Le duffle-coat, késaco ? C’est un manteau droit, à capuche, assez court : trois-quarts, il couvre jusqu’à la mi-cuisse. Son nom vient d’une laine très épaisse et dense qui provenait de la ville belge de Duffel située à une dizaine de kilomètres au sud d’Anvers.
Cette laine était sans doute proche du tweed anglais car non-désuintée. La graisse animale rendait donc le vêtement plus étanche mais aussi, plus chaud !
Aujourd’hui, si on ne trouve plus de laine spécifique à la Belgique, les duffle-coats se coupent dans des laines grattées ou flanellés lourdes, entre 450 et 600 grammes au mètre.
Cette laine était sans doute proche du tweed anglais car non-désuintée. La graisse animale rendait donc le vêtement plus étanche mais aussi, plus chaud !
Aujourd’hui, si on ne trouve plus de laine spécifique à la Belgique, les duffle-coats se coupent dans des laines grattées ou flanellés lourdes, entre 450 et 600 grammes au mètre.
A l’origine, ce manteau fut adopté par les marins du début du XXème siècle. En laine rustique très chaude, le duffle-coat offrait une protection idéale contre les intempéries avec sa capuche. Ses larges poches plaquées permettaient quant à elles, d’y ranger facilement son nécessaire ; enfin, son boutonnage (3 ou 4 rangs selon sa longueur) caractéristique était facile d’utilisation, même ganté !
A ce titre, précisons que le duffle-coat se boutonnait et se boutonne encore par un système de cordelettes et de bâtonnets en bois. Sa couleur originelle était celle de la laine non teintée : beige clair.
C’est durant la Seconde Guerre mondiale que le duffle-coat fut massivement porté. La Royal Navy équipa la plupart de son corps de ce manteau pratique et économique. Le maréchal Montgomery ne le quittait pas, raison pour laquelle les Anglo-saxons nommèrent ce manteau le « Monty-Coat ».
A ce titre, précisons que le duffle-coat se boutonnait et se boutonne encore par un système de cordelettes et de bâtonnets en bois. Sa couleur originelle était celle de la laine non teintée : beige clair.
C’est durant la Seconde Guerre mondiale que le duffle-coat fut massivement porté. La Royal Navy équipa la plupart de son corps de ce manteau pratique et économique. Le maréchal Montgomery ne le quittait pas, raison pour laquelle les Anglo-saxons nommèrent ce manteau le « Monty-Coat ».
Après la guerre, dans l’Europe ruinée par le conflit, ce sont les étudiants qui s’emparèrent massivement de ce manteau puis des jeans, des canadiennes et de tout ce que les armées nord-américaines et anglo-saxonnes laissèrent derrière elles dans les stocks militaires…
À Saint-Germain-des-Prés, la jeunesse existentialiste qui dansait au Totem et au Tabou ne jurait que par les duffle-coat et les canadiennes !
La gloire du duffle-coat est à son acmé lorsque Harold et Freda Morris créent leur marque, Gloverall, à Londres en 1951. Juste après la guerre. Le couple imagine alors un manteau coloré, le Tibbett.
À Saint-Germain-des-Prés, la jeunesse existentialiste qui dansait au Totem et au Tabou ne jurait que par les duffle-coat et les canadiennes !
La gloire du duffle-coat est à son acmé lorsque Harold et Freda Morris créent leur marque, Gloverall, à Londres en 1951. Juste après la guerre. Le couple imagine alors un manteau coloré, le Tibbett.
Il s’agit en réalité d’un duffle-coat « anobli » : il est doté d’une petite capuche, il est plus proche du corps, le manteau est coupé dans des laines de ville et souvent doublé de couleurs vives. Il possède aussi des fermoirs en corne que l'on retrouve aussi au niveau des pattes de serrage aux manches.
Le modèle devient rapidement iconique dans une Europe en pleine reconstruction, surtout entre les années 1950 et 1960. Il s’avère très populaire auprès du grand public mais surtout auprès des Mods, ces adolescents de la banlieue de Londres qui stylisaient à l’extrême leur tenue.
Qu’il évoque l’univers marin ou militaire, celui de Saint-Germain-des-Prés ou de Carnaby Street, le duffle-coat est le manteau décontracté par excellence. Synonyme de jeunesse, de contre-culture et de révolte étudiante, il évoque tout un pan riche de notre histoire… Sans faire « vintage » pour autant !
Le modèle devient rapidement iconique dans une Europe en pleine reconstruction, surtout entre les années 1950 et 1960. Il s’avère très populaire auprès du grand public mais surtout auprès des Mods, ces adolescents de la banlieue de Londres qui stylisaient à l’extrême leur tenue.
Qu’il évoque l’univers marin ou militaire, celui de Saint-Germain-des-Prés ou de Carnaby Street, le duffle-coat est le manteau décontracté par excellence. Synonyme de jeunesse, de contre-culture et de révolte étudiante, il évoque tout un pan riche de notre histoire… Sans faire « vintage » pour autant !
Car le duffle-coat est un manteau qui n'a pas besoin d’être associé à un costume ! Bien sûr, coupé assez ample, il peut se porter par-dessus une veste sans aucun problème, mais comme tous les manteaux courts, vous pouvez l’enfiler directement sur un pull… Le chic en toute en décontraction.
Si vous ne l'associez pas à un costume, il se porte aussi bien avec des pantalons en velours que des flanelles ou des jeans. Plutôt avec des chaussures à semelles en gomme, des mocassins ou des boots. A la rigueur des derbys ; on évitera tout de même les richelieu trop habillés.
De nombreuses marques en proposent de Ralph Lauren à Uniqlo en passant par Zara, Brooks Brothers, Burberry's, etc. Mais on préfère nettement l'original de chez Gloverall, le modèle Monty en version courte en camel ou bleu marine.
Compter dans les 800 ou 600 euros neufs et dans les 150 ou 200 euros d'occasion.
Raphaël Sagodira
Si vous ne l'associez pas à un costume, il se porte aussi bien avec des pantalons en velours que des flanelles ou des jeans. Plutôt avec des chaussures à semelles en gomme, des mocassins ou des boots. A la rigueur des derbys ; on évitera tout de même les richelieu trop habillés.
De nombreuses marques en proposent de Ralph Lauren à Uniqlo en passant par Zara, Brooks Brothers, Burberry's, etc. Mais on préfère nettement l'original de chez Gloverall, le modèle Monty en version courte en camel ou bleu marine.
Compter dans les 800 ou 600 euros neufs et dans les 150 ou 200 euros d'occasion.
Raphaël Sagodira