C’est au cœur des bâtiments d’ETA à Granges que cette nouvelle ligne d’assemblage a pris ses quartiers. Complètement isolé des autres ateliers, cet îlot, dans lequel travaillent quelque trente personnes, ressemble à une salle aseptisée.
L’air y est continuellement renouvelé, filtré et stabilisé à température constante. Toutes les personnes qui pénètrent dans cet antre -travailleurs ou visiteurs- sont priées de revêtir blouses blanches, bonnets, recouvre chaussures et « charlottes »… chasse aux poussières oblige !
Cette chaîne d’assemblage révolutionnaire, développée par ETA, se compose de multipostes de montage automatiques ou manuels, selon l’opération à effectuer. La chaîne, ou « autoroute » comme la nomment les employés du site, véhicule au moyen d’un tapis roulant les mouvements munis d’une puce électronique qui garantit leur passage à tous les postes requis. Si tel n’était pas le cas, le calibre continue sa « course » jusqu’à ce que le processus soit complet. L’autoroute est entrecoupée de postes manuels sur lesquels sont effectuées des opérations délicates comme la pose des barillets, de la roue à colonne ou encore du pont de balancier.
« Dans les années 70, George Daniels, inventeur du mouvement Co-Axial, cherchait des investisseurs afin de commercialiser sa nouvelle conception. Malgré la crise horlogère qui sévissait à cette période, Nicolas Hayek, visionnaire, crut en lui... » rappelle le communiqué d’Omega. De longues années de recherches et de développement furent ensuite nécessaires à Nivarox pour industrialiser ce mouvement qui fut attribué à Omega. Les premiers garde-temps de la marque en furent équipés dès 1999. Et c’est en 2011 qu’apparut la première version du Co-Axial chronographe, composé de 336 pièces, dont une roue à colonnes, deux barillets et un spiral en silicium (SI 14). Au terme de cette année 2013, quelque 500.000 mouvements Co-Axial auront été produits. Chaque calibre est muni d’un certificat du COSC (Contrôle officiel suisse des chronomètres). A court terme, ce sont 700.000, voire 800.000 pièces qui seront confectionnées.
L’inauguration de la chaîne d’assemblage de Granges n’est que le début du repositionnement d’Omega. La firme biennoise vient en effet d’entamer la construction d’un nouveau bâtiment qui jouxtera les actuelles entités de Bienne et qui sera effectif en 2015. Un nouveau site est également prévu à Villeret, en face de l’usine Nivarox-FAR, qui sera destiné à l’assemblage de mouvements.
L’air y est continuellement renouvelé, filtré et stabilisé à température constante. Toutes les personnes qui pénètrent dans cet antre -travailleurs ou visiteurs- sont priées de revêtir blouses blanches, bonnets, recouvre chaussures et « charlottes »… chasse aux poussières oblige !
Cette chaîne d’assemblage révolutionnaire, développée par ETA, se compose de multipostes de montage automatiques ou manuels, selon l’opération à effectuer. La chaîne, ou « autoroute » comme la nomment les employés du site, véhicule au moyen d’un tapis roulant les mouvements munis d’une puce électronique qui garantit leur passage à tous les postes requis. Si tel n’était pas le cas, le calibre continue sa « course » jusqu’à ce que le processus soit complet. L’autoroute est entrecoupée de postes manuels sur lesquels sont effectuées des opérations délicates comme la pose des barillets, de la roue à colonne ou encore du pont de balancier.
« Dans les années 70, George Daniels, inventeur du mouvement Co-Axial, cherchait des investisseurs afin de commercialiser sa nouvelle conception. Malgré la crise horlogère qui sévissait à cette période, Nicolas Hayek, visionnaire, crut en lui... » rappelle le communiqué d’Omega. De longues années de recherches et de développement furent ensuite nécessaires à Nivarox pour industrialiser ce mouvement qui fut attribué à Omega. Les premiers garde-temps de la marque en furent équipés dès 1999. Et c’est en 2011 qu’apparut la première version du Co-Axial chronographe, composé de 336 pièces, dont une roue à colonnes, deux barillets et un spiral en silicium (SI 14). Au terme de cette année 2013, quelque 500.000 mouvements Co-Axial auront été produits. Chaque calibre est muni d’un certificat du COSC (Contrôle officiel suisse des chronomètres). A court terme, ce sont 700.000, voire 800.000 pièces qui seront confectionnées.
