Grande complication classique par excellence, le QP a toujours occupé une place de choix au sein des collections Patek Philippe. On se souvient que la manufacture genevoise s’était notamment illustrée en créant, en 1925, la première montre-bracelet dotée de cette fonction très sophistiquée (mouvement N° 97 975, montre exposée au Patek Philippe Museum de Genève, N° P-72).
Au fil du temps, les QP Patek Philippe ont présenté une grande variété de designs en fonction des types d’affichages (aiguilles ou guichets) et de leur disposition sur le cadran. Ainsi, les modèles équipés du fameux calibre 240 Q extra-plat à remontage automatique, telle la référence 5327, se distinguent par leurs indications du jour, de la date et du mois par aiguilles dans trois cadrans auxiliaires.
Le calibre automatique 324 S Q, animant par exemple la référence 5320, perpétue un autre visage traditionnel des QP, avec un double guichet jour/mois à 12h et un cadran auxiliaire à 6h mariant quantième à aiguille et guichet des phases de lune.
Quant au calibre 324 S QR, battant notamment au sein de la référence 5160, il se démarque par une complication supplémentaire, l’affichage de la date par aiguille rétrograde sur un arc de cercle allant de 8h à 4h, complété par deux guichets pour le jour à 9h et le mois à 3h.
Avec le lancement de la référence 5236P-001 cette année, Patek Philippe propose un nouveau visage au QP. Cette montre présente en effet un mode d’affichage inédit au moyen d’un grand guichet regroupant sur un même niveau les indications jour-date-mois à 12h.
Au fil du temps, les QP Patek Philippe ont présenté une grande variété de designs en fonction des types d’affichages (aiguilles ou guichets) et de leur disposition sur le cadran. Ainsi, les modèles équipés du fameux calibre 240 Q extra-plat à remontage automatique, telle la référence 5327, se distinguent par leurs indications du jour, de la date et du mois par aiguilles dans trois cadrans auxiliaires.
Le calibre automatique 324 S Q, animant par exemple la référence 5320, perpétue un autre visage traditionnel des QP, avec un double guichet jour/mois à 12h et un cadran auxiliaire à 6h mariant quantième à aiguille et guichet des phases de lune.
Quant au calibre 324 S QR, battant notamment au sein de la référence 5160, il se démarque par une complication supplémentaire, l’affichage de la date par aiguille rétrograde sur un arc de cercle allant de 8h à 4h, complété par deux guichets pour le jour à 9h et le mois à 3h.
Avec le lancement de la référence 5236P-001 cette année, Patek Philippe propose un nouveau visage au QP. Cette montre présente en effet un mode d’affichage inédit au moyen d’un grand guichet regroupant sur un même niveau les indications jour-date-mois à 12h.
Ce type de guichet « panoramique » n’est pas entièrement nouveau dans les collections de la maison. Au cours de son histoire, la manufacture a déjà produit pour le marché américain des montres de poche présentant ce style d’affichage en ligne. En effet, les clients du Nouveau Monde voulaient pouvoir lire en un coup d’œil les indications de leur quantième perpétuel.
On trouve un exemple de ces garde-temps au sein Patek Philippe Museum avec une montre de poche de 1972 (N° P-1450) dotée d’un « calendrier américain » (mois-date-jour). Mais l’affichage du quantième perpétuel en ligne tel qu’il apparaît sur la nouvelle référence 5236P-001 n’avait encore jamais été mis à l’honneur sur une montre-bracelet de la manufacture.
Pour réaliser cette prouesse, Patek Philippe a dû relever de nouveaux défis techniques. Afin de garantir une lisibilité optimale, avec des affichages en ligne les plus grands possible, les concepteurs ont reçu la mission de développer un système comportant deux disques pour la date, le premier pour les dizaines, le second pour les unités.
