Face à la crise de l’industrie horlogère dans les années 1980 et une pression accrue sur les prix dans son segment, Pierre Lannier s'était résolu à créer un nouvel atelier horloger à… Madagascar (eh oui !) et y délocaliser une partie de sa production pour rester compétitif.
Toutefois, même dans ce contexte difficile, l’entreprise a tenu à maintenir une part de sa production en Alsace, souhaitant préserver « la maîtrise du savoir-faire horloger français et la réactivité nécessaire à son activité » assure-t-elle dans son communiqué.
Et d’ajouter : « malgré les défis liés à la délocalisation, Pierre Lannier a fait le choix de préserver l’ensemble des emplois en France. L’ensemble des collaborateurs ont été formés à de nouveaux métiers et intégrés dans les services supports tel que la comptabilité, l’accueil, ou encore l’administration des ventes et l’administratif en bureau d’études ».
Au cours des dix dernières années, sous l’impulsion de Jean-Paul Burgun et Pierre, le fondateur de la marque et son fils, la tendance s’est inversée, confirmant une volonté affirmée de revenir produire en France (une tendance constatée chez d’autres grands noms de l’horlogerie française).
Toutefois, même dans ce contexte difficile, l’entreprise a tenu à maintenir une part de sa production en Alsace, souhaitant préserver « la maîtrise du savoir-faire horloger français et la réactivité nécessaire à son activité » assure-t-elle dans son communiqué.
Et d’ajouter : « malgré les défis liés à la délocalisation, Pierre Lannier a fait le choix de préserver l’ensemble des emplois en France. L’ensemble des collaborateurs ont été formés à de nouveaux métiers et intégrés dans les services supports tel que la comptabilité, l’accueil, ou encore l’administration des ventes et l’administratif en bureau d’études ».
Au cours des dix dernières années, sous l’impulsion de Jean-Paul Burgun et Pierre, le fondateur de la marque et son fils, la tendance s’est inversée, confirmant une volonté affirmée de revenir produire en France (une tendance constatée chez d’autres grands noms de l’horlogerie française).
Alors qu’en 2015, une très large majorité (80%) de sa production était réalisée à Madagascar, l’horloger a depuis inversé la dynamique. De fait, aujourd’hui, 82% des montres Pierre Lannier sont fabriquées à Ernolsheim-lès-Saverne, ce qui reste rare dans ce segment de prix ultra-compétitif !
Selon l’AFP, à peine 2% des montres vendues en 2022 ont été fabriquées dans l'Hexagone.
« Pour Pierre Lannier, relocaliser le processus de fabrication horlogère est un défi majeur, car ce métier repose avant tout sur des gestes manuels précis et un savoir-faire artisanal, très peu enclin à l’automatisation » précise encore le communiqué de presse.
L’objectif principal de cette relocalisation n’était donc pas de mécaniser massivement les opérations, mais plutôt d’améliorer les conditions de travail, d’intégrer des équipements stratégiques pour certaines étapes clés et de préserver l’essence même de la production horlogère : l’humain.
« Une stratégie de relocalisation soutenue par l’attrait croissant du « Fabriqué en France » dans l’Hexagone et à l’international, la montée en gamme des collections et le succès des modèles automatique que l’horloger a su démocratiser » conclut la marque dans son communiqué.
Selon l’AFP, à peine 2% des montres vendues en 2022 ont été fabriquées dans l'Hexagone.
« Pour Pierre Lannier, relocaliser le processus de fabrication horlogère est un défi majeur, car ce métier repose avant tout sur des gestes manuels précis et un savoir-faire artisanal, très peu enclin à l’automatisation » précise encore le communiqué de presse.
L’objectif principal de cette relocalisation n’était donc pas de mécaniser massivement les opérations, mais plutôt d’améliorer les conditions de travail, d’intégrer des équipements stratégiques pour certaines étapes clés et de préserver l’essence même de la production horlogère : l’humain.
« Une stratégie de relocalisation soutenue par l’attrait croissant du « Fabriqué en France » dans l’Hexagone et à l’international, la montée en gamme des collections et le succès des modèles automatique que l’horloger a su démocratiser » conclut la marque dans son communiqué.
Son modèle 1977 ou les montres Edmond (marque appartenant à Pierre Lannier) par exemple.
Pour soutenir sa démarche de relocalisation, Pierre Lannier et, plus particulièrement Raphaël Plaza, directeur des opérations et son équipe, ont entamé en un projet de plus de six mois pour la modernisation de son atelier historique d'Ernolsheim-lès-Saverne.
