Ce modèle qui sortira sur le marché à la rentrée prochaine est le dernier en date d'une longue lignée de montres d'aviateur Oris, qui remonte à 1938. L'histoire de l'horlogerie est intimement liée à celle de l'aviation. Les événements qui ont marqué le monde de l'aéronautique au cours des quatre premières décennies du XXe siècle ont transformé la notion de vol « plus lourd que l'air » : d'un rêve impossible, elle est devenue une réalité militaire, industrielle et bien sûr commerciale. Synonyme de vitesse, de voyage, d’exploration voire parfois, de danger, l'aviation était l'avenir. Les hommes et les femmes qui fendaient les airs devenaient des héros.
Tout comme l’aéronef, l'assistance navigationnelle en vol était au départ, très primaire. Mais il est rapidement devenu évident que les pilotes avaient besoin d'instruments horlogers précise et fiables auxquels ils pourraient se fier pour planifier les manœuvres, calculer les itinéraires ou entreprendre des missions aériennes.
Lorsque l’aviation a démarré, la mode était encore aux montres à gousset. Cependant, il n'était pas toujours pratique pour les pilotes (qui portaient des gants pour se protéger des intempéries) de fouiller dans leur poche pour en tirer leur montre et le lire l’heure…. Louis Cartier créa donc la Santos pour son ami, l’aviateur brésilien Alberto Santos-Dumont. C’est probablement la toute première montre de pilote. Désormais bien en vue sur le poignet, les montres allaient permettre aux pilotes de consulter l'heure facilement et rapidement. Devenues pratiques, elles seront très vite adoptées par les pilotes du monde entier.
Petit à petit, les horlogers ont amélioré leurs modèles… Les mouvements sont devenus plus compacts. Les cadrans ont gagné en lisibilité (retour à l'essentiel avec des aiguilles et des index heures luminescents pour faciliter la lisibilité pendant les vols nocturnes). Les couronnes ont aussi été agrandies afin de permettre aux pilotes de pouvoir les manipuler même avec des gants. C’est pour cela que toutes les montres d’aviateurs dignes de ce nom, se doivent d’arborer une « grosse » couronne.
À mesure que l'avion et les pilotes prenaient du galon, l'esthétique de la montre d'aviateur a commencé à plaire au grand public. De retour de mission, les pilotes de guerre étaient considérés comme de véritables héros et leurs montres devinrent rapidement des symboles de leurs actes de bravoure.
La Big Crown Pointer Date de Oris de 1938 (en photo ci-dessus) est une pionnière, non seulement par sa couronne surdimensionnée, mais également par sa fonction date à aiguille qui allait d’ailleurs devenir la griffe d'Oris. Au cours des décennies suivantes, l’horloger a signé toute une série de montres d'aviateur. Ces vingt dernières années, nombre d'entre elles ont été produites en l'honneur de partenariats, d'autres en éditions limitées, pour marquer des étapes importantes dans l'histoire de l'aviation ou célébrer les exploits de pilotes contemporains.
La Oris Flight Timer 1945 LE commémorait les soixante ans de la fin de la Seconde guerre mondiale ; la Oris Polly Vacher Limited Edition rendait hommage à la célèbre aviatrice britannique qui devint en 2003 la première femme pilote à faire le tour du globe en solo par les pôles Nord et Sud. Enfin, cette année, la Oris Royal Flying Doctor Service Limited Edition incarne le partenariat de l'horloger avec l'organisation australienne emblématique d'aide aérosanitaire
.
Parmi les pièces principales de la collection aviation, citons donc la Big Crown (qui perpétue l'histoire débutée depuis soixante-seize ans), la BC3 et la BC4. Commercialisée en 1999, la BC3 est une montre d'aviateur classique, dotée d'un robuste boîtier rond et d’un cadran, noir ou blanc, aux détails simples et parfaitement lisible. Le modèle BC4 a vu le jour en 2008. Inspiré des instruments de cockpit modernes, il incarne le summum de la fonctionnalité. Les modèles actuels sont dotés de mouvements chronographes, de dates rétrogrades, de cadrans régulateurs et d’une fonction GMT qui affiche trois fuseaux horaires simultanément, l'un d'entre eux pouvant être avancé ou reculé par sauts d'une heure au moyen des boutons poussoirs + et – de part et d'autre du boîtier. En 2009, la BC4 a remporté le prestigieux prix du design Red Dot.
L'aviation continue de jouer un rôle majeur au sein des collections Oris. En 2014, la marque a présenté la gamme Big Crown ProPilot, une série de montres mécaniques (il n’y a pas de quartz chez Oris) conçue pour ceux qui « vivent » dans un cockpit. À l'origine, les références étaient au nombre de trois : une Date, une Day Date –toutes deux ont gagné en lisibilité avec des index plus grands - et une version chronographe.
