En 2008, Patek Philippe réaffirmait sa maîtrise des Grandes Complications en lançant dans sa collection courante la référence 5207, un garde-temps alliant alors une répétition minutes, un tourbillon et un quantième perpétuel instantané à guichets de conception inédite, couronné par deux brevets (calibre R TO 27 PS QI).
Cette montre-bracelet fut la toute première d’un nouveau type de Grandes Complications en production régulière à porter au quotidien.
En 2011, la manufacture poursuivait la saga de ces pièces d’exception en présentant la référence 5208, un garde-temps à remontage automatique associant une répétition minutes, un chronographe monopoussoir et un quantième perpétuel instantané à guichets.
Première montre-bracelet à Triple Complication Patek Philippe à intégrer un chronographe, la référence 5208 s’est aussi imposée comme l’une des rares montres ultra-compliquées disposant d’un remontage automatique.
Cette montre-bracelet fut la toute première d’un nouveau type de Grandes Complications en production régulière à porter au quotidien.
En 2011, la manufacture poursuivait la saga de ces pièces d’exception en présentant la référence 5208, un garde-temps à remontage automatique associant une répétition minutes, un chronographe monopoussoir et un quantième perpétuel instantané à guichets.
Première montre-bracelet à Triple Complication Patek Philippe à intégrer un chronographe, la référence 5208 s’est aussi imposée comme l’une des rares montres ultra-compliquées disposant d’un remontage automatique.
Pour que le calibre R CH 27 PS QI remplisse toutes ses fonctions de manière précise et fiable, les ingénieurs de la manufacture ont innové en plaçant notamment le mécanisme de chronographe entre le mouvement de base (avec répétition minutes) et le module de quantième perpétuel –ce qui s’est avéré d’une extrême complexité.
En 2017, une version unique de cette Triple Complication en titane (5208T-010), offerte pour la vente aux enchères caritative Only Watch, fut adjugée pour la somme de 6,2 millions de francs suisses !
Patek Philippe a choisi de repousser encore plus loin, les limites du grand art horloger en intégrant à ce garde-temps une nouvelle fonction additionnelle, et non des moindres : une rattrapante, un mécanisme figurant –aux côtés de la répétition minutes et du tourbillon– dans le trio de tête des complications horlogères les plus difficiles à réaliser.
En effet, il faut un système très sophistiqué pour piloter une deuxième aiguille centrale de chronographe que l’on peut stopper afin de mesurer un temps intermédiaire (ou conserver un temps de référence), puis libérer afin qu’elle « rattrape » l’autre trotteuse en une fraction de seconde et que les deux aiguilles superposées poursuivent leur ronde d’un même élan.
En 2017, une version unique de cette Triple Complication en titane (5208T-010), offerte pour la vente aux enchères caritative Only Watch, fut adjugée pour la somme de 6,2 millions de francs suisses !
Patek Philippe a choisi de repousser encore plus loin, les limites du grand art horloger en intégrant à ce garde-temps une nouvelle fonction additionnelle, et non des moindres : une rattrapante, un mécanisme figurant –aux côtés de la répétition minutes et du tourbillon– dans le trio de tête des complications horlogères les plus difficiles à réaliser.
En effet, il faut un système très sophistiqué pour piloter une deuxième aiguille centrale de chronographe que l’on peut stopper afin de mesurer un temps intermédiaire (ou conserver un temps de référence), puis libérer afin qu’elle « rattrape » l’autre trotteuse en une fraction de seconde et que les deux aiguilles superposées poursuivent leur ronde d’un même élan.
Destinée aux passionnés de haute horlogerie, la nouvelle référence 5308 à remontage automatique* 3Hz (799 composants) réunit ainsi quatre complications dont trois (répétition minutes, quantième perpétuel instantané, rattrapante) sont déjà considérées comme des Grandes Complications à elles seules.
« Vraie prouesse de miniaturisation et de maîtrise des forces subies par les minuscules composants, elle se distingue par sa construction d’une extrême complexité et densité –avec notamment quatre aiguilles centrales concentriques aux axes particulièrement longs–, tout en respectant l’intégralité des exigences du Poinçon Patek Philippe, dont les critères de précision de marche, renforcés en 2024, de [-1; +2] s/24h ».assure la marque dans son communiqué
L’ajout (entre le mouvement de base et le module de chronographe) d’un mécanisme de rattrapante, particulièrement gourmand en énergie, a représenté un véritable défi pour les ingénieurs de la manufacture.
