C’est la première fois qu’un boîtier de forme tonneau, déjà difficilement adaptable à une montre extraplate, sera de surcroît d’une telle finesse (7,75mm au centre). Avec sa taille de 38,7x 47,52mm, cette nouveauté de chez RM devrait rapidement s’imposer comme une nouvelle référence dans l’univers de montres de luxe ultra-exclusives. Autant auprès des hommes que des femmes puisque ce modèle s’avère être totalement mixte.
Ses dimensions exigent un temps de réalisation supérieur à celui de boîtiers similaires de la collection. Outre les 6 heures supplémentaires d’usinage pur, des semaines de préparation ont été nécessaires aux 68 étapes d’étampage pour façonner la lunette, la carrure et la lunette inférieure. Le processus de fabrication impose huit jours de réglage des machines pour la lunette, cinq jours pour la carrure et cinq jours supplémentaires pour la lunette arrière.
La seule élaboration de la méthodologie pour conduire ces séries d’opérations a requis 145 heures de travail et la conception des outils adaptés 130 heures, auxquelles s’ajoutent 180 heures d’application. Chaque boîtier est le fruit de plus de 215 opérations d’usinage différentes. Bref, ce boitier d’apparence « simple » représente une somme de travail considérable.
Au terme de la phase d’usinage, interviennent le brossage et le polissage à la main du boîtier, puis l’assemblage avec les verres saphir et les joints pour le premier test d’étanchéité, avant un nouveau désassemblage pour un dernier contrôle qualité. C’est seulement alors que le mouvement pourra être intégré. Ces dernières étapes exigent encore 8 heures de travail.
La composante mécanique du processus de création d’une montre automatique extraplate comporte son lot de difficultés spécifiques, mais ici, cette composante et accentuer par le squelettage du calibre - signature caractéristique Richard Mille. Développé au maximum pour la RM 67-01, le squelettage participe d’autant plus à cet effet qu’il est souligné par une nouvelle approche de la construction du cadran qui dirige le regard des extrémités de la lunette en trois épaisseurs vers la zone centrale portant les aiguilles des heures et des minutes.
Ses dimensions exigent un temps de réalisation supérieur à celui de boîtiers similaires de la collection. Outre les 6 heures supplémentaires d’usinage pur, des semaines de préparation ont été nécessaires aux 68 étapes d’étampage pour façonner la lunette, la carrure et la lunette inférieure. Le processus de fabrication impose huit jours de réglage des machines pour la lunette, cinq jours pour la carrure et cinq jours supplémentaires pour la lunette arrière.
La seule élaboration de la méthodologie pour conduire ces séries d’opérations a requis 145 heures de travail et la conception des outils adaptés 130 heures, auxquelles s’ajoutent 180 heures d’application. Chaque boîtier est le fruit de plus de 215 opérations d’usinage différentes. Bref, ce boitier d’apparence « simple » représente une somme de travail considérable.
Au terme de la phase d’usinage, interviennent le brossage et le polissage à la main du boîtier, puis l’assemblage avec les verres saphir et les joints pour le premier test d’étanchéité, avant un nouveau désassemblage pour un dernier contrôle qualité. C’est seulement alors que le mouvement pourra être intégré. Ces dernières étapes exigent encore 8 heures de travail.
La composante mécanique du processus de création d’une montre automatique extraplate comporte son lot de difficultés spécifiques, mais ici, cette composante et accentuer par le squelettage du calibre - signature caractéristique Richard Mille. Développé au maximum pour la RM 67-01, le squelettage participe d’autant plus à cet effet qu’il est souligné par une nouvelle approche de la construction du cadran qui dirige le regard des extrémités de la lunette en trois épaisseurs vers la zone centrale portant les aiguilles des heures et des minutes.
Les index de ce nouveau modèle façonnés en métal et montés sur deux rails rigides en titane ont été reliés entre eux et fixés directement sur le mouvement. Pour accroître la sensation de profondeur et offrir une lecture aisée de nuit, chaque index préalablement creusé a été rempli de Luminova, une première pour la marque. La fenêtre de date verticale, désormais placée sur le côté droit du cadran à 5 heures, est elle aussi bordée d’un large revêtement de Luminova.
