Portrait de Lilian T. : de la TAG Heuer à Breguet en passant par Patek Philippe


Lilian T., trente ans, dirige une société spécialisée dans la communication online. Une boite qui « tourne » bien… Une réussite professionnelle qui lui permet aujourd’hui de pouvoir accéder à certains de ses rêves horlogers. De sa toute première « vraie » montre, une TAG Heuer Monaco à des pièces horlogères de toute première catégorie chez Patek Philippe, Lange & Söhne ou prochainement chez Breguet, le jeune entrepreneur se fait plaisir… Et il a bien raison.


Votre toute première montre ?

Ma première vraie montre de luxe fut une TAG Heuer Monaco Chrono. C’était il y a maintenant six ans et à l’époque j’avais l’impression de faire une folie. J’ai d’ailleurs mis du temps à passer à l’acte. Ce qui m’a séduit dans cette montre fut avant tout sa forme carrée que je trouvais originale et aussi l’histoire rattachée à ce modèle mythique de la marque.

Votre tout dernier achat ?

Une Lange & Söhne 1815 chrono en or rose. D’une taille parfaite (39mm), cette montre est magique au poignet. Elle possède d’ailleurs l’un des plus beaux mouvement chronographe manuel de la Haute Horlogerie, avec un effet de profondeur 3D absolument incroyable. Et en termes de finition, on voit que l’on a à faire à l’une des plus belles manufactures horlogères qui soit.

Votre prochain achat ?

Très certainement la Breguet Phase de Lune cadran email dévoilée à Bale cette année. Je la trouve très poétique, très « vintage » dans sa présentation et le cadran en émail grand feu semble magnifique. J’ai hâte de la passer au poignet pour confirmer ces impressions. Il y a également la Patek Philippe 5039, qui avec sa complication quantième perpétuel et sa lunette clou de Paris incarne parfaitement l’histoire Patek et me fait de l’œil depuis longtemps…

Etes vous plutôt un acheteur réfléchi ou compulsif ?

Les deux ! J’adore me renseigner sur un modèle avant de l’acheter, découvrir son histoire, connaitre l’opinion de personnes ayant la chance d’en posséder un. Les sites spécialisés sont d’ailleurs très utiles dans ce cas, surtout si le modèle a été lancé des années auparavant. Mais il m’est également arrivé de craquer en 24h sur une Lange 1 après l’avoir vu en vitrine.

Quels sont les trois caractéristiques pour qu'une montre vous plaise ?

Sa finition. Le gros problème quand on monte progressivement en gamme c’est que l’on ne veut plus redescendre. Ensuite, son intérêt horloger : complication et finition du mouvement. Je ne suis pas un intégriste du 100% manufacturé et je préfère de loin un mouvement non exclusif très bien conçu qu’un mouvement maison inintéressant. Enfin, sa fiabilité. Rien de plus stressant que de voir une montre dont le cœur ne veut plus battre. Le passage par le SAV est une expérience très frustrante que les maisons horlogères sous-estiment (délais interminables, rayures supplémentaires…)

Vos achats, en neuf ou d'occasion ?

Je préfère le neuf car j’aime faire mes propres rayures. Mais lorsque qu’un modèle a été arrêté et n’est plus trouvable en boutique, je n’hésite pas à aller sur de l’occasion, que je fais toujours immédiatement repolir pour lui donner une seconde vie.

Vos trois marques préférées ?

Dans l’ordre : Patek Philippe, pour l’histoire de la maison, l’exclusivité de certains modèles, les complications incroyables qui sont développées et la finition irréprochable que l’on doit attendre de la plus grande manufacture horlogère. Ensuite, Lange & Söhne, qui rate la première place du podium pour un manque d’originalité dans ses boitiers, mais qui propose une finition des mouvement à la hauteur du n°1. Et quand on sait qu’il sont repartis de zéro il y a moins de vingt ans ! Enfin, Breguet, qui propose de magnifiques complications dans des boitiers qui restent de taille raisonnable (en espérant que cela dure !), et dont la maitrise du guillochage est quasi parfaite.

Montres-de-luxe.com | Publié le 28 Juin 2011 | Lu 1963 fois

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