« Vraie prouesse de miniaturisation et de maîtrise des forces subies par les minuscules composants, elle se distingue par sa construction d’une extrême complexité et densité –avec notamment quatre aiguilles centrales concentriques aux axes particulièrement longs–, tout en respectant l’intégralité des exigences du Poinçon Patek Philippe, dont les critères de précision de marche, renforcés en 2024, de [-1; +2] s/24h ».assure la marque dans son communiqué
L’ajout (entre le mouvement de base et le module de chronographe) d’un mécanisme de rattrapante, particulièrement gourmand en énergie, a représenté un véritable défi pour les ingénieurs de la manufacture.
Le cahier des charges exigeait notamment que le nouveau mouvement conserva un volume le plus compact possible, avec un minimum de surépaisseur. Mission remplie : malgré les 80 composants nécessaires pour l’ajout de la fonction de rattrapante (799, contre 719 sur le calibre R CH 27 PS QI), le nouveau calibre R CHR 27 PS QI n’a vu son épaisseur augmenter que de 1,93 mm (12,28 mm contre 10,35).
Pour intégrer de manière optimale la rattrapante, les concepteurs ont choisi d’accroître les performances du mouvement en agissant sur divers plans.
Le couple du barillet a été augmenté grâce à une lame de ressort au matériau renforcé et plus épaisse et à un arbre de barillet plus petit –ce qui a permis de conserver une longueur de ressort, un nombre de tours et une réserve de marche identiques (minimum 38 heures – maximum 48 heures avec chronographe arrêté).
Cette augmentation du couple du barillet pour gérer le mécanisme de rattrapante a obligé, par effet de réaction en chaîne, à accroître l’inertie du balancier afin d’assurer une meilleure stabilité de marche en évitant les phénomènes de « rebat » (chocs au sein de l’échappement résultant d’une amplitude de balancier trop élevée).
Pour intégrer de manière optimale la rattrapante, les concepteurs ont choisi d’accroître les performances du mouvement en agissant sur divers plans.
Le couple du barillet a été augmenté grâce à une lame de ressort au matériau renforcé et plus épaisse et à un arbre de barillet plus petit –ce qui a permis de conserver une longueur de ressort, un nombre de tours et une réserve de marche identiques (minimum 38 heures – maximum 48 heures avec chronographe arrêté).
Cette augmentation du couple du barillet pour gérer le mécanisme de rattrapante a obligé, par effet de réaction en chaîne, à accroître l’inertie du balancier afin d’assurer une meilleure stabilité de marche en évitant les phénomènes de « rebat » (chocs au sein de l’échappement résultant d’une amplitude de balancier trop élevée).
Quant au mini-rotor excentré en or 22 ct, il a été remplacé par un mini-rotor en platine –un métal dont la masse supérieure a permis d’accroître le pouvoir remontant afin de réarmer sans encombre le nouveau barillet.
Pour réduire la consommation d’énergie, les constructeurs sont également intervenus au niveau du chronographe à rattrapante en développant deux innovations ayant fait l’objet de dépôts de brevets. La première concerne le système d’embrayage.
Dans un chronographe à embrayage horizontal, la connexion entre la roue des secondes et la roue de chronographe (qui porte la trotteuse) s’effectue par le biais de la roue d’embrayage actionnée par la bascule d’embrayage.
Pour éviter tout chevrotement de la trotteuse, les roues de chronographe usuelles sont équipées d’un ressort de friction exerçant un léger freinage –ce qui consomme de l’énergie.
Pour réduire la consommation d’énergie, les constructeurs sont également intervenus au niveau du chronographe à rattrapante en développant deux innovations ayant fait l’objet de dépôts de brevets. La première concerne le système d’embrayage.
Dans un chronographe à embrayage horizontal, la connexion entre la roue des secondes et la roue de chronographe (qui porte la trotteuse) s’effectue par le biais de la roue d’embrayage actionnée par la bascule d’embrayage.
