedans), le coussin et le voile de recouvrement sont en tissu d’une qualité extrêmement mauvaise, aucune ancre n’est livrée avec et l’impression (encre d’imprimerie) de la surboîte tend à disparaître si vous la frottez assez durement avec le doigt. Inutile de dire que si quelqu’un vous propose une montre avec une fausse boîte c’est qu’il est 1. idiot ou 2. ignorant des produits offerts par Rolex, sauf évidemment si vous souhaitez acheter votre montre par correspondance.
Hologramme au dos de la montre
Les nouvelles montres de chez Rolex sont équipées d’un sticker hologramme au dos du boîtier. Ce sticker est imprimé d’un hologramme à 5 couches. La couche du fond possède le mot Rolex imprimé de nombreuses fois sur toute la surface. La deuxième couche idem avec une profondeur de champ différente, sur la troisième idem avec encore une profondeur de champ différente, sur la quatrième une grande couronne à cinq branches et sur la dernière, la référence de la montre, soit 16610 pour la Submariner Date, imprimée en noir.
Sur une contrefaçon, rien de tout cela mais une impression en une seule couche et la référence « 16610 » imprimée sur le tout, le plus souvent de couleur or comme la couronne. De plus, les fabricants impriment très souvent la référence 166610 au lieu de 16610. La raison est que pour se protéger en cas de poursuites judiciaires, ils peuvent encore jouer sur les différences et essayer de ne pas tomber dans le domaine de la contrefaçon totale. Ainsi, ils peuvent écoper d’une grosse amende plutôt que de quelques années de prison. Ici encore attention, il y a toujours un moyen de se procurer un vrai sticker et de le mettre sur une fausse montre.
Papiers d’authenticité ou facture d’achat
Les papiers sont assez souvent identiques. Pour identifier ce dernier point, il vaut mieux se référer au chapitre des numéros de série, tout y est expliqué en détail.
Même les boîtes sont copiées. Ici, facile à identifier : la vraie boîte possède soit a) un coussin et un voile de recouvrement en daim de bonne qualité, soit b) un cerclage du diamètre d’un poignet accueillant la boîte. Le bois est aussi de bonne qualité. La boîte est enfermée dans une surboîte imprimée verte. Neuve, elle est livrée avec les papiers, deux pochettes vertes et une ancre de marine tamponnée 1000ft-300m comme sur le cadran de la montre.
La fausse est plus grande, le bois est le même que celui utilisé pour les boîtes de cigares (votre ongle peut s’enfoncer dedans), le coussin et le voile de recouvrement sont en tissu d’une qualité extrêmement mauvaise, aucune ancre n’est livrée avec et l’impression (encre d’imprimerie) de la surboîte tend à disparaître si vous la frottez assez durement avec le doigt. Inutile de dire que si quelqu’un vous propose une montre avec une fausse boîte c’est qu’il est 1. idiot ou 2. ignorant des produits offerts par Rolex, sauf évidemment si vous souhaitez acheter votre montre par correspondance.
Hologramme au dos de la montre
Les nouvelles montres de chez Rolex sont équipées d’un sticker hologramme au dos du boîtier. Ce sticker est imprimé d’un hologramme à 5 couches. La couche du fond possède le mot Rolex imprimé de nombreuses fois sur toute la surface. La deuxième couche idem avec une profondeur de champ différente, sur la troisième idem avec encore une profondeur de champ différente, sur la quatrième une grande couronne à cinq branches et sur la dernière, la référence de la montre, soit 16610 pour la Submariner Date, imprimée en noir.
Sur une contrefaçon, rien de tout cela mais une impression en une seule couche et la référence « 16610 » imprimée sur le tout, le plus souvent de couleur or comme la couronne. De plus, les fabricants impriment très souvent la référence 166610 au lieu de 16610. La raison est que pour se protéger en cas de poursuites judiciaires, ils peuvent encore jouer sur les différences et essayer de ne pas tomber dans le domaine de la contrefaçon totale. Ainsi, ils peuvent écoper d’une grosse amende plutôt que de quelques années de prison. Ici encore attention, il y a toujours un moyen de se procurer un vrai sticker et de le mettre sur une fausse montre.
Papiers d’authenticité ou facture d’achat
Les papiers sont assez souvent identiques. Pour identifier ce dernier point, il vaut mieux se référer au chapitre des numéros de série, tout y est expliqué en détail.
Vraies et fausses montres : le livre de référence des contrefaçons de montres
Auteur : Fabrice Guéroux
Son site Internet
Editeur : Argusvalentines, Luxembourg, 10/11/2006
ISBN : 2-919769-20-0
Prix public TTC : 39,00 EUROS
Caractéristiques techniques
Ouvrage relié, imprimé en couleur, 320 pages, 408 photos, 153 x 218 mm
Auteur : Fabrice Guéroux
Son site Internet
Editeur : Argusvalentines, Luxembourg, 10/11/2006
ISBN : 2-919769-20-0
Prix public TTC : 39,00 EUROS
Caractéristiques techniques
Ouvrage relié, imprimé en couleur, 320 pages, 408 photos, 153 x 218 mm