Dans la vaste palette de complications dont Patek Philippe s’est faite le virtuose, le chronographe a toujours joué un rôle de choix.
Rappelons que la manufacture a commencé à s’intéresser au domaine de la mesure des temps courts quelques années à peine après sa fondation.
En plus de cent-cinquante, elle a produit un nombre important de chronographes, qui font partie aujourd’hui des garde-temps les plus recherchés par les collectionneurs, quand ils ne constituent pas depuis longtemps des pièces de musée inabordables à admirer dans les principales collections du monde.
Parmi les chronographes Patek Philippe les plus anciens figure la montre de poche N° 10 051 de 1856, avec grande trotteuse et petite seconde foudroyante permettant déjà de mesurer des intervalles de temps avec une précision d’un quart de seconde. Cette montre ne possède encore aucun système de remise à zéro et elle doit être réglée sur la position de départ à l’aide d’une clef séparée avant chaque chronométrage.
A partir du milieu du 19ème siècle, la construction de mouvements chronographes devient l’apanage d’une poignée de spécialistes, dont la manufacture Victorin Piguet Fils. Cette entreprise fondée en 1880 à Genève a déménagé trois ans plus tard dans la Vallée de Joux, qui s’impose de manière croissante comme centre de production pour les mécanismes horlogers les plus compliqués.
Victorin Piguet entretient d’excellentes relations avec Patek Philippe et ses ateliers auront le privilège de construire pour les montres de poche de la manufacture genevoise quelques-unes des ébauches les plus sophistiquées de leur histoire. Mais tout le travail de modifications qu’il faut apporter aux mouvements ainsi que les finitions des composants telles que l’anglage, le perlage, les Côtes de Genève ou le polissage, sont toujours exécutés dans les propres ateliers de Patek Philippe.
Rappelons que la manufacture a commencé à s’intéresser au domaine de la mesure des temps courts quelques années à peine après sa fondation.
En plus de cent-cinquante, elle a produit un nombre important de chronographes, qui font partie aujourd’hui des garde-temps les plus recherchés par les collectionneurs, quand ils ne constituent pas depuis longtemps des pièces de musée inabordables à admirer dans les principales collections du monde.
Parmi les chronographes Patek Philippe les plus anciens figure la montre de poche N° 10 051 de 1856, avec grande trotteuse et petite seconde foudroyante permettant déjà de mesurer des intervalles de temps avec une précision d’un quart de seconde. Cette montre ne possède encore aucun système de remise à zéro et elle doit être réglée sur la position de départ à l’aide d’une clef séparée avant chaque chronométrage.
A partir du milieu du 19ème siècle, la construction de mouvements chronographes devient l’apanage d’une poignée de spécialistes, dont la manufacture Victorin Piguet Fils. Cette entreprise fondée en 1880 à Genève a déménagé trois ans plus tard dans la Vallée de Joux, qui s’impose de manière croissante comme centre de production pour les mécanismes horlogers les plus compliqués.
Victorin Piguet entretient d’excellentes relations avec Patek Philippe et ses ateliers auront le privilège de construire pour les montres de poche de la manufacture genevoise quelques-unes des ébauches les plus sophistiquées de leur histoire. Mais tout le travail de modifications qu’il faut apporter aux mouvements ainsi que les finitions des composants telles que l’anglage, le perlage, les Côtes de Genève ou le polissage, sont toujours exécutés dans les propres ateliers de Patek Philippe.
Les premiers chronographes-bracelets Patek Philippe
En 1923, Patek Philippe fabrique son premier chronographe-bracelet –un chronographe à rattrapante– sur la base d’une petite ébauche pour montres de poche. Vers 1927 débute la production en série de chronographes-bracelets avec ou sans rattrapante.
Leurs boîtiers de style Art déco sont proposés dans différentes formes : ronds, carrés, rectangulaires, tonneau ou coussin. Les modèles sans rattrapante se présentent comme des chronographes classiques dits « monopoussoirs » ou « trois temps », sur lesquels les trois commandes « départ », « arrêt » et « remise à zéro » sont activées successivement par le même poussoir, logé dans la couronne.
Ces mouvements se distinguent déjà par leur roue à colonnes dotée d’un « chapeau » poli –un signe de reconnaissance que l’on retrouve jusqu’à aujourd’hui sur tous les chronographes-bracelets Patek Philippe et qui a même été doté d’une nouvelle fonction dans le tout dernier développement technique de la manufacture. Ils possèdent un système classique d’embrayage horizontal à roues dentées ainsi qu’un mécanisme de remise à zéro, avec coeur et marteaux, piloté par la roue à colonnes.
