A la mi-novembre, Patek Philippe a ainsi dévoilé ses nouveaux salons genevois. La marque rappelle dans un communiqué que « cette inauguration fait suite à deux événements majeurs pour la manufacture genevoise, à savoir l'édification de son centre de production ultramoderne de Plan-les-Ouates en 1996 et la création du Patek Philippe Museum en 2001 ».
De fait, la rénovation du siège historique de l'entreprise, situé entre la rue du Rhône et le quai Général-Guisan, constitue un nouveau témoignage de la volonté de Patek Philippe « d'offrir à ses clients un environnement d’exception, à la hauteur de l’excellence de ses garde-temps ».
Bien des surprises attendent les futurs visiteurs de ce lieu emblématique, aujourd’hui classé monument historique. Conçu jusque dans ses moindres détails comme un hymne à l’art horloger authentique, qui seul sait conjuguer tradition et dynamisme technologique, il allie respect de la dimension historique et innovations audacieuses, dans un écrin visant à éveiller les cinq sens.
De fait, la rénovation du siège historique de l'entreprise, situé entre la rue du Rhône et le quai Général-Guisan, constitue un nouveau témoignage de la volonté de Patek Philippe « d'offrir à ses clients un environnement d’exception, à la hauteur de l’excellence de ses garde-temps ».
Bien des surprises attendent les futurs visiteurs de ce lieu emblématique, aujourd’hui classé monument historique. Conçu jusque dans ses moindres détails comme un hymne à l’art horloger authentique, qui seul sait conjuguer tradition et dynamisme technologique, il allie respect de la dimension historique et innovations audacieuses, dans un écrin visant à éveiller les cinq sens.
Les clients pourront ainsi découvrir: un espace de vente agrandi, désormais établi sur deux niveaux, la minutieuse restauration du salon historique Napoléon III, l’aménagement aux étages supérieurs d’espaces modulables destinés à des expositions et événements ponctuels (avec vue imprenable sur la rade genevoise et ses paysages environnants) et, côté rue du Rhône où se trouve l’entrée, cinq vitrines élaborées selon une scénographie inspirée de l’art lyrique – par lequel Patek Philippe scelle un nouveau partenariat culturel avec le Grand Théâtre de Genève.
Afin de souligner l’importance de cette inauguration, une exposition intitulée "Tableaux du Léman" se tient aux 4ème et 5ème étages des Salons Patek Philippe, du 20 novembre au 3 février, dévoilant quelque 160 paysages du Lac Léman qui, datant de 1880 à 1950, ont été personnellement choisis par Philippe Stern, président de Patek Philippe. L’exposition est ouverte au public tous les lundis, jeudis et samedis de 14h à 17h.
De nombreux talents ont été appelés à collaborer pour la restauration des Salons Patek Philippe, du spécialiste en cuirs de Cordoue au restaurateur des luminaires du Château de Versailles en passant par le chef décorateur et collaborateur régulier d’une grande chorégraphe. La direction a même fait appel à l’art du parfumeur genevois Daniel André, afin de créer un parfum unique chargé de diffuser, sur les lieux, l’identité d’une marque dédiée à l’excellence.
Rappelons que c’est en 1853 que Patek Philippe s’est installé dans le bâtiment qui accueille aujourd’hui ses Salons rénovés. Fondée en 1839, la manufacture avait en effet connu un tel développement durant ses quatorze premières années d'activité qu’il lui a fallu déménager du quai des Bergues, sur la rive opposée du Rhône, où elle avait d’abord élu domicile.
Afin de souligner l’importance de cette inauguration, une exposition intitulée "Tableaux du Léman" se tient aux 4ème et 5ème étages des Salons Patek Philippe, du 20 novembre au 3 février, dévoilant quelque 160 paysages du Lac Léman qui, datant de 1880 à 1950, ont été personnellement choisis par Philippe Stern, président de Patek Philippe. L’exposition est ouverte au public tous les lundis, jeudis et samedis de 14h à 17h.
De nombreux talents ont été appelés à collaborer pour la restauration des Salons Patek Philippe, du spécialiste en cuirs de Cordoue au restaurateur des luminaires du Château de Versailles en passant par le chef décorateur et collaborateur régulier d’une grande chorégraphe. La direction a même fait appel à l’art du parfumeur genevois Daniel André, afin de créer un parfum unique chargé de diffuser, sur les lieux, l’identité d’une marque dédiée à l’excellence.
Rappelons que c’est en 1853 que Patek Philippe s’est installé dans le bâtiment qui accueille aujourd’hui ses Salons rénovés. Fondée en 1839, la manufacture avait en effet connu un tel développement durant ses quatorze premières années d'activité qu’il lui a fallu déménager du quai des Bergues, sur la rive opposée du Rhône, où elle avait d’abord élu domicile.