Pour éviter tout chevrotement de la trotteuse, les roues de chronographe usuelles sont équipées d’un ressort de friction exerçant un léger freinage –ce qui consomme de l’énergie.
Patek Philippe a supprimé cette friction en remplaçant l’habituelle roue d’embrayage à denture classique par un système novateur de roue à rattrapage de jeu.
Fabriqué par procédé LIGA (lithographie/galvanisation/formage), ce composant en nickel-phosphore présente une géométrie d’avant-garde, avec de longues dents fendues intégrant chacune une minuscule lame-ressort de 18 microns d’épaisseur qui vient pincer les dents de la roue de chronographe, supprimant ainsi tout risque de chevrotement de la trotteuse –sans aucun besoin de réglage.
Ce principe rappelle celui de la roue à rattrapage de jeu brevetée pour l’entraînement du pignon des secondes introduite en 2019 dans le nouveau calibre de base à remontage automatique 26-330 (lancé au sein de la Calatrava Semainier référence 5212A-001).
Qui plus est, le profil des dents et des lames-ressorts a été entièrement réétudié pour s’adapter de manière optimale à un mécanisme de chronographe à embrayage horizontal, au service des performances et de la fiabilité.
Fabriqué par procédé LIGA (lithographie/galvanisation/formage), ce composant en nickel-phosphore présente une géométrie d’avant-garde, avec de longues dents fendues intégrant chacune une minuscule lame-ressort de 18 microns d’épaisseur qui vient pincer les dents de la roue de chronographe, supprimant ainsi tout risque de chevrotement de la trotteuse –sans aucun besoin de réglage.
Ce principe rappelle celui de la roue à rattrapage de jeu brevetée pour l’entraînement du pignon des secondes introduite en 2019 dans le nouveau calibre de base à remontage automatique 26-330 (lancé au sein de la Calatrava Semainier référence 5212A-001).
Qui plus est, le profil des dents et des lames-ressorts a été entièrement réétudié pour s’adapter de manière optimale à un mécanisme de chronographe à embrayage horizontal, au service des performances et de la fiabilité.
La deuxième innovation brevetée se situe au niveau du mécanisme de rattrapante, intégré sous le module de chronographe.
Dans les mécanismes de rattrapantes usuels, lorsque l’aiguille de rattrapante est stoppée (fermeture des pinces) pour lire un temps intermédiaire, le levier de rattrapante continue à rouler autour du « cœur » de chronographe –un frottement consommant de l’énergie.
Dans le nouveau système développé par PP, un mécanisme d’isolation permet de soulever ce levier afin de le désolidariser du mobile de chronographe.
On évite ainsi que l’arrêt du mobile de rattrapante n’exerce une influence sur l’amplitude du balancier –et par là même sur la fiabilité du mouvement et sur sa réserve de marche quand le chronographe est enclenché. Patek Philippe a déjà conçu des systèmes d’isolation du levier de rattrapante pour le calibre CHR 29-535 PS Q à remontage manuel en 2012 (chronographe à rattrapante et quantième perpétuel référence 5204) et le calibre CHR 29-535 PS en 2015 (chronographe à rattrapante référence 5370).
Sur la nouvelle référence 5308G-001, la construction a été entièrement revue afin de réduire autant que possible l’épaisseur du mécanisme d’isolation grâce à un mode de fonctionnement concentrique à double levier.
Dans les mécanismes de rattrapantes usuels, lorsque l’aiguille de rattrapante est stoppée (fermeture des pinces) pour lire un temps intermédiaire, le levier de rattrapante continue à rouler autour du « cœur » de chronographe –un frottement consommant de l’énergie.
Dans le nouveau système développé par PP, un mécanisme d’isolation permet de soulever ce levier afin de le désolidariser du mobile de chronographe.
On évite ainsi que l’arrêt du mobile de rattrapante n’exerce une influence sur l’amplitude du balancier –et par là même sur la fiabilité du mouvement et sur sa réserve de marche quand le chronographe est enclenché. Patek Philippe a déjà conçu des systèmes d’isolation du levier de rattrapante pour le calibre CHR 29-535 PS Q à remontage manuel en 2012 (chronographe à rattrapante et quantième perpétuel référence 5204) et le calibre CHR 29-535 PS en 2015 (chronographe à rattrapante référence 5370).