Comme on pouvait s’y attendre, Patek Philippe retravaille entièrement ces calibres chronographes pour les ennoblir et en faire d’authentiques chefs d’œuvre esthétiques. Les ponts et fournitures acier sont anglés à la main, avec arêtes polies. Les surfaces de métal reçoivent divers décors, dont des Côtes de Genève et du perlage. Les fentes des vis sont biseautées, les dents des roues et les ailes des pignons polies une à une sur des meules de bois dur. Cette somme d’efforts limite déjà par elle-même le volume de production des chronographes-bracelets Patek Philippe, et elle contribue –déjà- à éveiller les convoitises d’une clientèle exigeante.
De nouveaux propriétaires et un nouveau mouvement chronographe
Avec les années 1930 commence l’âge d’or des chronographes-bracelets Patek Philippe. En 1932, la manufacture connaît par ailleurs un changement important, puisqu’elle est rachetée par Jean et Charles Stern aux derniers descendants des familles des fondateurs. Une étude de marché menée aux Etats-Unis convainc les deux frères que le chronographe est promis à un bel avenir.
En 1934, la manufacture présente le chronographe-bracelet référence 130, avec poussoirs à 2h et 4h, qui marquera le visage des chronographes-bracelets Patek Philippe pour les décennies à venir. Désireux de donner à la fabrication des chronographes une base solide à long terme, les nouveaux propriétaires et leur directeur technique Jean Pfister examinent le marché des ébauches de chronographes. Ils découvrent à la Vallée de Joux le calibre à roue à colonnes 23VZ fabriqué par les spécialistes des chronographes Reymond Frères, une firme rebaptisée Valjoux SA depuis 1929.
Cette ébauche possède un diamètre de 13 lignes (environ 28 mm) et une épaisseur de 5,85 mm –des dimensions idéales pour une montre-bracelet en ce temps-là. La roue d’ancre et la roue entraîneuse de chronographe sont dotées de ponts distincts, la raquette reçoit un système de réglage fin en col de cygne, le pont de chronographe une forme spéciale à trois branches. En 1939 est présenté le premier chronographe Patek Philippe avec mouvement Valjoux retravaillé. Ce calibre sera utilisé pendant 52 ans pour animer des garde-temps qui, à l’heure actuelle, n’apparaissent plus au grand jour –quand ils circulent encore– que dans les plus grandes maisons de ventes aux enchères du monde.
Parmi ces pièces d’exception, la référence 130 avec poussoirs rectangulaires à 2h et 4h, le chronographe à rattrapante référence 1436, les chronographes à quantième perpétuel références 1518 et 2499, le chronographe à rattrapante et quantième perpétuel référence 2571 de 1955 ainsi que la pièce unique de 1940 alliant la fonction chronographe au génial mécanisme d’heure universelle signé Louis Cottier.
L’avènement des chronographes à remontage automatique, puis l’irruption du quartz dans les années 1970 scelleront le destin du calibre 23 VZ, dont Valjoux SA sera contrainte de cesser la production en 1974. Patek Philippe, qui a eu soin de constituer des stocks, possède encore suffisamment d’ébauches pour poursuivre la fabrication des chronographes à quantième perpétuel références 2499 jusqu’en 1985. Mais dans le même temps, ses responsables cherchent une nouvelle solution, qu’ils trouveront finalement à quelques kilomètres de Valjoux SA, dans la manufacture d’ébauches Nouvelle Lémania SA. C’est ainsi que débute l’ère du calibre CH 27-70.
Patek Philippe fait du calibre CH 27-70 la référence des chronographes de haute horlogerie
Le calibre CH 27-70 présente toutes les caractéristiques désirées pour un mouvement de chronographe classique –dont un remontage manuel, une commande à roue à colonnes et un embrayage horizontal à roues dentées. Mais cette ébauche doit bien sûr, elle aussi, être intégralement retravaillée pour satisfaire aux exigences exclusives de Patek Philippe. La quasi-totalité des composants livrés sont modifiés ou remplacés.
Par souci de fonctionnalité et de respect de la tradition, les ponts de roue d’ancre et de roue des secondes, le pont de chronographe ainsi que la forme et la disposition de la bascule d’embrayage sont revisités en s’inspirant du premier chronographe-bracelet de 1923. La modification des profils de dents et des rapports de transmission a permis d’améliorer le couple et d’accroître de 20% la réserve de marche, qui est désormais de 60 heures.
