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Perrelet : quand sa Turbine se fait coupante avec seconde/seconde


Ce début d’année 2025 voit l’arrivée de l’une des toutes premières collaborations de seconde/seconde (alias Romaric André) qui, cette fois-ci, a travaillé avec la maison Perrelet et sa fameuse Turbine dont le dernier accident par sa faute remonterait à… 1777, date de la création de la marque. Edition très limitée à 25 exemplaires. Compter 5.180 euros.



Ce nouveau concept de Turbine a été imaginé par le designer français Romaric André, fondateur de seconde/seconde.
 
On le sait, ce dernier bouscule depuis quelques années déjà, le monde feutré de l’horlogerie avec ses différentes collaborations dotées de fortes doses d’humour et de décalage.
 
De Moser à Vulcain en passant par Charles Simon ou encore Louis Erard ou plus récemment Frédérique Constant. Et bien d’autres !

Avec lui, la Turbine de chez Perrelet se met en mode « warning » ! Attention, danger. Les pales de la turbine sont tranchantes et il convient donc de rester prudent. Mais pas trop d’inquiétude non plus, le dernier accident remonte à 1777, la date de création de la marque.
 
Brevetée en 2009, la technologie Turbine, qui rappelle le système de propulsion aéronautique dont elle s'inspire, est le symbole des nombreuses collections Perrelet qui portent son nom.
 
Si sa fonction est purement décorative, elle nécessite néanmoins d'être parfaitement équilibrée pour reproduire le mouvement hypnotique qui donne vie aux nombreux motifs (manga, camouflage, racing, cartes à jouer) décorant la partie inférieure des différents modèles des collections Turbine.

Plus concrètement, l'hélice en aluminium anodisé noir est montée sur cinq contrepoids en tungstène et s'anime au rythme des mouvements du poignet. Bien évidemment, plus les pales tournent vite, plus on distingue clairement le dessin qui se cache au-dessous.
 
De plus, l'effet 3D créé par le mouvement des pales donne l'impression de plonger au cœur du cadran ! Lorsque les pales tournent à pleine vitesse, l’effet est toujours bluffant !

Elles sont ici associées à un panneau jaune “Keep Hands Clear” qui prévient le porteur de leur danger potentiel ! Il fait également office de trotteuse.

Le cadran arbore par ailleurs, de grands chiffres arabes associés aux index qui ornent le tour des heures ; les aiguilles des heures et des minutes sont recouverts de Superluminova afin d'offrir une lisibilité optimale, quelle que soit la luminosité.
 
Côté mouvement, cette Turbine de 41 mm en titane de grade 2 DLC noir -étanche à 100 mètres- embarque le calibre P-331-MH à remontage automatique (4Hz) d’une réserve de marche de 42h.
 
Entièrement conçu en interne, il est fabriqué par Soprod qui, comme Perrelet, fait partie du groupe Festina. Il offre deux certifications délivrées par deux instituts indépendants, le COSC et Chronofiable (Laboratoire Dubois).
 
Le calibre peut être admiré à travers le fond en verre saphir qui révèle ses finitions : des ponts rhodiés et perlés et une masse oscillante ajourée et rhodiée, ornée du logo de la marque.

Le verre saphir arbore la phrase suivante : « I truly love art, but it will always come second. And safety first. Seconde Seconde”. Le tout se porte sur un bracelet en caoutchouc avec boucle ardillon.

Montres-de-luxe.com | Publié le 17 Février 2025 | Lu 1678 fois