Pendant des années, les grandes marques horlogères indépendantes ont été tributaires des calibres horlogers d’ETA, une manufacture réputée pour ses mouvements fiables et accessibles. Oui mais voilà, cette entreprise appartient au Swatch Group !
Lorsque ce dernier a décidé de réduire les livraisons, il y a quelques années, de nombreuses marques ne voulant plus être pieds et poings liés à un fournisseur (de Frédérique Constant à Panerai en passant par Oris) ont décidé de se lancer dans la fabrication de leurs propres calibres. D’autres encore, se sont tournées vers Sellita, voire même vers le Japonais Miyota.
C’est dans ce contexte qu’est née l’association Openmovement.org ; une trentaine d’adhérents. A l’origine de ce concept, des horlogers qui ont décidé de créer un mouvement horloger mécanique de base qui sera en « open source ». En accès libre, tout comme certains programmes informatiques.
« Ce mouvement est destiné à devenir un « tracteur », utilisable autant comme simple mouvement à trois aiguilles qu'en tant que mouvement de base pour entraîner des modules individuels. Les spécifications ont été définies par le comité pour le développement du premier mouvement openmovement » indiquent les concepteurs.
« L’idée est de proposer les plans du mouvement, de telle sorte que, si un jour « openmouvement » venait à disparaître, les marques ne seraient pas démunies et pourraient continuer d’en assembler », précise le président de l’association Roman Winiger dans la Tribune de Genève, lui-même horloger indépendant à La Chaux-de-Fonds. A terme, l’association envisage aussi de proposer des kits d’assemblage.
Ce projet d’envergure devrait être achevé d’ici le printemps prochain. Une ère nouvelle dans l’horlogerie ?
www.openmovement.org
Lorsque ce dernier a décidé de réduire les livraisons, il y a quelques années, de nombreuses marques ne voulant plus être pieds et poings liés à un fournisseur (de Frédérique Constant à Panerai en passant par Oris) ont décidé de se lancer dans la fabrication de leurs propres calibres. D’autres encore, se sont tournées vers Sellita, voire même vers le Japonais Miyota.
C’est dans ce contexte qu’est née l’association Openmovement.org ; une trentaine d’adhérents. A l’origine de ce concept, des horlogers qui ont décidé de créer un mouvement horloger mécanique de base qui sera en « open source ». En accès libre, tout comme certains programmes informatiques.
« Ce mouvement est destiné à devenir un « tracteur », utilisable autant comme simple mouvement à trois aiguilles qu'en tant que mouvement de base pour entraîner des modules individuels. Les spécifications ont été définies par le comité pour le développement du premier mouvement openmovement » indiquent les concepteurs.
« L’idée est de proposer les plans du mouvement, de telle sorte que, si un jour « openmouvement » venait à disparaître, les marques ne seraient pas démunies et pourraient continuer d’en assembler », précise le président de l’association Roman Winiger dans la Tribune de Genève, lui-même horloger indépendant à La Chaux-de-Fonds. A terme, l’association envisage aussi de proposer des kits d’assemblage.
Ce projet d’envergure devrait être achevé d’ici le printemps prochain. Une ère nouvelle dans l’horlogerie ?
www.openmovement.org