Oris Aquis Lac Baïkal : une plongeuse pour la protection de l'eau


Oris poursuit sa mission de protection de l’eau, source de vie, avec une montre Aquis (1.999 exemplaires) soutenant un nouveau projet destiné au plus grand lac d’eau douce de Sibérie. Une plongeuse en acier de 43,5 mm étanche à 300 mètres et dotée d’un beau cadran bleu dégradé. Compter 2.150 euros. En vente en février 2020.


Alors que nous entamons une nouvelle décennie, le rôle de l’eau est plus que jamais vital. Tandis que certaines régions du monde font face à la sécheresse ou aux incendies (voire aux deux) d’autres sont sujettes aux inondations.
 
L’année dernière, l’OMS et l’UNICEF publiaient conjointement un rapport indiquant que 785 millions de personnes n’avaient toujours pas accès à l’eau potable. Bien consciente de cette problématique, Oris vient de dévoiler son Aquis Lake Baikal Limited Edition.
 
Inspirée de la « plongeuse » maison, elle est conçue en partenariat avec l’association Lake Baikal Foundation. A ce titre, les ventes de la montre permettront de lever des fonds pour soutenir le « Point No.1 », un projet de conservation du lac, dirigé par l’Institut de Recherche Scientifique de Biologie de l’Université de l’État d’Irkoutsk.
 
Il s’agit du projet de surveillance environnementale de l’eau le plus précis et à la plus longue durée d’activité de l’histoire scientifique.

Existant depuis 25 millions d’années, le lac Baïkal (Russie) est très précieux. Il représente 20% des réserves mondiales d’eau douce de surface. C’est le lac le plus profond du monde (1 642 mètres), et environ 300 rivières s’y jettent. Il abrite des milliers d’espèces de plantes et d’animaux endémiques. Mais il est menacé par la pollution humaine, créée en grande partie par une industrie peu responsable.
 
« Nous sommes fiers de collaborer avec la Lake Baïkal Foundation et de soutenir “Point No. 1” qui poursuit des recherches essentielles, en sensibilisant à la pollution et au besoin urgent en eau potable » indique Rolf Studer, PDG d’Oris.
 
« Point No.1 » est un centre de recherche scientifique historique qui surveille les réserves d’eau douce du lac Baïkal depuis 75 ans. Son travail vital a un besoin de financement constant ; fondé en 1945, « Point No. 1 » est reconnu comme le projet de surveillance environnementale de l’eau le plus détaillé et à la plus longue durée d’activité de l’histoire scientifique. Trois quarts de siècle plus tard, ses travaux continuent de donner de l’espoir concernant l’avenir du lac Baïkal.

La dernière édition limitée d’Oris s’inspire de la montre de plongée Aquis. Seulement 1999 pièces seront fabriquées, marquant l’année où la Russie a adopté la loi Baïkal. La montre est livrée dans un coffret écologique en carton.

Qu’est-ce que le «Point No.1» ?
C’est le nom abrégé de la Station Pélagique No.1 située dans le sud du lac Baïkal, près de la Station Biologique de l’Institut de Biologie de l’Université d’État d’Irkoutsk. C’est aussi le programme de surveillance écologique à long terme du lac Baïkal.
 
Quand a-t-il été fondé et pourquoi ?
Il a été lancé par le célèbre chercheur du lac Baïkal, le professeur Mikhail Kozhov, en février 1945, pendant la Seconde Guerre mondiale. C’était bien avant l’utilisation du terme « surveillance écologique ». Son objectif était d’observer l’écosystème du lac, de prévenir et de réagir aux défis et aux menaces possibles pour l’écocommunauté en prélevant des échantillons de phytoplancton et de zooplancton.
 
Le but était aussi d’étudier les omouls (variété de poissons du lac) et d’augmenter sa productivité. Les données collectées sont enregistrées dans une base unique et très précieuse à la disposition de la communauté scientifique mondiale.
 
Combien de personnes y travaillent ?
Actuellement, sept personnes : quatre spécialistes en laboratoire et trois personnes sur le navire prélevant des échantillons. Mais pour continuer correctement les recherches, il nous en faudrait quinze.
 
Comment est-il financé ?
Il est géré par l’Institut de Biologie de l’Université d’État d’Irkoutsk, qui recueille 2,5 millions de roubles chaque année, mais 15 millions sont vraiment nécessaires pour faire avancer les travaux. Le manque de moyens n’est pas la seule menace à la fermeture, le peu de jeunes scientifiques fait également défaut.
 
Que surveille « Point No.1» ?
Les scientifiques mesurent la température de l’eau, observent sa transparence et analysent sa composition ainsi que la quantité de planctons présente dans le lac. La Lake Baikal Foundation soutient également d’autres projets impliqués dans la recherche sur l’eau ou dans le développement de technologies innovantes qui nous aideront à étudier les micro-organismes du lac Baïkal et leur potentiel.
 
Le «Point No.1» a-t-il fait des découvertes pionnières au cours de son histoire ?
Oui, trop nombreuses pour être énumérées. Des découvertes sur la dynamique saisonnière, les transformations à long terme, les variations interannuelles et le changement climatique mondial. Nous savons maintenant que la température du lac a augmenté d’un degré (Celsius) au cours des 70 dernières années, une hausse considérable
 
Quelles sont les grandes menaces pour le lac et comment les éviter ?
Il en existe plusieurs : les apports en nutriments des affluents, l’atmosphère, l’impact du tourisme, les eaux usées et la pollution locale. Pour limiter ces risques, l’éducation est essentielle, mais il faut aussi réglementer l’utilisation des ressources provenant de la nature et prendre localement des mesures pratiques.
 
Qu’apporte le partenariat avec Oris dans le travail de la fondation ?
Il contribue à faire connaître le projet et à attirer l’attention sur des données scientifiques importantes. Il met en lumière le rôle capital du lac Baïkal et ses répercussions sur l’écosystème mondial. Mais le plus important est le soutien généré par les ventes de la Lake Baikal Limited Edition. Cela signifie que nous pouvons garantir le financement du projet pour 2020.

Entretien avec Anastasia Tsvetkova, CEO de la Lake Baikal Foundation


Montres-de-luxe.com | Publié le 11 Février 2020 | Lu 6925 fois

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