Les indications calendaires sont donc fournies par un total de quatre disques –un pour le jour, deux pour la date, un pour le mois– parfaitement alignés sur un même plan. Un seul disque de date avec les 31 chiffres du quantième aurait présenté des indications trop petites, donc moins lisibles.
On trouve un exemple de ces garde-temps au sein Patek Philippe Museum avec une montre de poche de 1972 (N° P-1450) dotée d’un « calendrier américain » (mois-date-jour). Mais l’affichage du quantième perpétuel en ligne tel qu’il apparaît sur la nouvelle référence 5236P-001 n’avait encore jamais été mis à l’honneur sur une montre-bracelet de la manufacture.
Pour réaliser cette prouesse, Patek Philippe a dû relever de nouveaux défis techniques. Afin de garantir une lisibilité optimale, avec des affichages en ligne les plus grands possible, les concepteurs ont reçu la mission de développer un système comportant deux disques pour la date, le premier pour les dizaines, le second pour les unités.
Les indications calendaires sont donc fournies par un total de quatre disques –un pour le jour, deux pour la date, un pour le mois– parfaitement alignés sur un même plan. Un seul disque de date avec les 31 chiffres du quantième aurait présenté des indications trop petites, donc moins lisibles.
En accord avec l’un des principes essentiels de la manufacture, consigné dans les exigences du Poinçon Patek Philippe, cette complexité devait être logée dans un minimum de diamètre et d’épaisseur, tout en offrant un maximum de fiabilité à long terme.
Les horlogers se sont baser sur le calibre 31-260 REG QA, lancé en 2011 dans le Régulateur à Quantième Annuel référence 5235, un mouvement automatique se distinguant par sa construction de base d’une grande finesse (grâce notamment à un mini-rotor excentré), avec petite seconde à 6h.
Tout en conservant le même diamètre et la même épaisseur au niveau du mouvement de base (31,74x2,60 mm, d’où la désignation 31-260), les concepteurs du nouveau calibre 31-260 PS QL (PS pour « petite seconde », QL pour « quantième perpétuel en ligne ») l’ont entièrement retravaillé en intégrant les dernières avancées techniques de la manufacture.
Pour qu’il soit à même d’entraîner le quantième perpétuel, un type de mécanisme particulièrement énergivore, le mouvement a été en quelque sorte « boosté ». Ainsi, le couple du barillet a été augmenté de 20% et le pouvoir remontant du mini-rotor renforcé grâce à l’utilisation de platine, un métal présentant une masse supérieure à l’or 22 ct utilisé d’ordinaire pour les mini-rotors PP.
La fréquence est quant à elle, passée de 3,2 à 4 Hz –ce qui améliore la stabilité de marche et facilite le réglage aux tolérances de précision du Poinçon Patek Philippe.
Les horlogers se sont baser sur le calibre 31-260 REG QA, lancé en 2011 dans le Régulateur à Quantième Annuel référence 5235, un mouvement automatique se distinguant par sa construction de base d’une grande finesse (grâce notamment à un mini-rotor excentré), avec petite seconde à 6h.
Tout en conservant le même diamètre et la même épaisseur au niveau du mouvement de base (31,74x2,60 mm, d’où la désignation 31-260), les concepteurs du nouveau calibre 31-260 PS QL (PS pour « petite seconde », QL pour « quantième perpétuel en ligne ») l’ont entièrement retravaillé en intégrant les dernières avancées techniques de la manufacture.
Pour qu’il soit à même d’entraîner le quantième perpétuel, un type de mécanisme particulièrement énergivore, le mouvement a été en quelque sorte « boosté ». Ainsi, le couple du barillet a été augmenté de 20% et le pouvoir remontant du mini-rotor renforcé grâce à l’utilisation de platine, un métal présentant une masse supérieure à l’or 22 ct utilisé d’ordinaire pour les mini-rotors PP.
La fréquence est quant à elle, passée de 3,2 à 4 Hz –ce qui améliore la stabilité de marche et facilite le réglage aux tolérances de précision du Poinçon Patek Philippe.