Aujourd'hui, l'horloger suisse dévoile la montre d'aviateur la plus complexe qu'elle ait jamais conçue : la Oris Big Crown ProPilot Altimeter. Avant-gardiste, elle est la première montre à remontage automatique brevetée au monde à être dotée d'un altimètre mécanique. Ce dernier a été conçu et est fabriqué par Oris dans son usine d'Hölstein.
Tout comme l’aéronef, l'assistance navigationnelle en vol était au départ, très primaire. Mais il est rapidement devenu évident que les pilotes avaient besoin d'instruments horlogers précise et fiables auxquels ils pourraient se fier pour planifier les manœuvres, calculer les itinéraires ou entreprendre des missions aériennes.
Lorsque l’aviation a démarré, la mode était encore aux montres à gousset. Cependant, il n'était pas toujours pratique pour les pilotes (qui portaient des gants pour se protéger des intempéries) de fouiller dans leur poche pour en tirer leur montre et le lire l’heure…. Louis Cartier créa donc la Santos pour son ami, l’aviateur brésilien Alberto Santos-Dumont. C’est probablement la toute première montre de pilote. Désormais bien en vue sur le poignet, les montres allaient permettre aux pilotes de consulter l'heure facilement et rapidement. Devenues pratiques, elles seront très vite adoptées par les pilotes du monde entier.
Petit à petit, les horlogers ont amélioré leurs modèles… Les mouvements sont devenus plus compacts. Les cadrans ont gagné en lisibilité (retour à l'essentiel avec des aiguilles et des index heures luminescents pour faciliter la lisibilité pendant les vols nocturnes). Les couronnes ont aussi été agrandies afin de permettre aux pilotes de pouvoir les manipuler même avec des gants. C’est pour cela que toutes les montres d’aviateurs dignes de ce nom, se doivent d’arborer une « grosse » couronne.
À mesure que l'avion et les pilotes prenaient du galon, l'esthétique de la montre d'aviateur a commencé à plaire au grand public. De retour de mission, les pilotes de guerre étaient considérés comme de véritables héros et leurs montres devinrent rapidement des symboles de leurs actes de bravoure.
La Big Crown Pointer Date de Oris de 1938 (en photo ci-dessus) est une pionnière, non seulement par sa couronne surdimensionnée, mais également par sa fonction date à aiguille qui allait d’ailleurs devenir la griffe d'Oris. Au cours des décennies suivantes, l’horloger a signé toute une série de montres d'aviateur. Ces vingt dernières années, nombre d'entre elles ont été produites en l'honneur de partenariats, d'autres en éditions limitées, pour marquer des étapes importantes dans l'histoire de l'aviation ou célébrer les exploits de pilotes contemporains.
La Oris Flight Timer 1945 LE commémorait les soixante ans de la fin de la Seconde guerre mondiale ; la Oris Polly Vacher Limited Edition rendait hommage à la célèbre aviatrice britannique qui devint en 2003 la première femme pilote à faire le tour du globe en solo par les pôles Nord et Sud. Enfin, cette année, la Oris Royal Flying Doctor Service Limited Edition incarne le partenariat de l'horloger avec l'organisation australienne emblématique d'aide aérosanitaire
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Parmi les pièces principales de la collection aviation, citons donc la Big Crown (qui perpétue l'histoire débutée depuis soixante-seize ans), la BC3 et la BC4. Commercialisée en 1999, la BC3 est une montre d'aviateur classique, dotée d'un robuste boîtier rond et d’un cadran, noir ou blanc, aux détails simples et parfaitement lisible. Le modèle BC4 a vu le jour en 2008. Inspiré des instruments de cockpit modernes, il incarne le summum de la fonctionnalité. Les modèles actuels sont dotés de mouvements chronographes, de dates rétrogrades, de cadrans régulateurs et d’une fonction GMT qui affiche trois fuseaux horaires simultanément, l'un d'entre eux pouvant être avancé ou reculé par sauts d'une heure au moyen des boutons poussoirs + et – de part et d'autre du boîtier. En 2009, la BC4 a remporté le prestigieux prix du design Red Dot.
L'aviation continue de jouer un rôle majeur au sein des collections Oris. En 2014, la marque a présenté la gamme Big Crown ProPilot, une série de montres mécaniques (il n’y a pas de quartz chez Oris) conçue pour ceux qui « vivent » dans un cockpit. À l'origine, les références étaient au nombre de trois : une Date, une Day Date –toutes deux ont gagné en lisibilité avec des index plus grands - et une version chronographe.
Aujourd'hui, l'horloger suisse dévoile la montre d'aviateur la plus complexe qu'elle ait jamais conçue : la Oris Big Crown ProPilot Altimeter. Avant-gardiste, elle est la première montre à remontage automatique brevetée au monde à être dotée d'un altimètre mécanique. Ce dernier a été conçu et est fabriqué par Oris dans son usine d'Hölstein.