Sur la nouvelle référence 5308G-001, la construction a été entièrement revue afin de réduire autant que possible l’épaisseur du mécanisme d’isolation grâce à un mode de fonctionnement concentrique à double levier.
Le chronographe monopoussoir à roue à colonnes et embrayage horizontal, avec mécanisme doté d’une construction particulièrement mince, possède des compteurs 60 minutes à 3h et 12 heures à 9h. Son unique poussoir à 2h permet d’activer successivement les fonctions de mise en marche, arrêt et remise à zéro (chronographe trois temps).
La rattrapante, équipée de sa propre roue à colonnes, est pilotée par le poussoir situé à 4h. Une pression sur ce poussoir stoppe la rattrapante, la suivante la relance pour qu’elle rattrape la trotteuse.
Ce processus d’arrêt et redémarrage de la rattrapante peut être répété autant de fois que l’on veut pendant que la trotteuse de chronographe est en marche. À la fin des mesures, l’utilisateur se sert du poussoir à 2h pour arrêter conjointement les deux aiguilles, puis les remettre à zéro.
La répétition minutes sur deux timbres classiques offre la qualité de son légendaire des montres à sonneries Patek Philippe.
Ce système très sophistiqué de minuscules râteaux, limaçons, marteaux et timbres, activé par le verrou logé dans la carrure à 9h, sonne à la demande les heures sur le timbre grave, les quarts par une alternance de coups (notes aiguës et graves) et les minutes écoulées depuis le dernier quart sur le timbre aigu.
La rattrapante, équipée de sa propre roue à colonnes, est pilotée par le poussoir situé à 4h. Une pression sur ce poussoir stoppe la rattrapante, la suivante la relance pour qu’elle rattrape la trotteuse.
Ce processus d’arrêt et redémarrage de la rattrapante peut être répété autant de fois que l’on veut pendant que la trotteuse de chronographe est en marche. À la fin des mesures, l’utilisateur se sert du poussoir à 2h pour arrêter conjointement les deux aiguilles, puis les remettre à zéro.
La répétition minutes sur deux timbres classiques offre la qualité de son légendaire des montres à sonneries Patek Philippe.
Ce système très sophistiqué de minuscules râteaux, limaçons, marteaux et timbres, activé par le verrou logé dans la carrure à 9h, sonne à la demande les heures sur le timbre grave, les quarts par une alternance de coups (notes aiguës et graves) et les minutes écoulées depuis le dernier quart sur le timbre aigu.
Il faut une grande expérience, de la dextérité et une oreille musicale parfaitement exercée pour obtenir ce « son Patek Philippe » très recherché par les connaisseurs. Thierry Stern, président de la manufacture, écoute personnellement la sonnerie de chaque montre à répétition minutes sortant des ateliers avant de décider si elle pourra être livrée à son heureux propriétaire.
Le quantième perpétuel instantané à affichage par guichets, recourt au même mécanisme exclusif, couronné par deux brevets, introduit en 2008 dans la référence 5207, puis repris en 2011 dans la référence 5208.
Ce système mobilisant à lui seul 220 des 799 pièces composant le mouvement assure des sauts des indications en 30 millisecondes dans les quatre guichets jour/date/mois/année bissextile, y compris avec une réserve de marche résiduelle de dix heures.
La tâche a été rendue encore plus complexe par l’utilisation d’un affichage par disques, car le mécanisme doit mettre en mouvement des masses nettement plus importantes qu’avec des indications par aiguilles.
L’affichage instantané exige une parfaite maîtrise de l’énergie pour retenir les disques, puis les relâcher d’un seul coup. Une grande bascule en 15 pièces, dont certaines mobiles, (premier brevet) garantit un saut précis de tous les affichages au même instant.
Une construction avec deux ressorts-sautoirs complémentaires agissant dans des directions opposées (second brevet) garantit que l’énergie déployée pour chaque changement reste constante, malgré de grandes différences dans les angles de déplacement –du saut d’un jour à la fin des mois de 31 jours au saut de quatre jours à la fin du mois de février des années non bissextiles.