Créé spécifiquement pour ce modèle, le mouvement automatique CRMA6 est un nouveau calibre de 3,6 mm d’épaisseur seulement, conçu par les ingénieurs Richard Mille aux Breuleux. La platine et les ponts en titane grade 5 ont été traités par électroplasma gris et noir, tandis que le rotor est en platine (pour une force d’inertie plus élevée et donc un remontage optimale). Le dos du mouvement révèle sous tous les angles un haut degré de squelettage, visible également sur le barillet, le rotor, le train d’engrenage et les ponts du mécanisme de remontage automatique, tous élégamment ouvragés.
Tandis que les trois vis fendues sur le côté du cadran indiquent à l’horloger qu’elles tournent dans le sens contraire à l’usage, l’utilisation massive de vis de serrage sur mesure sur l’ensemble du mouvement garantit un serrage à la fois exact et codifié en fonction de l’utilisation de la montre.
La conception architecturale du mouvement intègre en son centre, pour l’ensemble du train d’engrenage, des rouages à profils de développante au lieu des pignons standards de forme cycloïdale couramment utilisés en horlogerie. Ce type de profil, présent dans les systèmes de transmission des voitures et dans quantité d’autres moteurs, reste rare dans l’industrie horlogère alors qu’il permet un transfert de l’énergie plus efficace dans le train d’engrenage, offrant naturellement de meilleures performances chronométriques.
Entre 1 heure et 2 heures, l’indicateur de fonctions permet de distinguer facilement les fonctions W (winding, remontage), D (date) et H (hand setting, mise à l’heure). L’indicateur se déplace en tirant sur la couronne : il n’est plus nécessaire de deviner la fonction à sélectionner en se basant uniquement sur le toucher ou en comptant le nombre de « clics » produits par le mouvement de la couronne. Bien qu’il s’agisse d’une montre à remontage automatique, ce modèle nécessite un remontage manuel avant sa première utilisation ou s’il n’est pas porté pendant quelques jours.
Créé spécifiquement pour ce modèle, le mouvement automatique CRMA6 est un nouveau calibre de 3,6 mm d’épaisseur seulement, conçu par les ingénieurs Richard Mille aux Breuleux. La platine et les ponts en titane grade 5 ont été traités par électroplasma gris et noir, tandis que le rotor est en platine (pour une force d’inertie plus élevée et donc un remontage optimale). Le dos du mouvement révèle sous tous les angles un haut degré de squelettage, visible également sur le barillet, le rotor, le train d’engrenage et les ponts du mécanisme de remontage automatique, tous élégamment ouvragés.
Tandis que les trois vis fendues sur le côté du cadran indiquent à l’horloger qu’elles tournent dans le sens contraire à l’usage, l’utilisation massive de vis de serrage sur mesure sur l’ensemble du mouvement garantit un serrage à la fois exact et codifié en fonction de l’utilisation de la montre.
La conception architecturale du mouvement intègre en son centre, pour l’ensemble du train d’engrenage, des rouages à profils de développante au lieu des pignons standards de forme cycloïdale couramment utilisés en horlogerie. Ce type de profil, présent dans les systèmes de transmission des voitures et dans quantité d’autres moteurs, reste rare dans l’industrie horlogère alors qu’il permet un transfert de l’énergie plus efficace dans le train d’engrenage, offrant naturellement de meilleures performances chronométriques.
Entre 1 heure et 2 heures, l’indicateur de fonctions permet de distinguer facilement les fonctions W (winding, remontage), D (date) et H (hand setting, mise à l’heure). L’indicateur se déplace en tirant sur la couronne : il n’est plus nécessaire de deviner la fonction à sélectionner en se basant uniquement sur le toucher ou en comptant le nombre de « clics » produits par le mouvement de la couronne. Bien qu’il s’agisse d’une montre à remontage automatique, ce modèle nécessite un remontage manuel avant sa première utilisation ou s’il n’est pas porté pendant quelques jours.