Le nouveau mouvement est bien sûr équipé du balancier Gyromax, inventé et breveté par Patek Philippe, avec spiral à courbe terminale Phillips. Grâce à la fréquence de 18 000 A/h (2,5 Hz), la trotteuse de chronographe peut mesurer les temps au cinquième de seconde près. A ces optimisations techniques s’ajoutent l’énorme travail de finitions, avec anglage, arêtes polies, flancs étirés et Côtes de Genève, ainsi que toutes les autres interventions manuelles donnant aux mouvements Patek Philippe leur esthétique incomparable. Comme tous les mouvements Patek Philippe de cette époque, les calibres sont estampillés du Poinçon de Genève.
En 1986, le CH 27-70 entièrement retravaillé bat pour la première fois dans le chronographe à quantième perpétuel référence 3970, qui prend place aussitôt au panthéon de l’horlogerie. Ce calibre se taille très vite la réputation de plus beau mouvement chronographe du monde, poussant un nombre croissant de collectionneurs à accepter des temps d’attente de plusieurs années avant de recevoir des mains de leur revendeur Patek Philippe le chronographe-bracelet tant désiré. En 1998 est lancé le chronographe référence 5070 (un « must have »), sans complication additionnelle. Dans le même temps, la rumeur commence à courir que Patek Philippe travaille à développer un nouveau calibre chronographe qui serait, comme tous les autres mouvements de la manufacture, entièrement conçu et fabriqué dans ses ateliers.
En 1923, Patek Philippe fabrique son premier chronographe-bracelet –un chronographe à rattrapante– sur la base d’une petite ébauche pour montres de poche. Vers 1927 débute la production en série de chronographes-bracelets avec ou sans rattrapante.
Leurs boîtiers de style Art déco sont proposés dans différentes formes : ronds, carrés, rectangulaires, tonneau ou coussin. Les modèles sans rattrapante se présentent comme des chronographes classiques dits « monopoussoirs » ou « trois temps », sur lesquels les trois commandes « départ », « arrêt » et « remise à zéro » sont activées successivement par le même poussoir, logé dans la couronne.
Ces mouvements se distinguent déjà par leur roue à colonnes dotée d’un « chapeau » poli –un signe de reconnaissance que l’on retrouve jusqu’à aujourd’hui sur tous les chronographes-bracelets Patek Philippe et qui a même été doté d’une nouvelle fonction dans le tout dernier développement technique de la manufacture. Ils possèdent un système classique d’embrayage horizontal à roues dentées ainsi qu’un mécanisme de remise à zéro, avec coeur et marteaux, piloté par la roue à colonnes.
Comme on pouvait s’y attendre, Patek Philippe retravaille entièrement ces calibres chronographes pour les ennoblir et en faire d’authentiques chefs d’œuvre esthétiques. Les ponts et fournitures acier sont anglés à la main, avec arêtes polies. Les surfaces de métal reçoivent divers décors, dont des Côtes de Genève et du perlage. Les fentes des vis sont biseautées, les dents des roues et les ailes des pignons polies une à une sur des meules de bois dur. Cette somme d’efforts limite déjà par elle-même le volume de production des chronographes-bracelets Patek Philippe, et elle contribue –déjà- à éveiller les convoitises d’une clientèle exigeante.
De nouveaux propriétaires et un nouveau mouvement chronographe
Avec les années 1930 commence l’âge d’or des chronographes-bracelets Patek Philippe. En 1932, la manufacture connaît par ailleurs un changement important, puisqu’elle est rachetée par Jean et Charles Stern aux derniers descendants des familles des fondateurs. Une étude de marché menée aux Etats-Unis convainc les deux frères que le chronographe est promis à un bel avenir.
En 1934, la manufacture présente le chronographe-bracelet référence 130, avec poussoirs à 2h et 4h, qui marquera le visage des chronographes-bracelets Patek Philippe pour les décennies à venir. Désireux de donner à la fabrication des chronographes une base solide à long terme, les nouveaux propriétaires et leur directeur technique Jean Pfister examinent le marché des ébauches de chronographes. Ils découvrent à la Vallée de Joux le calibre à roue à colonnes 23VZ fabriqué par les spécialistes des chronographes Reymond Frères, une firme rebaptisée Valjoux SA depuis 1929.
