Patek Philippe Calatrava réf 7200/200R : sertissage Flamme


Cette année, Patek déclare sa flamme aux femmes en lançant cette Calatrava réf. 7200/200R qui offre un nouveau type de sertissage qui exalte les feux des diamants. Baptisé Flamme, ce nouveau mode de fixation des pierres renforce le savoir-faire de la manufacture genevoise en matière d’habillages, tout en comblant les voeux des femmes recherchant des pièces classiques, raffinées et originales. Explications.


Avec la gravure et l’émaillage, le sertissage fait partie des plus anciennes techniques de décoration associées à l’horlogerie. D’ailleurs, les toutes premières montres « portables » s’ornaient souvent d’une riche parure de pierres précieuses. Patek s’est toujours attachée à perpétuer ce métier artisanal depuis sa fondation en 1839,  comme en témoignent de nombreux garde-temps exposés au Patek Philippe Museum de Genève.
 
De nos jours, PP propose une belle collection de montres-bijoux mettant en oeuvre une vaste palette de types de sertissages allant du classique « serti grain » au très complexe « serti invisible », en passant par le « serti clos », le « serti baguettes » et le « serti neige » (ou aléatoire), sans oublier l’utilisation de pierres serties dans des appliques en or sur les montres Twenty~4 haute joaillerie.
 
Dans cet esprit, Patek vient de dévoiler un tout nouveau style de sertissage qui vient enrichir son offre au sein de ses collections. La manufacture a choisi pour cela l’une de ses pièces phares pour dames, la Calatrava réf 7200, lancée en 2013. Utilisé pour la première fois sur un boîtier de montre (en l’occurrence de type Officier), « le sertissage Flamme donne à la parure de diamants encore plus d’éclat et de légèreté » assure le communiqué de la manufacture genevoise.
 
La lunette en or rose s’orne de 142 diamants placés sur deux rangs en quinconce. Après avoir posé les pierres dans les logements prévus à cet effet, le sertisseur forme à la main, puis rabat sur chaque diamant la petite griffe en or servant à le fixer sur l’un de ses côtés, vers le centre de la lunette. A l’aide d’un burin plat affûté, il « fend » ensuite l’or séparant les diamants – un geste requérant une force bien dosée, une parfaite régularité et un excellent coup d’oeil. 

Résultat: en s’écartant, la matière permet de maintenir les deux diamants situés de part et d’autre de la rainure. Le sertisseur termine son travail en polissant ensuite les griffes et les petites « flammes » et en contrôlant la tenue de chaque pierre. Les fines découpes en quinconce allant des pierres vers la carrure ou vers la glace laissent pénétrer la lumière « par en dessous », exaltant les feux des diamants. Avec les griffes placées elles aussi en quinconce, elles animent la lunette d’un subtil jeu de relief donnant l’impression d’une dentelle. A noter que la couronne est flanquée de deux diamants de plus petit diamètre permettant de ne laisser aucun espace non serti.
 
Comme sur l’ensemble des montres-bijoux de chez PP, le nouveau sertissage Flamme respecte les principes du Poinçon Patek Philippe. Pour assurer une brillance et des feux maximaux, les diamants doivent concilier les critères très sévères de couleur et de pureté « Top Wesselton Pur » et présenter une taille irréprochable. Le sertisseur est également attentif à ce que toutes les pierres soient d’aplomb, axées et de même hauteur et à ce qu’elles épousent parfaitement les galbes du boîtier en évitant les surfaces pouvant faire saillie. Les pierres sont toujours serties, jamais collées, et le sertissage est conçu pour recouvrir un maximum de matière.
 
Cette montre est dotée d’un boîtier extra-plat de style Officier en or rose avec ses flancs arrondis et ses attaches de bracelet droites dotées de barrettes vissées. Le cadran grené argenté est orné de chiffres Breguet appliques en or rose, d’index perlés et d’aiguilles des heures et des minutes de type « poire Stuart » également en or rose. Ce garde-temps se porte sur un bracelet en alligator grandes écailles carrées, cousu main, de couleur pourpre royale brillante, avec boucle à ardillon sertie de 26 diamants.
 
Coté moteur, le temps est rythmé par le calibre 240 extra-plat à remontage automatique avec microrotor en or 22 carats intégré dans le mouvement et spiral Spiromax en Silinvar. L’architecture de ce mouvement de légende et ses finitions très soignées (anglage, perlage, Côtes de Genève) peuvent être admirées à travers un fond saphir transparent.

​Spécificités techniques

Boîtier 34.6 mm or rose 18 carats de type Officier
Epaisseur (glace à glace): 7,37 mm
Sertissage Flamme de 142 diamants Top Wesselton Pur taille brillant (~1,08 ct)
Fond verre saphir
 
Etanche à 30 m (3 bars)
 
Cadran grené argenté
Chiffres Breguet appliques en or rose
Aiguilles des heures et des minutes de type « poire Stuart » en or rose
 
Calibre 240, mouvement mécanique extra-plat à remontage automatique
Diamètre : 27,5 mm
Hauteur : 2,53 mm
Nombre de composants : 161
Nombre de rubis : 27
Masse oscillante : Mini-rotor en or 22 carats, remontage unidirectionnel
Balancier : Gyromax
Fréquence : 3 Hz (21 600 alternances par heure)
Spiral : Spiromax
Piton : Mobile
Signe distinctif: Poinçon Patek Philippe
 
Réserve de marche : Min. 48 heures
 
Bracelet alligator grandes écailles carrées, cousu main, pourpre royale brillante avec boucle à ardillon de 14 mm en or rose sertie de 26 diamants Top Wesselton Pur taille brillant (~0,18 ct)

Montres-de-luxe.com | Publié le 25 Aout 2016 | Lu 3468 fois

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