Ce calibre d’une réserve de marche d’une quarantaine d’heures environ, a également été doté d’une roue de réduction permettant de débrayer le remontage automatique lors du remontage manuel et de limiter ainsi l’usure –une innovation brevetée par Patek Philippe en 2019. L’esthétique du mouvement a par ailleurs été retravaillée avec la création de deux ponts distincts pour l’échappement et la seconde.
A noter que cette disposition complique la tâche des constructeurs mais assure une meilleure visibilité sur les rouages du mouvement de base lorsqu’on admire son architecture et ses finitions à travers le fond saphir transparent (interchangeable avec un fond plein en platine).
Le mécanisme de QP (avec came de 12 mois dotée d’un satellite pour le mois de février) se présente sous la forme d’un module additionnel prenant place sur une platine spécialement conçue à cet effet – une solution préférée, dans ce cas, à un mécanisme semi-intégré afin de limiter l’épaisseur totale du calibre.
La connexion du calendrier avec le mouvement de base s’effectue par le biais d’une roue supplémentaire venant engrener avec la chaussée (pignon commandant la minuterie). Cette deuxième roue des minutes pivotant entre pierres, et engrenant avec une roue 24h placée elle aussi entre pierres, garantit un rendement optimum.
Mais l’aspect le plus novateur réside dans le système d’affichage en ligne au moyen de quatre disques, qui doit à la fois assurer une lisibilité optimale, consommer un minimum d’énergie et offrir une fiabilité irréprochable.
A noter que cette disposition complique la tâche des constructeurs mais assure une meilleure visibilité sur les rouages du mouvement de base lorsqu’on admire son architecture et ses finitions à travers le fond saphir transparent (interchangeable avec un fond plein en platine).
Le mécanisme de QP (avec came de 12 mois dotée d’un satellite pour le mois de février) se présente sous la forme d’un module additionnel prenant place sur une platine spécialement conçue à cet effet – une solution préférée, dans ce cas, à un mécanisme semi-intégré afin de limiter l’épaisseur totale du calibre.
La connexion du calendrier avec le mouvement de base s’effectue par le biais d’une roue supplémentaire venant engrener avec la chaussée (pignon commandant la minuterie). Cette deuxième roue des minutes pivotant entre pierres, et engrenant avec une roue 24h placée elle aussi entre pierres, garantit un rendement optimum.
Mais l’aspect le plus novateur réside dans le système d’affichage en ligne au moyen de quatre disques, qui doit à la fois assurer une lisibilité optimale, consommer un minimum d’énergie et offrir une fiabilité irréprochable.
Ce dispositif a exigé à lui seul l’ajout de 118 composants par rapport à un affichage de quantième perpétuel classique – dont plusieurs ponts et de multiples rouages entièrement empierrés, donc moins énergivores, notamment au niveau de l’entraînement des deux disques de la date.
Pour que toutes les indications apparaissent sur le même plan, sans aucune superposition, les constructeurs de Patek Philippe ont développé un système d’affichage composé de deux « doubles roulements à billes coplanaires » qui a fait l’objet d’un dépôt de brevet.
La sécurité au niveau de l’affichage de la date ainsi que la synchronisation entre les deux disques ont été renforcées par un système « anti-double saut » pour les unités évitant tout second passage de la date en cas de choc ou lors d’une correction (deuxième dépôt de brevet).
Quant au passage du 31 au 1er du mois suivant, il a fait l’objet d’un troisième dépôt de brevet pour un mécanisme permettant à l’unité de rester en place, grâce notamment à une étoile de 31 sur laquelle ont été enlevées deux dents.
Les changements d’indications calendaires s’effectuent de manière « traînante » (progressive). Les affichages en ligne du jour, de la date et du mois sont complétés par deux petits guichets ronds, l’un à 4h pour le cycle des années bissextiles, l’autre à 8h pour l’indication jour/nuit –deux affichages très utiles pour le réglage du calendrier.
