Les métiers d’art sont très souvent mis en avant par les grandes marques de luxe. De Dior à Chanel en passant par Corum, Vacheron Constantin ou Piaget, Cartier et bien d’autres. Et c’est une bonne chose, car cela permet de faire vivre, voire survivre, des artisans qui sans ces grands noms, disparaitraient du marché et leurs savoir-faire avec !
Depuis quelques temps, la marqueterie de plumes est très tendance. Dans toutes les cultures et civilisations, l’art de la plumasserie a incarné l’appartenance à un clan, mais surtout la puissance, la virilité et même la vaillance au combat.
C’est ainsi qu’on le retrouve encore aujourd’hui sur certains couvre-chefs des uniformes de prestige... Depuis, cette technique ancestrale a bien évolué ; elle a d’ailleurs abandonné son aspect guerrier et testostéroné pour se faire féminine et délicate…
Entourée de boîtes pleines de plumes de toutes les couleurs, de toutes les tailles… la plumassière travaille comme un peintre qui choisit ses pigments et ses matériaux constitutifs. Rigoureusement sélectionnée pour sa couleur, sa densité et sa texture, choisie individuellement pour créer les effets recherchés, nettoyée à l’eau savonneuse avant d’être stabilisée à la vapeur, puis minutieusement retaillée à la main, chaque plume est enfin lissée, prête à être ordonnée, une à une selon une savante alternance de contrastes et de géométries, afin de reproduire la composition désirée avant d’être collées à plat.
Depuis quelques temps, la marqueterie de plumes est très tendance. Dans toutes les cultures et civilisations, l’art de la plumasserie a incarné l’appartenance à un clan, mais surtout la puissance, la virilité et même la vaillance au combat.
C’est ainsi qu’on le retrouve encore aujourd’hui sur certains couvre-chefs des uniformes de prestige... Depuis, cette technique ancestrale a bien évolué ; elle a d’ailleurs abandonné son aspect guerrier et testostéroné pour se faire féminine et délicate…
Entourée de boîtes pleines de plumes de toutes les couleurs, de toutes les tailles… la plumassière travaille comme un peintre qui choisit ses pigments et ses matériaux constitutifs. Rigoureusement sélectionnée pour sa couleur, sa densité et sa texture, choisie individuellement pour créer les effets recherchés, nettoyée à l’eau savonneuse avant d’être stabilisée à la vapeur, puis minutieusement retaillée à la main, chaque plume est enfin lissée, prête à être ordonnée, une à une selon une savante alternance de contrastes et de géométries, afin de reproduire la composition désirée avant d’être collées à plat.
La technique de la plumasserie miniature rejoint celle de la marqueterie. Le geste est précis, commandé par une recherche d’harmonie qui exige maîtrise technique et vision artistique. La créativité de la plumassière trouve dans la marqueterie de plumes un terrain privilégié d’expression créant ainsi un captivant poème visuel.
Ce travail de virtuose se retrouve dans cet Altiplano extra-plate en or blanc sertie de diamants battant au rythme du mouvement manuel 430P. Le cadran est composé d’un mélange de plumes de canard, de paon et de coq en partie recouvertes de feuille d’argent. Au premier regard, il y a la fascination. L’effet est hypnotique, l’illusion est parfaite.
L’oiseau mythique (le phénix) au plumage bleu-vert, symbole d’immortalité semble déployer sa roue majestueuse et radiante pour offrir au poignet sa force magnétique. A noter également le bracelet aux accents haute-couture lui-même orné de plumes.
Ce travail de virtuose se retrouve dans cet Altiplano extra-plate en or blanc sertie de diamants battant au rythme du mouvement manuel 430P. Le cadran est composé d’un mélange de plumes de canard, de paon et de coq en partie recouvertes de feuille d’argent. Au premier regard, il y a la fascination. L’effet est hypnotique, l’illusion est parfaite.
L’oiseau mythique (le phénix) au plumage bleu-vert, symbole d’immortalité semble déployer sa roue majestueuse et radiante pour offrir au poignet sa force magnétique. A noter également le bracelet aux accents haute-couture lui-même orné de plumes.
La marqueterie de plumes d'Émilie Moutard-Martin
Après cinq ans d'études de psychologie, Émilie Moutard-Martin change d'orientation. Son mémoire de Master sur l'identité sociale des artisans a en effet révélé chez la jeune femme une passion. Celle du geste associé à la création artisanale et par extension, celle de la mode et de l’horlogerie.
« Ce que j’aime dans la mode, ce sont les lignes d’une silhouette, une allure intemporelle, la relation intime au vêtement posé sur la peau, l’idée de parer tout en révélant, les matières qui éveillent les sens… et surtout, les métiers d'art associés à la mode et leurs savoir-faire qui peuvent tout aussi bien être mis en œuvre dans le domaine des arts décoratifs » explique celle qui fait partie de la petite dizaine de plumassières qui existent à ce jour en France.
C’est pendant sa formation de modiste, qu’Emilie a un coup de foudre pour les plumes, “matière organique captivante qui offre des possibilités créatives infinies”. Une fois les techniques de plumasserie maîtrisées, Émilie Moutard-Martin ouvre, en 2012, son atelier pour développer sa propre vision, celle d’objets pérennes, porteurs de sens, qui arborent l’empreinte de celui qui les a créés. Lumière et mouvement sont les maîtres-mots de son travail. La même année, la parurière plumassière reçoit le Grand Prix de la Création de la Ville de Paris dans la catégorie “Métiers d'Art".
« Ce que j’aime dans la mode, ce sont les lignes d’une silhouette, une allure intemporelle, la relation intime au vêtement posé sur la peau, l’idée de parer tout en révélant, les matières qui éveillent les sens… et surtout, les métiers d'art associés à la mode et leurs savoir-faire qui peuvent tout aussi bien être mis en œuvre dans le domaine des arts décoratifs » explique celle qui fait partie de la petite dizaine de plumassières qui existent à ce jour en France.
C’est pendant sa formation de modiste, qu’Emilie a un coup de foudre pour les plumes, “matière organique captivante qui offre des possibilités créatives infinies”. Une fois les techniques de plumasserie maîtrisées, Émilie Moutard-Martin ouvre, en 2012, son atelier pour développer sa propre vision, celle d’objets pérennes, porteurs de sens, qui arborent l’empreinte de celui qui les a créés. Lumière et mouvement sont les maîtres-mots de son travail. La même année, la parurière plumassière reçoit le Grand Prix de la Création de la Ville de Paris dans la catégorie “Métiers d'Art".