L’inauguration de la chaîne d’assemblage de Granges n’est que le début du repositionnement d’Omega. La firme biennoise vient en effet d’entamer la construction d’un nouveau bâtiment qui jouxtera les actuelles entités de Bienne et qui sera effectif en 2015. Un nouveau site est également prévu à Villeret, en face de l’usine Nivarox-FAR, qui sera destiné à l’assemblage de mouvements.
Calibre Co-Axial 9300/9301
Ce mouvement chronographe à roue à colonnes se distingue par les aiguilles des compteurs 12 heures et 60 minutes de sa fonction chronographe, placées ensemble sur un même compteur situé à 3 heures. Cet arrangement bien connu des aiguilles, qui reprend la disposition habituelle, permet une lecture intuitive des temps affichés par le chronographe. L’aiguille centrale des secondes du chronographe et une petite seconde permanente située à 9 heures complètent l’ensemble. Les deux poussoirs contrôlant les fonctions de chronographe fonctionnent de manière totalement indépendante, de sorte que le mécanisme du chronographe est protégé, même en cas de manipulation erronée.
Le mouvement possède également une fonction permettant à l’utilisateur d’ajuster l’aiguille des heures sans influencer la marche de l’aiguille des minutes (pratique pour changer de fuseau horaire), un avantage particulièrement prisé par les voyageurs.
Le mouvement est de plus équipé d’un spiral en silicium, élément amagnétique présentant un vieillissement très faible et très lent. L’excellente résilience de ce matériau permet également aux spiraux, produits par un procédé de gravure sur une plaque de silicium, de voir leurs performances chronométriques grandement améliorées. Comparé à l’échappement à ancre suisse, massivement utilisé en horlogerie, l’échappement Co-Axial prouve rapidement sa supériorité. De part sa conception, les frottements sont considérablement réduits ce qui lui garantit une usure moindre et une plus grande précision. A l’image des autres mouvements maison dotés de l’échappement Co-Axial, le calibre Omega 9300/9301 présente un motif décoratif connu sous le nom de Côtes de Genève en arabesques.
De par leurs performances et leur conception, ces nouveaux calibres affichent une réserve de marche de 60 heures et nécessitent également un contrôle au Service après-vente moins fréquent : tous les six à huit ans au lieu de quatre à cinq ans pour un mouvement doté d’un échappement à ancre.
Le mouvement possède également une fonction permettant à l’utilisateur d’ajuster l’aiguille des heures sans influencer la marche de l’aiguille des minutes (pratique pour changer de fuseau horaire), un avantage particulièrement prisé par les voyageurs.
Le mouvement est de plus équipé d’un spiral en silicium, élément amagnétique présentant un vieillissement très faible et très lent. L’excellente résilience de ce matériau permet également aux spiraux, produits par un procédé de gravure sur une plaque de silicium, de voir leurs performances chronométriques grandement améliorées. Comparé à l’échappement à ancre suisse, massivement utilisé en horlogerie, l’échappement Co-Axial prouve rapidement sa supériorité. De part sa conception, les frottements sont considérablement réduits ce qui lui garantit une usure moindre et une plus grande précision. A l’image des autres mouvements maison dotés de l’échappement Co-Axial, le calibre Omega 9300/9301 présente un motif décoratif connu sous le nom de Côtes de Genève en arabesques.
De par leurs performances et leur conception, ces nouveaux calibres affichent une réserve de marche de 60 heures et nécessitent également un contrôle au Service après-vente moins fréquent : tous les six à huit ans au lieu de quatre à cinq ans pour un mouvement doté d’un échappement à ancre.