Nomos : cinq lettres qui nous viennent du grec ancien et qui signifient, « loi » dans un premier temps, puis par extension, « régularité »… Régularité : un mot qui illustre parfaitement cette marque horlogère officiellement créée par Roland Schwertner en 1990 et qui depuis, n’a jamais cessé de croitre et de se développer. Avec une régularité de métronome.
L’histoire de Nomos commence bien évidemment après la chute du mur de Berlin en 1989. Comme toute l’industrie horlogère saxonne d’ailleurs, qui s’est « réveillée » au même temps que la liberté d’expression se déployait à l’Est.
Tout comme Walter Lange, Roland Schwertner (photographe et informaticien de formation) a senti que quelque chose se passait dans ces monts métallifères (producteurs d’argent) et qu’il fallait rendre ses lettres de noblesse à l’industrie horlogère allemande, qui n’a jamais cessé de produire des montres, mais qui pouvait surtout, produire mieux, plus beau et plus qualitatif.
L’histoire de Nomos commence bien évidemment après la chute du mur de Berlin en 1989. Comme toute l’industrie horlogère saxonne d’ailleurs, qui s’est « réveillée » au même temps que la liberté d’expression se déployait à l’Est.
Tout comme Walter Lange, Roland Schwertner (photographe et informaticien de formation) a senti que quelque chose se passait dans ces monts métallifères (producteurs d’argent) et qu’il fallait rendre ses lettres de noblesse à l’industrie horlogère allemande, qui n’a jamais cessé de produire des montres, mais qui pouvait surtout, produire mieux, plus beau et plus qualitatif.
Aujourd’hui, Glashütte est « le » village horloger allemand par excellence. Une belle réussite puisque cet endroit situé au sud de Dresde, pas très loin de Prague, accueille désormais une dizaine de marques de montres dont Lange & Söhne (Richemont), Glashütte Original et Union Glashütte (Swatch Group), Lange & Heyne, Moritz Grossman, Muhle Glashütte et bien évidemment, Nomos. Ces quatre dernières étant toutes indépendantes.
Ce qui caractérise l’horlogerie de Glashütte est une certaine, disons, « orthodoxie ». Une orthodoxie que l’on retrouve autant dans le design (cadrans et boites) que dans la réalisation des mouvements (platines trois-quarts, vis bleuies, rubis, décoration haut de gamme, etc.). C’est là où Nomos commence à se différencier des autres.
En effet, l’une des grandes originalités de Nomos est son côté « bicéphale » (ce qui n’est pas le cas des autres marques du coin) avec Glashütte d’un côté pour les calibres et Berlin de l’autre pour le design. Pour faire simple. En réalité Glashütte conçoit et fabrique tous les mouvements quand Berlin travaille sur la forme, le design, le marketing, etc.
Ce qui caractérise l’horlogerie de Glashütte est une certaine, disons, « orthodoxie ». Une orthodoxie que l’on retrouve autant dans le design (cadrans et boites) que dans la réalisation des mouvements (platines trois-quarts, vis bleuies, rubis, décoration haut de gamme, etc.). C’est là où Nomos commence à se différencier des autres.
En effet, l’une des grandes originalités de Nomos est son côté « bicéphale » (ce qui n’est pas le cas des autres marques du coin) avec Glashütte d’un côté pour les calibres et Berlin de l’autre pour le design. Pour faire simple. En réalité Glashütte conçoit et fabrique tous les mouvements quand Berlin travaille sur la forme, le design, le marketing, etc.
D’où ces montres totalement uniques ; un mixe parfait entre calibres mécaniques de haut vol et un design immédiatement reconnaissable qui fait qu’une Nomos s’identifie immédiatement et d’un seul coup d’œil. En tout cas, pour les connaisseurs puisque cette marque reste une marche de « niche » et d’amateurs d’horlogerie.
Dans la configuration actuelle, Nomos fabrique 95% des composants de ses calibres au sein des différentes structures de Glashütte. Même l’alliage du spiral a été créé et breveté par les ingénieurs du laboratoire de recherche et développement de Nomos. En revanche et pour être tout à fait transparent, sa fabrication est sous-traitée tout comme celle des verres saphir, des rubis et des quelques autres éléments comme les bracelets en cuir par exemple.
Sinon, tout est « in house » : les ingénieurs et les horlogers de Nomos imaginent les calibres du haut de leur laboratoire qui domine le village de Glashütte et quand un nouveau mouvement est prêt, les équipes de designers de Berlin s’attèlent à la création des montres de demain dans un bel immeuble Bauhaus du centre de la plus grande ville d’Allemagne. En tout, cela représente tout de même trois cents personnes !
Dans la configuration actuelle, Nomos fabrique 95% des composants de ses calibres au sein des différentes structures de Glashütte. Même l’alliage du spiral a été créé et breveté par les ingénieurs du laboratoire de recherche et développement de Nomos. En revanche et pour être tout à fait transparent, sa fabrication est sous-traitée tout comme celle des verres saphir, des rubis et des quelques autres éléments comme les bracelets en cuir par exemple.
Sinon, tout est « in house » : les ingénieurs et les horlogers de Nomos imaginent les calibres du haut de leur laboratoire qui domine le village de Glashütte et quand un nouveau mouvement est prêt, les équipes de designers de Berlin s’attèlent à la création des montres de demain dans un bel immeuble Bauhaus du centre de la plus grande ville d’Allemagne. En tout, cela représente tout de même trois cents personnes !