Le principal challenge de cette modernisation fut l’optimisation de la part de travail manuel inhérente à la fabrication horlogère, tout en intégrant de nouveaux outils pour automatiser certaines étapes clés. « Ce projet a permis d'assurer un niveau de qualité encore plus élevé pour des opérations sensibles comme la pose des aiguilles ou la gravure laser » assure encore la marque dans son communiqué.
Une réorganisation des flux de production a été mise en place pour optimiser la productivité. Les travaux ont également permis de remplacer l’intégralité des postes de travail, améliorant ainsi l’ergonomie et la flexibilité des opérations, tout en maîtrisant l’isolation acoustique et thermique pour offrir un cadre de travail plus agréable.
Pierre Lannier a profité de cette modernisation pour acquérir de nouveaux équipements de pointe. L’atelier est désormais équipé d’un flux laminaire ROXER, permettant un environnement de travail totalement exempt de poussière pour l’assemblage des montres de sa marque premium 1977.
L’horloger s’est également doté d’un nouveau laser plus performant, équipé de caméras permettant le positionnement en automatique des boîtiers et autres composants avant marquage.
Entre 2022 et 2024, l’attention portée sur les outils et les process de l’atelier de production ont permis une évolution de la productivité à Ernolsheim-Lès-Saverne de 18%.
« Grâce à l’optimisation de l’atelier, Pierre Lannier peut encore pousser plus loin ses ambitions de développement de sa production en France ainsi que l’intégration de nouvelles embauches » précise encore la marque.
Avec la modernisation de son atelier historique d’Ernolsheim-lès-Saverne, Pierre Lannier réaffirme son ambition de relocaliser et de préserver son savoir-faire horloger français. La maison entend également faire rayonner son expertise à l’international, avec notamment l'arrivée en 2023 de Laura Burgun représentant la 3ème génération, en tant que directrice export.
Elle devrait jouer un rôle-clé dans l'expansion internationale de la marque qui représente aujourd’hui 15% de son chiffre d’affaires. Pierre Lannier affiche un objectif clair de réaliser 50% de son chiffre à l’export d’ici à 5 ans.
Pour soutenir sa démarche de relocalisation, Pierre Lannier et, plus particulièrement Raphaël Plaza, directeur des opérations et son équipe, ont entamé en un projet de plus de six mois pour la modernisation de son atelier historique d'Ernolsheim-lès-Saverne.
Le principal challenge de cette modernisation fut l’optimisation de la part de travail manuel inhérente à la fabrication horlogère, tout en intégrant de nouveaux outils pour automatiser certaines étapes clés. « Ce projet a permis d'assurer un niveau de qualité encore plus élevé pour des opérations sensibles comme la pose des aiguilles ou la gravure laser » assure encore la marque dans son communiqué.
Une réorganisation des flux de production a été mise en place pour optimiser la productivité. Les travaux ont également permis de remplacer l’intégralité des postes de travail, améliorant ainsi l’ergonomie et la flexibilité des opérations, tout en maîtrisant l’isolation acoustique et thermique pour offrir un cadre de travail plus agréable.
Pierre Lannier a profité de cette modernisation pour acquérir de nouveaux équipements de pointe. L’atelier est désormais équipé d’un flux laminaire ROXER, permettant un environnement de travail totalement exempt de poussière pour l’assemblage des montres de sa marque premium 1977.
L’horloger s’est également doté d’un nouveau laser plus performant, équipé de caméras permettant le positionnement en automatique des boîtiers et autres composants avant marquage.
Entre 2022 et 2024, l’attention portée sur les outils et les process de l’atelier de production ont permis une évolution de la productivité à Ernolsheim-Lès-Saverne de 18%.
« Grâce à l’optimisation de l’atelier, Pierre Lannier peut encore pousser plus loin ses ambitions de développement de sa production en France ainsi que l’intégration de nouvelles embauches » précise encore la marque.
Avec la modernisation de son atelier historique d’Ernolsheim-lès-Saverne, Pierre Lannier réaffirme son ambition de relocaliser et de préserver son savoir-faire horloger français. La maison entend également faire rayonner son expertise à l’international, avec notamment l'arrivée en 2023 de Laura Burgun représentant la 3ème génération, en tant que directrice export.
Elle devrait jouer un rôle-clé dans l'expansion internationale de la marque qui représente aujourd’hui 15% de son chiffre d’affaires. Pierre Lannier affiche un objectif clair de réaliser 50% de son chiffre à l’export d’ici à 5 ans.