Cette ébauche possède un diamètre de 13 lignes (environ 28 mm) et une épaisseur de 5,85 mm –des dimensions idéales pour une montre-bracelet en ce temps-là. La roue d’ancre et la roue entraîneuse de chronographe sont dotées de ponts distincts, la raquette reçoit un système de réglage fin en col de cygne, le pont de chronographe une forme spéciale à trois branches. En 1939 est présenté le premier chronographe Patek Philippe avec mouvement Valjoux retravaillé. Ce calibre sera utilisé pendant 52 ans pour animer des garde-temps qui, à l’heure actuelle, n’apparaissent plus au grand jour –quand ils circulent encore– que dans les plus grandes maisons de ventes aux enchères du monde.
Parmi ces pièces d’exception, la référence 130 avec poussoirs rectangulaires à 2h et 4h, le chronographe à rattrapante référence 1436, les chronographes à quantième perpétuel références 1518 et 2499, le chronographe à rattrapante et quantième perpétuel référence 2571 de 1955 ainsi que la pièce unique de 1940 alliant la fonction chronographe au génial mécanisme d’heure universelle signé Louis Cottier.
L’avènement des chronographes à remontage automatique, puis l’irruption du quartz dans les années 1970 scelleront le destin du calibre 23 VZ, dont Valjoux SA sera contrainte de cesser la production en 1974. Patek Philippe, qui a eu soin de constituer des stocks, possède encore suffisamment d’ébauches pour poursuivre la fabrication des chronographes à quantième perpétuel références 2499 jusqu’en 1985. Mais dans le même temps, ses responsables cherchent une nouvelle solution, qu’ils trouveront finalement à quelques kilomètres de Valjoux SA, dans la manufacture d’ébauches Nouvelle Lémania SA. C’est ainsi que débute l’ère du calibre CH 27-70.
Patek Philippe fait du calibre CH 27-70 la référence des chronographes de haute horlogerie
Le calibre CH 27-70 présente toutes les caractéristiques désirées pour un mouvement de chronographe classique –dont un remontage manuel, une commande à roue à colonnes et un embrayage horizontal à roues dentées. Mais cette ébauche doit bien sûr, elle aussi, être intégralement retravaillée pour satisfaire aux exigences exclusives de Patek Philippe. La quasi-totalité des composants livrés sont modifiés ou remplacés.
Par souci de fonctionnalité et de respect de la tradition, les ponts de roue d’ancre et de roue des secondes, le pont de chronographe ainsi que la forme et la disposition de la bascule d’embrayage sont revisités en s’inspirant du premier chronographe-bracelet de 1923. La modification des profils de dents et des rapports de transmission a permis d’améliorer le couple et d’accroître de 20% la réserve de marche, qui est désormais de 60 heures.
Le nouveau mouvement est bien sûr équipé du balancier Gyromax, inventé et breveté par Patek Philippe, avec spiral à courbe terminale Phillips. Grâce à la fréquence de 18 000 A/h (2,5 Hz), la trotteuse de chronographe peut mesurer les temps au cinquième de seconde près. A ces optimisations techniques s’ajoutent l’énorme travail de finitions, avec anglage, arêtes polies, flancs étirés et Côtes de Genève, ainsi que toutes les autres interventions manuelles donnant aux mouvements Patek Philippe leur esthétique incomparable. Comme tous les mouvements Patek Philippe de cette époque, les calibres sont estampillés du Poinçon de Genève.
En 1986, le CH 27-70 entièrement retravaillé bat pour la première fois dans le chronographe à quantième perpétuel référence 3970, qui prend place aussitôt au panthéon de l’horlogerie. Ce calibre se taille très vite la réputation de plus beau mouvement chronographe du monde, poussant un nombre croissant de collectionneurs à accepter des temps d’attente de plusieurs années avant de recevoir des mains de leur revendeur Patek Philippe le chronographe-bracelet tant désiré. En 1998 est lancé le chronographe référence 5070 (un « must have »), sans complication additionnelle. Dans le même temps, la rumeur commence à courir que Patek Philippe travaille à développer un nouveau calibre chronographe qui serait, comme tous les autres mouvements de la manufacture, entièrement conçu et fabriqué dans ses ateliers.
Trois mouvements chronographes « maison » pour une indépendance complète
La manufacture genevoise songe en effet à développer son propre mouvement, car dans sa quête d’indépendance, elle tient aussi à maîtriser intégralement sous son propre toit le domaine du chronographe.
Mais ce processus ne commence véritablement qu’au début du troisième millénaire et il se déploie parallèlement dans plusieurs directions. Il s’agit de développer, d’une part, un chronographe d’architecture classique destiné à succéder au calibre CH 27-70, et, d’autre part, un calibre doté d’une construction moderne, avec remontage automatique et embrayage vertical à disques.
