Notre Dame est sauvée. Les pompiers sont parvenus à sauver ce chef d’œuvre de l’art gothique. Toutes les œuvres ont également été sauvées. En revanche, on le sait, l’horloge Collin a été entièrement détruite dans l’incendie ; on l’aperçoit d’ailleurs dans un plan très rapide, furtif. Elle tombe…
Heureusement, une association baptisée Horloge Notre Dame, emmenée notamment par l’horloger Jean-Baptiste Viot *, travaille d’arrache-pied à reconstruire cette horloge monumentale qui se trouvait au cœur de la forêt, à l’aplomb même de la flèche disparue.
Ce collectif, dès novembre 2019, s’est structuré sous la forme d’une association loi de 1901. Son but ? Contribuer « par tous les moyens dont elle dispose à la documentation, la restauration et/ou la reconstruction de l’horloge de la cathédrale de Notre-Dame de Paris, détruite dans l’incendie du 15 avril 2019 ».
Pour rappel, cette horloge fut installée dans Notre Dame en 1867 à l’occasion des travaux de restauration dirigés par l’architecte Viollet Le Duc. Comme le rappelle le site de l’association, « fabriquée par les ateliers Collin-Wagner, cette pièce mesurait 2,26 mètres de long pour 1,78 mètre de haut sur son socle et pesait plusieurs centaines de kilos ». Elle transmettait l’heure à quatre cadrans qui étaient logés dans des chiens assis aux quatre coins de la toiture du transept.
Heureusement, une association baptisée Horloge Notre Dame, emmenée notamment par l’horloger Jean-Baptiste Viot *, travaille d’arrache-pied à reconstruire cette horloge monumentale qui se trouvait au cœur de la forêt, à l’aplomb même de la flèche disparue.
Ce collectif, dès novembre 2019, s’est structuré sous la forme d’une association loi de 1901. Son but ? Contribuer « par tous les moyens dont elle dispose à la documentation, la restauration et/ou la reconstruction de l’horloge de la cathédrale de Notre-Dame de Paris, détruite dans l’incendie du 15 avril 2019 ».
Pour rappel, cette horloge fut installée dans Notre Dame en 1867 à l’occasion des travaux de restauration dirigés par l’architecte Viollet Le Duc. Comme le rappelle le site de l’association, « fabriquée par les ateliers Collin-Wagner, cette pièce mesurait 2,26 mètres de long pour 1,78 mètre de haut sur son socle et pesait plusieurs centaines de kilos ». Elle transmettait l’heure à quatre cadrans qui étaient logés dans des chiens assis aux quatre coins de la toiture du transept.
Toujours selon l’association, « en plus de montrer l’heure, l’horloge la sonnait grâce à trois cloches abritées dans la flèche et trois autres logées sur la voute. Entièrement mécanique, elle n’avait pas été électrifiée pour des raisons de sécurité. Elle était remontée et entretenue depuis 150 ans par des horlogers qui la visitaient chaque semaine.
Dans l’état où elle se trouvait, elle aurait pu continuer à donner l’heure durant des siècles : chaque pièce d’usure pouvant être usinée à nouveau par tout atelier de restauration d’horlogerie ancienne ».
Pendant l’incendie, au vu de sa localisation au centre de la « forêt », l’horloge a d’abord subi les assauts du feu avant d’être précipitée au sol, trente-cinq mètres plus bas. Espérons que ce film permettra à l’association de récolter les fonds nécessaires à la poursuite de ses travaux…
Le cinéaste français Jean-Jacques Annaud, à l’impressionnante carrière, vient donc de présenter son dernier film Notre Dame brûle qui aborde dans le détail et avec une précision chirurgicale, cette journée du 15 avril 2019 qui a vu la destruction d’une grande partie de l’une des plus importantes cathédrales au monde.
Dans l’état où elle se trouvait, elle aurait pu continuer à donner l’heure durant des siècles : chaque pièce d’usure pouvant être usinée à nouveau par tout atelier de restauration d’horlogerie ancienne ».
Pendant l’incendie, au vu de sa localisation au centre de la « forêt », l’horloge a d’abord subi les assauts du feu avant d’être précipitée au sol, trente-cinq mètres plus bas. Espérons que ce film permettra à l’association de récolter les fonds nécessaires à la poursuite de ses travaux…
Le cinéaste français Jean-Jacques Annaud, à l’impressionnante carrière, vient donc de présenter son dernier film Notre Dame brûle qui aborde dans le détail et avec une précision chirurgicale, cette journée du 15 avril 2019 qui a vu la destruction d’une grande partie de l’une des plus importantes cathédrales au monde.
En une heure cinquante, le réalisateur revient, comme un métronome, sur ce drame qui a touché la France et les Français mais également la communauté internationale, dans le monde entier.
J.J. Annaud, tel un journaliste impartial, présente ces évènements qui vont s’enchainer, s'emboiter les uns aux autres de manière inéluctable ; sans porter de jugement mais en constatant....