C’est donc à Berlin, dans un immense plateau aux plafonds hauts et aux murs blancs que les montres naissent sur le papier et les écrans d’ordinateur. Chez Nomos, chaque détail compte. La base du design s’inspire du Bauhaus (la forme suit la fonction) mais ensuite, les designers laissent libre cours à leur inspiration ; une inspiration qu’ils puisent dans l’énergie créatrice de Berlin, ville culturelle, ville d’affaires, ville de mode, ville de politique, ville internationale, ville historique mais également ville d’avant-garde.
C’est toute cette richesse qui nourrit les esprits et permet de faire évoluer les collections de chez Nomos, qui depuis le début ont toujours été au nombre de quatre : Tangente ; Metro ; Ludwig et Orion. Ce sont ces quatre piliers qui depuis 1992 s’élargissent et alimentent le catalogue de la marque avec des calibres mécaniques à remontage manuel ou automatiques : de la simple « deux aiguilles » à un worldtimer -modèle Zurich- de toute beauté.
Une collection très cohérente, et désormais, il n’est pas interdit d’imaginer que Nomos lance dans les années à venir, un chrono et pourquoi pas plus tard, une phase de Lune, deux fonctions-complications qui manquent actuellement en catalogue.
C’est toute cette richesse qui nourrit les esprits et permet de faire évoluer les collections de chez Nomos, qui depuis le début ont toujours été au nombre de quatre : Tangente ; Metro ; Ludwig et Orion. Ce sont ces quatre piliers qui depuis 1992 s’élargissent et alimentent le catalogue de la marque avec des calibres mécaniques à remontage manuel ou automatiques : de la simple « deux aiguilles » à un worldtimer -modèle Zurich- de toute beauté.
Une collection très cohérente, et désormais, il n’est pas interdit d’imaginer que Nomos lance dans les années à venir, un chrono et pourquoi pas plus tard, une phase de Lune, deux fonctions-complications qui manquent actuellement en catalogue.
Mais après tout, Nomos reste une jeune marque dans l’horlogerie et il faut « laisser le temps au temps ». Pas la peine de brûler les étapes et chaque modèle doit prendre le temps de vivre et de faire sa place au sein du catalogue et auprès des collectionneurs. Nomos a toujours développé ses fonctions-complications, étape par étape : stop-seconde, date, remontage automatique, dual-time et worldtimer.
Aujourd’hui, les marchés principaux de Nomos sont l’Allemagne bien sûr, qui reste le principal débouché de la marque, mais également les Etats-Unis, l’Italie, et l’Asie avec l’ouverture quasi simultanée de bureaux de distribution à Hong-Kong et Shanghai.
Quant à la France, la marque vient d’embaucher une équipe qui s’en occupe depuis quelques mois déjà. On devrait donc voir arriver Nomos chez les détaillants français au cours de l’année 2019. Pour la petite histoire Nomos ne possède qu’une seule boutique exclusive ; elle se trouve à Glashütte dans la maison qui abrita les débuts de Ferdinand Adolf Lange…
Aujourd’hui, les marchés principaux de Nomos sont l’Allemagne bien sûr, qui reste le principal débouché de la marque, mais également les Etats-Unis, l’Italie, et l’Asie avec l’ouverture quasi simultanée de bureaux de distribution à Hong-Kong et Shanghai.
Quant à la France, la marque vient d’embaucher une équipe qui s’en occupe depuis quelques mois déjà. On devrait donc voir arriver Nomos chez les détaillants français au cours de l’année 2019. Pour la petite histoire Nomos ne possède qu’une seule boutique exclusive ; elle se trouve à Glashütte dans la maison qui abrita les débuts de Ferdinand Adolf Lange…
Côté prix, les tarifs vont d’un millier d’euros à 4.600 euros environ mis à part une collection de quelques modèles en or qui abritent des calibres de forme et qui se vendent dans les 14.000 ; pour ces modèles, les mouvements sont montés par un seul et même horloger qui signe d’ailleurs chaque « moteur » à la main par le biais d’une gravure qui se trouve sur le coq.
Nomos tient absolument, et à raison, rester dans cette gamme de prix où il ne reste plus grand monde, surtout en mouvements « manufacture », mis à part des marques comme Frédérique Constant ou Oris (mais en l’occurrence, ses calibres « manufacture » sont plus chers). Autre marque qui pourrait s’inscrire dans ce niveau de prix et dans un style résolument design, Rado qui propose de plus en plus de calibres automatiques.
Au final et depuis près de trente ans maintenant, Nomos réussi parfaitement à résoudre la difficile équation qui consiste à associer un design fort, puissant et immédiatement reconnaissable à un véritable calibre manufacture, le tout dans une gamme de prix accessibles à la majorité des amateurs de belles montres. De quoi séduire les clients français !
Jean-Philippe Tarot
Nomos tient absolument, et à raison, rester dans cette gamme de prix où il ne reste plus grand monde, surtout en mouvements « manufacture », mis à part des marques comme Frédérique Constant ou Oris (mais en l’occurrence, ses calibres « manufacture » sont plus chers). Autre marque qui pourrait s’inscrire dans ce niveau de prix et dans un style résolument design, Rado qui propose de plus en plus de calibres automatiques.
Au final et depuis près de trente ans maintenant, Nomos réussi parfaitement à résoudre la difficile équation qui consiste à associer un design fort, puissant et immédiatement reconnaissable à un véritable calibre manufacture, le tout dans une gamme de prix accessibles à la majorité des amateurs de belles montres. De quoi séduire les clients français !
Jean-Philippe Tarot