Le premier coup d’éclat a lieu en 2005 avec la présentation du chronographe à rattrapante extra-plat référence 5959, doté du nouveau calibre CHR 27-525 PS –le mouvement à rattrapante et roues à colonnes le plus plat du monde (5,25 mm). Cette pièce fabriquée à l’unité possède des roues de chronographe avec nouveaux profils de dents brevetés optimisant la transmission d’énergie et réduisant l’usure. C’est aussi le premier mouvement chronographe entièrement conçu et fabriqué dans les ateliers Patek Philippe.
Deuxième acte en 2006. Tout le monde s’attend à voir apparaître le successeur du calibre CH 27-70, mais Patek Philippe crée la surprise en dévoilant le Chronographe à Quantième Annuel référence 5960P, doté lui aussi d’un tout nouveau mouvement 100% maison : le calibre chronographe CH 28-520 IRM QA 24H avec remontage automatique, embrayage vertical, quantième annuel, indication de la réserve de marche et affichage 24 heures.
En 2009, les rumeurs circulant depuis plus de dix ans s’avèrent enfin vraies. A l’occasion de la réouverture de ses Salons de la place Vendôme à Paris, entièrement restaurés et réaménagés, Patek Philippe lève le voile sur le nouveau calibre chronographe CH 29-535 PS. La manufacture possède ainsi son propre mouvement chronographe de conception classique, avec remontage manuel et roue à colonnes, et elle peut enfin maîtriser sous son toit la totalité des complications proposées dans sa collection.
Quant au nouveau calibre CH 29-535 PS, il regroupe six innovations techniques brevetées, dont le profil de dents exclusif Patek Philippe déjà évoqué à propos du calibre CHR 27-525 PS. Il portera naturellement le Poinçon Patek Philippe, ce label d’excellence –introduit en 2009– qui a permis à la manufacture de formuler officiellement pour la première fois et de consigner noir sur blanc ses exigences hors normes en matière de qualité.
La manufacture genevoise songe en effet à développer son propre mouvement, car dans sa quête d’indépendance, elle tient aussi à maîtriser intégralement sous son propre toit le domaine du chronographe.
Mais ce processus ne commence véritablement qu’au début du troisième millénaire et il se déploie parallèlement dans plusieurs directions. Il s’agit de développer, d’une part, un chronographe d’architecture classique destiné à succéder au calibre CH 27-70, et, d’autre part, un calibre doté d’une construction moderne, avec remontage automatique et embrayage vertical à disques.
Le premier coup d’éclat a lieu en 2005 avec la présentation du chronographe à rattrapante extra-plat référence 5959, doté du nouveau calibre CHR 27-525 PS –le mouvement à rattrapante et roues à colonnes le plus plat du monde (5,25 mm). Cette pièce fabriquée à l’unité possède des roues de chronographe avec nouveaux profils de dents brevetés optimisant la transmission d’énergie et réduisant l’usure. C’est aussi le premier mouvement chronographe entièrement conçu et fabriqué dans les ateliers Patek Philippe.
Deuxième acte en 2006. Tout le monde s’attend à voir apparaître le successeur du calibre CH 27-70, mais Patek Philippe crée la surprise en dévoilant le Chronographe à Quantième Annuel référence 5960P, doté lui aussi d’un tout nouveau mouvement 100% maison : le calibre chronographe CH 28-520 IRM QA 24H avec remontage automatique, embrayage vertical, quantième annuel, indication de la réserve de marche et affichage 24 heures.
En 2009, les rumeurs circulant depuis plus de dix ans s’avèrent enfin vraies. A l’occasion de la réouverture de ses Salons de la place Vendôme à Paris, entièrement restaurés et réaménagés, Patek Philippe lève le voile sur le nouveau calibre chronographe CH 29-535 PS. La manufacture possède ainsi son propre mouvement chronographe de conception classique, avec remontage manuel et roue à colonnes, et elle peut enfin maîtriser sous son toit la totalité des complications proposées dans sa collection.
Quant au nouveau calibre CH 29-535 PS, il regroupe six innovations techniques brevetées, dont le profil de dents exclusif Patek Philippe déjà évoqué à propos du calibre CHR 27-525 PS. Il portera naturellement le Poinçon Patek Philippe, ce label d’excellence –introduit en 2009– qui a permis à la manufacture de formuler officiellement pour la première fois et de consigner noir sur blanc ses exigences hors normes en matière de qualité.