Pour que toutes les indications apparaissent sur le même plan, sans aucune superposition, les constructeurs de Patek Philippe ont développé un système d’affichage composé de deux « doubles roulements à billes coplanaires » qui a fait l’objet d’un dépôt de brevet.
La sécurité au niveau de l’affichage de la date ainsi que la synchronisation entre les deux disques ont été renforcées par un système « anti-double saut » pour les unités évitant tout second passage de la date en cas de choc ou lors d’une correction (deuxième dépôt de brevet).
Quant au passage du 31 au 1er du mois suivant, il a fait l’objet d’un troisième dépôt de brevet pour un mécanisme permettant à l’unité de rester en place, grâce notamment à une étoile de 31 sur laquelle ont été enlevées deux dents.
Les changements d’indications calendaires s’effectuent de manière « traînante » (progressive). Les affichages en ligne du jour, de la date et du mois sont complétés par deux petits guichets ronds, l’un à 4h pour le cycle des années bissextiles, l’autre à 8h pour l’indication jour/nuit –deux affichages très utiles pour le réglage du calendrier.
Les phases de Lune, composante incontournable des QP Patek Philippe, s’affichent avec précision dans un guichet au centre de la petite seconde à 6h. Pour simplifier les réglages, les trois correcteurs du jour, de la date et du mois sont logés dans le flanc du boîtier entre 9h et 2h, dans le même ordre que les indications correspondantes, tandis que celui des phases de Lune est placé à 8h. Livré avec un crayon de fonction en bois d’ébène et or gris pour les réglages.
Le cadran en laiton laqué bleu dégradé (fumé), formant une belle harmonie avec l’éclat du platine, est animé par un fin satinage vertical jouant avec la lumière ainsi que par un dégradé de noir à la périphérie. Le temps est rythmé par de fins index appliques et aiguilles de type « bâton » en or gris, tandis que la note technique de la minuterie « chemin de fer » est reprise en écho par l’échelle de la petite seconde à 6h. Les trois affichages jour-date-mois en ligne se détachent avec une grande netteté en bleu sur fond blanc.
Au niveau de l’habillage, la nouvelle référence 5236P-001 en platine s’inspire également du Régulateur à Quantième Annuel référence 5235, avec un boîtier très sobre de 41,3 mm d’une lunette en biseau.
Les attaches de bracelet légèrement inclinées prolongent l’élan de la lunette biseautée, tout en améliorant le confort au poignet. Comme sur la plupart des modèles Patek Philippe en platine, la carrure est sertie d’un diamant à 6h. Un bracelet en alligator bleu marine, avec boucle déployante en platine, vient compléter cette pièce d’exception.
Le cadran en laiton laqué bleu dégradé (fumé), formant une belle harmonie avec l’éclat du platine, est animé par un fin satinage vertical jouant avec la lumière ainsi que par un dégradé de noir à la périphérie. Le temps est rythmé par de fins index appliques et aiguilles de type « bâton » en or gris, tandis que la note technique de la minuterie « chemin de fer » est reprise en écho par l’échelle de la petite seconde à 6h. Les trois affichages jour-date-mois en ligne se détachent avec une grande netteté en bleu sur fond blanc.
Au niveau de l’habillage, la nouvelle référence 5236P-001 en platine s’inspire également du Régulateur à Quantième Annuel référence 5235, avec un boîtier très sobre de 41,3 mm d’une lunette en biseau.
Les attaches de bracelet légèrement inclinées prolongent l’élan de la lunette biseautée, tout en améliorant le confort au poignet. Comme sur la plupart des modèles Patek Philippe en platine, la carrure est sertie d’un diamant à 6h. Un bracelet en alligator bleu marine, avec boucle déployante en platine, vient compléter cette pièce d’exception.