On évite ainsi des sauts incomplets par manque de puissance ou des indications sautant trop loin en raison d’un surplus d’énergie.
Cette montre est dotée d’un cadran bleu glacier « soleil » rehaussé par des index appliques et aiguilles « dauphine » facettées en or gris métallisé bleu. L’accent a été mis sur la lisibilité afin que s’affichent en toute clarté les treize indications pilotées par le calibre R CHR 27 PS QI.
Le jour, la date et le mois du quantième perpétuel apparaissent dans trois guichets en arc de cercle entre 10h et 2h dotés d’un cadre rapporté en or gris métallisé bleu –dont un guichet légèrement plus grand pour la date, l’information la plus importante.
Ces affichages calendaires sont complétés par les deux guichets ronds de l’indication jour/nuit à 8h et du cycle des années bissextiles à 4h –des éléments indispensables pour le réglage du calendrier.
Pour abriter cette mécanique d’exception, Patek Philippe a choisi l’or gris. Doté du même design et du même diamètre (42 mm) que celui de la référence 5208, ce boîtier entièrement poli à la main, se démarque par sa lunette concave et ses attaches de bracelet ajourées.
La montre (non étanche) est livrée avec deux fonds interchangeables, l’un en verre saphir, l’autre en or gris. Son allure est complétée par un bracelet en alligator bleu marine brillant équipé d’une nouvelle boucle déployante trois lames brevetée en or gris.
*Réserve de marche : Avec chronographe arrêté : min. 38 heures – max. 48 heures.
Le quantième perpétuel instantané à affichage par guichets, recourt au même mécanisme exclusif, couronné par deux brevets, introduit en 2008 dans la référence 5207, puis repris en 2011 dans la référence 5208.
Ce système mobilisant à lui seul 220 des 799 pièces composant le mouvement assure des sauts des indications en 30 millisecondes dans les quatre guichets jour/date/mois/année bissextile, y compris avec une réserve de marche résiduelle de dix heures.
La tâche a été rendue encore plus complexe par l’utilisation d’un affichage par disques, car le mécanisme doit mettre en mouvement des masses nettement plus importantes qu’avec des indications par aiguilles.
L’affichage instantané exige une parfaite maîtrise de l’énergie pour retenir les disques, puis les relâcher d’un seul coup. Une grande bascule en 15 pièces, dont certaines mobiles, (premier brevet) garantit un saut précis de tous les affichages au même instant.
Une construction avec deux ressorts-sautoirs complémentaires agissant dans des directions opposées (second brevet) garantit que l’énergie déployée pour chaque changement reste constante, malgré de grandes différences dans les angles de déplacement –du saut d’un jour à la fin des mois de 31 jours au saut de quatre jours à la fin du mois de février des années non bissextiles.
On évite ainsi des sauts incomplets par manque de puissance ou des indications sautant trop loin en raison d’un surplus d’énergie.
Cette montre est dotée d’un cadran bleu glacier « soleil » rehaussé par des index appliques et aiguilles « dauphine » facettées en or gris métallisé bleu. L’accent a été mis sur la lisibilité afin que s’affichent en toute clarté les treize indications pilotées par le calibre R CHR 27 PS QI.
Le jour, la date et le mois du quantième perpétuel apparaissent dans trois guichets en arc de cercle entre 10h et 2h dotés d’un cadre rapporté en or gris métallisé bleu –dont un guichet légèrement plus grand pour la date, l’information la plus importante.
Ces affichages calendaires sont complétés par les deux guichets ronds de l’indication jour/nuit à 8h et du cycle des années bissextiles à 4h –des éléments indispensables pour le réglage du calendrier.
Pour abriter cette mécanique d’exception, Patek Philippe a choisi l’or gris. Doté du même design et du même diamètre (42 mm) que celui de la référence 5208, ce boîtier entièrement poli à la main, se démarque par sa lunette concave et ses attaches de bracelet ajourées.
La montre (non étanche) est livrée avec deux fonds interchangeables, l’un en verre saphir, l’autre en or gris. Son allure est complétée par un bracelet en alligator bleu marine brillant équipé d’une nouvelle boucle déployante trois lames brevetée en or gris.
*Réserve de marche : Avec chronographe arrêté : min. 38 heures – max. 48 heures.