Un tout nouvel employé pas vraiment au fait de ce qu’il doit faire en cas d’alerte, des ouvriers qui fument sur les échafaudages alors que c’est interdit, des pompiers qui n’arrivent pas à se rendre sur le lieu de l’incendie à cause des embouteillages qui bloquent la capitale depuis quelques années (travaux, vélos, trottinettes, etc.). « Notre Drame de Paris », Anne Hidalgo, fait d’ailleurs une courte apparition…
Au fil des plans (95% du scénario est tiré de faits réels), tout se met en place : c’est implacable, on le sait, on connait tous l’histoire et comment elle se termine. Mais on reste malgré tout en alerte, espérant que les choses vont évoluer différemment, peut-être, mais non ! Nous ne sommes pas dans un blockbuster américain. Aucun super héros ne va venir sauver Notre Dame. Elle va bel et bien brûler…
J.J. Annaud, tel un journaliste impartial, présente ces évènements qui vont s’enchainer, s'emboiter les uns aux autres de manière inéluctable ; sans porter de jugement mais en constatant....
Un tout nouvel employé pas vraiment au fait de ce qu’il doit faire en cas d’alerte, des ouvriers qui fument sur les échafaudages alors que c’est interdit, des pompiers qui n’arrivent pas à se rendre sur le lieu de l’incendie à cause des embouteillages qui bloquent la capitale depuis quelques années (travaux, vélos, trottinettes, etc.). « Notre Drame de Paris », Anne Hidalgo, fait d’ailleurs une courte apparition…
Au fil des plans (95% du scénario est tiré de faits réels), tout se met en place : c’est implacable, on le sait, on connait tous l’histoire et comment elle se termine. Mais on reste malgré tout en alerte, espérant que les choses vont évoluer différemment, peut-être, mais non ! Nous ne sommes pas dans un blockbuster américain. Aucun super héros ne va venir sauver Notre Dame. Elle va bel et bien brûler…
Aucun super héros mais en revanche, de véritables héros du quotidien, des pompiers hommes et femmes avec lesquels Jean-Jacques Annaud à travailler de concert à la réalisation de cette nouvelle « guerre du feu » pour nous offrir ce film chirurgical de précision. Au déroulement inéluctable.
Un déroulement qui prend un véritable tournant dans un vertigineux travelling arrière sur les poutres de la charpente de la cathédrale qui signe le départ véritable de ce gigantesque incendie reproduit méthodiquement dans les moindres détails. Annaud, tout comme Kubrick, a ce soucis de la minutie, de l'exactitude !
D’ailleurs ces deux génies du 7ème art ont toujours tourné des films radicalement différents les uns des autres, mais avec une constante tout de même : des mises en scène d’une précision horlogère et une obsession presque maladive du moindre détail.
Il faut que tout fasse vrai. Que ce soit le plus proche possible de la réalité ; c’est vrai dans Le nom de la rose, mais aussi dans L’ours, dans Sept ans au Tibet, dans Stalingrad et bien évidemment dans ce dernier chef d’oeuvre.
A ce titre, pas d’effets spéciaux dans tous les sens, les acteurs qui jouent les rôles des pompiers se sont entrainés avec les soldats du feu et ont dû combattre de véritables flammes dans des incendies reproduits grandeur nature dans des studios ! Tout cela se sent, se ressent : on suffoque avec eux, on dégouline d’eau, on perçoit l’intensité du brasier. Tout est criant, étouffant, de vérité.
Un très beau film de Jean-Jacques Annaud qui confirme sa place dans les très grands du cinéma contemporain ! Mais cela, on le savait déjà !
Jean-Philippe Tarot
*Pour la petite histoire, Jean-Baptiste Viot est l’horloger à l’origine du mouvement Untergunther a qui l’on doit la restauration tout d’abord clandestine -puis ensuite après moults aventures- officielle de l’horloge du Panthéon qui refonctionne à nouveau depuis quelques mois. Après douze ans de travaux.
Un déroulement qui prend un véritable tournant dans un vertigineux travelling arrière sur les poutres de la charpente de la cathédrale qui signe le départ véritable de ce gigantesque incendie reproduit méthodiquement dans les moindres détails. Annaud, tout comme Kubrick, a ce soucis de la minutie, de l'exactitude !
D’ailleurs ces deux génies du 7ème art ont toujours tourné des films radicalement différents les uns des autres, mais avec une constante tout de même : des mises en scène d’une précision horlogère et une obsession presque maladive du moindre détail.
Il faut que tout fasse vrai. Que ce soit le plus proche possible de la réalité ; c’est vrai dans Le nom de la rose, mais aussi dans L’ours, dans Sept ans au Tibet, dans Stalingrad et bien évidemment dans ce dernier chef d’oeuvre.
A ce titre, pas d’effets spéciaux dans tous les sens, les acteurs qui jouent les rôles des pompiers se sont entrainés avec les soldats du feu et ont dû combattre de véritables flammes dans des incendies reproduits grandeur nature dans des studios ! Tout cela se sent, se ressent : on suffoque avec eux, on dégouline d’eau, on perçoit l’intensité du brasier. Tout est criant, étouffant, de vérité.
Un très beau film de Jean-Jacques Annaud qui confirme sa place dans les très grands du cinéma contemporain ! Mais cela, on le savait déjà !
Jean-Philippe Tarot
*Pour la petite histoire, Jean-Baptiste Viot est l’horloger à l’origine du mouvement Untergunther a qui l’on doit la restauration tout d’abord clandestine -puis ensuite après moults aventures- officielle de l’horloge du Panthéon qui refonctionne à nouveau depuis quelques mois. Après douze ans de travaux.