Pourtant, après 38 ans passés quai Général-Guisan (originellement baptisé Grand-Quai), Patek Philippe, victime de son succès, s'est senti à nouveau à l’étroit et a envisagé de conséquents travaux de réaménagement. A cet effet, l’immeuble a été racheté à ses propriétaires (1891) et le prestigieux architecte mandaté pour la rénovation, Jacques Elisée-Goss, maître d’oeuvre de l’Hôtel National (1875), futur Palais Wilson, et du Grand Théâtre (1876), est parvenu à convaincre la direction de Patek Philippe de reconstruire intégralement selon une conception à l’avant-garde de la technologie.
La nouvelle bâtisse de 1.200 m2 a été achevée en 1892, bénéficiant des équipements révolutionnaires qu'étaient à l’époque les génératrices électriques hydrauliques et le chauffage central permettant un réglage indépendant de la température dans chacune des pièces. On y a ajouté un étage en 1908 et profité de l'occasion pour intégrer à la façade une horloge électrique haute précision connectée à l’horloge-mère qui réglait les horloges publiques de la ville.
La nouvelle bâtisse de 1.200 m2 a été achevée en 1892, bénéficiant des équipements révolutionnaires qu'étaient à l’époque les génératrices électriques hydrauliques et le chauffage central permettant un réglage indépendant de la température dans chacune des pièces. On y a ajouté un étage en 1908 et profité de l'occasion pour intégrer à la façade une horloge électrique haute précision connectée à l’horloge-mère qui réglait les horloges publiques de la ville.
Entre 1935 et 1950, le bâtiment subit plusieurs transformations au cours desquelles s'est vu supprimée la cour intérieure reliant l’aile donnant sur la rue du Rhône à celle bordant le Grand-Quai. Ces efforts d’aménagement n'ont cependant pas empêché qu’en 1964, faute de place, le siège soit délesté de la partie production au profit d’un site nouvellement construit à la Jonction.
Le siège social et administratif abritait cependant encore quelques ateliers (fabrication joaillerie, emboîtage des montres, service après vente et restauration des pièces anciennes) et l’immeuble conservait sa vocation commerciale à travers son espace de vente ouvert sur la rue du Rhône. En 1971 a été entreprise une rénovation totale du magasin, qui bénéficia par la suite de plusieurs réaménagements et actualisations jusqu’à ce que décision soit prise, en 2003, de réorganiser entièrement l’immeuble.
Quand s’ouvre le troisième millénaire, en effet, l’intégralité de la production et de l’administration a déjà été regroupée sous le toit du site de Plan-les-Ouates à la périphérie de Genève (1996), et les pièces historiques et les archives de la manufacture réunies au Patek Philippe Museum à la rue des Vieux-Grenadiers (2001). Restait néanmoins à trouver un espace capable d’accueillir les produits Patek Philippe proposés à la vente durant la rénovation du magasin de la rue du Rhône. Ce qui fut fait en 2004, au n° 1 de la place Longemalle. Les travaux débutèrent alors en septembre de la même année.
Le siège social et administratif abritait cependant encore quelques ateliers (fabrication joaillerie, emboîtage des montres, service après vente et restauration des pièces anciennes) et l’immeuble conservait sa vocation commerciale à travers son espace de vente ouvert sur la rue du Rhône. En 1971 a été entreprise une rénovation totale du magasin, qui bénéficia par la suite de plusieurs réaménagements et actualisations jusqu’à ce que décision soit prise, en 2003, de réorganiser entièrement l’immeuble.
Quand s’ouvre le troisième millénaire, en effet, l’intégralité de la production et de l’administration a déjà été regroupée sous le toit du site de Plan-les-Ouates à la périphérie de Genève (1996), et les pièces historiques et les archives de la manufacture réunies au Patek Philippe Museum à la rue des Vieux-Grenadiers (2001). Restait néanmoins à trouver un espace capable d’accueillir les produits Patek Philippe proposés à la vente durant la rénovation du magasin de la rue du Rhône. Ce qui fut fait en 2004, au n° 1 de la place Longemalle. Les travaux débutèrent alors en septembre de la même année.
Parmi les surprises réservées par l’inauguration des nouveaux Salons Patek Philippe de la rue du Rhône, on trouve deux pièces commémoratives qui feront date dans l’histoire de l’horlogerie: la Réf. 5105 en platine et la Réf. 5565 en acier. Ces deux montres d’une rare exclusivité (la première est limitée à 100 exemplaires, la seconde à 300) trouvent leur inspiration dans le patrimoine horloger sans équivalent de Patek Philippe et incarnent, tant au niveau esthétique que technique, les valeurs pérennisées par la marque depuis sa fondation, voici 167 ans.
C’est tout l’esprit de la manufacture –tradition de bienfacture, innovation technique et style tout en élégance discrète et raffinée– que souhaite résumer « chacun de ces garde-temps dans une alliance subtile entre passé et présent qui scelle la légendaire intemporalité des produits » de cette marque.
C’est tout l’esprit de la manufacture –tradition de bienfacture, innovation technique et style tout en élégance discrète et raffinée– que souhaite résumer « chacun de ces garde-temps dans une alliance subtile entre passé et présent qui scelle la légendaire intemporalité des produits » de cette marque.