Peuchère est née à Marseille. Forcément. On connait bien évidemment la signification de cette expression typiquement du Midi qui exprime la pitié ou la compassion. Mais Peuchère, c’est aussi phonétiquement « peu chère », le contraire de « très chère » ! Au sens de « ça coute un bras » !
C’est en jouant sur cette dualité que ce concept marseillais imaginé par Jean-Noël Schneider se propose de rendre un hommage à l’horlogerie suisse de manière totalement décalée. Voire même un tantinet absurde.
C’est en jouant sur cette dualité que ce concept marseillais imaginé par Jean-Noël Schneider se propose de rendre un hommage à l’horlogerie suisse de manière totalement décalée. Voire même un tantinet absurde.
« Nous respectons le prestige des marques d'origine, mais, une fois transformés, nos garde-temps ne sauraient être assimilés à des répliques ou des hommages, ce sont des pièces issues de l’industrie horlogère, modifiées de manière iconoclaste et empreintes d’une expression artistique » précise le fondateur sur son site Internet histoire ne pas avoir d’histoires avec les marques pas toujours sensibles à l’humour quand on touche à leur design et/ou leur image !
Dans la pratique, Peuchère se fournit en pièces génériques, les modifie et les détourne… Résultat ? Une Memomute qui ne sonne pas, une Submarinade qui ne plonge pas, une Slowmaster qui n’a pas été sur la Lune ou encore, prochainement, une Monacale qui ne court pas les circuits de F1.
Dans la pratique, Peuchère se fournit en pièces génériques, les modifie et les détourne… Résultat ? Une Memomute qui ne sonne pas, une Submarinade qui ne plonge pas, une Slowmaster qui n’a pas été sur la Lune ou encore, prochainement, une Monacale qui ne court pas les circuits de F1.
Chaque exemplaire de ces "ironics watches" est un original signé et reçoit la griffe de l’artiste sous forme de poisson. Forcément. Chaque montre est modifiée à la main (inscription ou graffiti). D'où une production extrêmement limitée. Et certifiée par un NFT !
« L’ironie revendiquée n’est pas un sarcasme, mais une figure de style qui délivre un autre message que celui des codes élitistes et des apparences. L’allusion au prestige n’enlève rien à l’authenticité du faux semblant » conclut Jean-Noël Schneider.
« L’ironie revendiquée n’est pas un sarcasme, mais une figure de style qui délivre un autre message que celui des codes élitistes et des apparences. L’allusion au prestige n’enlève rien à l’authenticité du faux semblant » conclut Jean-Noël Schneider.