Patek Philippe : son Régulateur à Quantième annuel passe à l'or rose


Juin 2011 : Patek Philippe présentait son Régulateur à quantième annuel en or gris. Un modèle unique et relativement atypique au sein des collections de la manufacture genevoise. Cette référence sort aujourd’hui de catalogue pour laisser place à une version en or rose avec cadran deux tons graphite-noir ébène.


L’été 2011 a vu l’arrivée d’un Régulateur QA au sein des collections Patek Philippe. Une montre unique au sein du catalogue de la manufacture genevoise.
 
Cette année, PP revisite le style de son Régulateur à Quantième Annuel référence 5235 en l’habillant d’or rose marié à un cadran deux tons graphite-noir ébène, avec décor satiné vertical. Par la même occasion, la référence en or gris sort de catalogue, avis aux collectionneurs.
 
Ce garde-temps Patek Philippe est doté d’un boitier de 40.5 mm (étanche 30m/épaisseur 10 mm) en or rose et d’un mouvement extra-plat à microrotor et d’une réserve de marche de 60 heures !
 
Rappelons qu’en 2011, il s’agissait de la toute première montre-bracelet de la marque à être dotée d’un cadran de type « régulateur », avec grande aiguille centrale des minutes, cadran auxiliaire des heures à 12h et petite seconde à 6h. Dans cette nouvelle version, le cadran s’affiche en tons graphite et noir ébène avec satiné vertical et décalqué blanc.

La configuration inhabituelle de son cadran –grande aiguille centrale des minutes, petit affichage des heures à 12h, petite seconde à 6h– est un hommage aux horloges de précision appelées « régulateurs » qui, durant plus de deux cents ans, ont servi à afficher le temps exact dans les ateliers d’horlogerie des manufactures et les observatoires, avant d’être détrônées par les instruments d’étalonnage pilotés par quartz ou par radio.
 
A l’époque, les horlogers chargés de régler les montres avaient un absolu besoin de voir en tout temps l’aiguille des secondes sur l’horloge de référence ; c’est pourquoi l’affichage des heures fut placé dans un petit cadran auxiliaire où son aiguille ne pouvait pas masquer partiellement le cadran des secondes.
 
Parmi les meilleurs exemples de ce type d’horloges figure un régulateur Patek Philippe & Co., datant du début du 20ème siècle, qui jouit paisiblement de sa retraite depuis de nombreuses années en battant très exactement la seconde dans le bureau du président d’honneur de la manufacture Philippe Stern...

Le calibre 31-260 REG QA à remontage automatique, conçu spécialement pour ce modèle (visible à travers le fond saphir), se distingue par son organe réglant high-tech intégrant un échappement Pulsomax et un spiral Spiromax en Silinvar –deux développements du département « Patek Philippe Advanced Research ». Sa fréquence atteint 23 040 A/h (soit 3,2 Hz), tout en augmentant la réserve de marche à 60h.
 
Comme tous les mouvements automatiques de la manufacture, le calibre 31-260 REG QA peut également être remonté à la main. Mais son mécanisme de remontage manuel est débrayé lorsque le remontage automatique est en fonction.

Ce système permet d’accroître les performances de remontage tout en réduisant l’usure. La roue de la couronne destinée au remontage manuel a reçu, par ailleurs, une nouvelle denture qui limite l’usure, élève le rendement et optimise la sensation au toucher.
 
Le micro-rotor en or 22 carats intégré dans la platine a gagné 0,3 mm d’épaisseur par rapport à celui du calibre 240, ce qui accroît sa masse et ses performances de remontage. Sans parler de son décor de Côtes de Genève circulaires, particulièrement élégant.

Depuis son lancement en 1996, la complication QA de chez PO, s’est imposée comme l’un des best-sellers de la manufacture genevoise. Rappelons que cela permet d’afficher dans trois guichets de dimensions généreuses le jour, le mois et la date, en tenant compte automatiquement des longueurs des mois de 30 et 31 jours; il ne nécessite donc qu’une seule correction par an –le 1er mars.
 
Le calibre de base équipé de ce module de calendrier porte la désignation 31-260 REG QA. Il compte 320 composants (181 pour le mouvement de base, 139 pour le quantième annuel), est épais de 5,08 mm (2,60 mm pour le mouvement de base, 2,48 mm pour le quantième annuel) et mesure 33 mm de diamètre (31,74 mm pour le mouvement de base, 33 mm pour le quantième annuel).

La construction classique en trois pièces du boitier, avec lunette, carrure et fond en or rose 18 carats, est fidèle au principe du Bauhaus « la forme est dictée par la fonction » (form follows function). La lunette biseautée présente un profil plat. La carrure a reçu des finitions « satiné horizontal » s’harmonisant à la perfection avec le cadran satiné. Les attaches de bracelet légèrement inclinées prolongent l’esthétique de la lunette biseautée, tout en améliorant le confort au poignet.
 
La référence 5235 est équipée d’un bracelet en alligator noir mat avec écailles carrées cousu main, taillé dans les parties les plus nobles des peaux. La boucle à ardillon classique en or rose est ornée d’une signature Patek Philippe gravée.


Montres-de-luxe.com | Publié le 15 Avril 2019 | Lu 4294 fois

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