Réalisé en 1936 pour le Primo Gruppo Sommergibili (Premier corps des forces sous-marines italiennes), cet exemplaire se révèle, soixante-dix ans après, l’une des pièces les plus envoûtantes et les plus chargées d’histoire de l’actuelle collection Panerai.
Ce modèle commémore la naissance de la montre-bracelet de fabrication Panerai et reproduit fidèlement les lignes esthétiques de son prototype, mis au point à la demande de la Marine Royale italienne, qui, en septembre 1935, souhaitait s’équiper d’une montre de plongée lumineuse pour scaphandrier.
Ce moment fit date dans l’histoire d’Officine Panerai, jusque là spécialisé dans une vaste palette d’instruments d’une grande technicité, couverts par le secret militaire : calculateurs mécaniques servant au lancement de torpilles, dispositifs phosphorescents pour les tirs de nuit, boussoles de plongée et autres bathymètres mécaniques.
Autant d’appareils qui exigeaient une qualité irréprochable, garante d’une fiabilité et d’une précision à toute épreuve durant les missions. Ce même principe de fabrication prévalut pour les montres, en particulier pour le prototype de 1936 et les dix exemplaires qui suivirent, que l’on soumit à différents exercices de vérification, regardant l’étanchéité et la parfaite lisibilité des indications horaires, en toutes circonstances.
Parmi les innovations qu’il introduisait, l’exemplaire de 1936, qui réussit ces tests haut la main, se signalait par l’utilisation du radiomir, un vernis particulier constitué de sulfure de zinc, de mésothorium et de bromure de radium (dont dérive le mot radiomir). Son boîtier à coussin, en vogue dans les années 1930, se caractérisait par son grand format (47 millimètres de diamètre) et son cadran noir jouait sur un intéressant mélange d’index bâton et de chiffre arabes et romains.
Ces détails esthétiques se retrouvent dans la Radiomir 1936, fabriquée en série limitée en acier (1936 pièces) ou en platine (50 exemplaires). Sous son verre en plexiglas® (un clin d’œil tout à fait délibéré à une autre matière plastique, le perspex, utilisée par Panerai à ses débuts pour sa formidable transparence et sa résistance aux agents atmosphériques et aux acides), le cadran conserve l’aura de mystère de son illustre prédécesseur : débarrassé de toute graphie, anonyme, ainsi qu’il convenait aux produits en cours d’expérimentation par les services spéciaux. De cette façon était conjuré le risque que la montre, si elle tombait aux mains des ennemis lors de missions de guerre, ne trahisse l’identité de sa maison d’origine, rendant possible des actions de sabotage ou d’espionnage. Les aiguilles des heures et des minutes de la Radiomir 1936 obéissent au calibre Panerai OP X, un mouvement à remontage manuel qui effectue 21 600 alternances par heure.
Ce modèle commémore la naissance de la montre-bracelet de fabrication Panerai et reproduit fidèlement les lignes esthétiques de son prototype, mis au point à la demande de la Marine Royale italienne, qui, en septembre 1935, souhaitait s’équiper d’une montre de plongée lumineuse pour scaphandrier.
Ce moment fit date dans l’histoire d’Officine Panerai, jusque là spécialisé dans une vaste palette d’instruments d’une grande technicité, couverts par le secret militaire : calculateurs mécaniques servant au lancement de torpilles, dispositifs phosphorescents pour les tirs de nuit, boussoles de plongée et autres bathymètres mécaniques.
Autant d’appareils qui exigeaient une qualité irréprochable, garante d’une fiabilité et d’une précision à toute épreuve durant les missions. Ce même principe de fabrication prévalut pour les montres, en particulier pour le prototype de 1936 et les dix exemplaires qui suivirent, que l’on soumit à différents exercices de vérification, regardant l’étanchéité et la parfaite lisibilité des indications horaires, en toutes circonstances.
Parmi les innovations qu’il introduisait, l’exemplaire de 1936, qui réussit ces tests haut la main, se signalait par l’utilisation du radiomir, un vernis particulier constitué de sulfure de zinc, de mésothorium et de bromure de radium (dont dérive le mot radiomir). Son boîtier à coussin, en vogue dans les années 1930, se caractérisait par son grand format (47 millimètres de diamètre) et son cadran noir jouait sur un intéressant mélange d’index bâton et de chiffre arabes et romains.
Ces détails esthétiques se retrouvent dans la Radiomir 1936, fabriquée en série limitée en acier (1936 pièces) ou en platine (50 exemplaires). Sous son verre en plexiglas® (un clin d’œil tout à fait délibéré à une autre matière plastique, le perspex, utilisée par Panerai à ses débuts pour sa formidable transparence et sa résistance aux agents atmosphériques et aux acides), le cadran conserve l’aura de mystère de son illustre prédécesseur : débarrassé de toute graphie, anonyme, ainsi qu’il convenait aux produits en cours d’expérimentation par les services spéciaux. De cette façon était conjuré le risque que la montre, si elle tombait aux mains des ennemis lors de missions de guerre, ne trahisse l’identité de sa maison d’origine, rendant possible des actions de sabotage ou d’espionnage. Les aiguilles des heures et des minutes de la Radiomir 1936 obéissent au calibre Panerai OP X, un mouvement à remontage manuel qui effectue 21 600 alternances par heure.
Spécifités techniques : Panerai Radiomir 1936 Edition Spéciale
Boîtier
En trois parties, 47 mm de diamètre, en acier poli, avec anses à fil amovibles fixées au boîtier par de petites vis (brevet Officine Panerai). Couronne de remontoir personnalisée, serrée par vis. Verre en plexiglas® de 2 mm d'épaisseur.
Lunette
En acier poli
Fond
En acier vissé, transparent saphir
Étanchéité
Jusqu’à 30 mètres
Mouvement
Mécanique à remontage manuel, calibre Panerai OP X, 16 ½ lignes, 17 rubis, 21 600 alternances par heure, balancier en Glucydur®, spiral Nivarox® I, dispositif antichoc Incabloc®, système à col de cygne pour le réglage de la longueur active du spiral. Réserve de marche de 56 heures, décor côtes de Genève, vis bleuies.
Fonctions
Heures et minutes
Cadran
Noir, avec index triangulaires, index bâton, chiffres romains et arabes luminescents
Bracelet
En cuir naturel cousu main, intérieur en matière anallergique, boucle en acier personnalisée cousue au bracelet.
Référence : PAM00249
Prix public : 4.800 euros
Production : série limitée à 1936 exemplaires.
Autres versions
Boîtier en platine (référence PAM00262, prix 29.000 euros), bracelet en cuir cousu main, boucle en or blanc personnalisée cousue au bracelet. Édition unique limitée à 50 exemplaires.
Officine Panerai n’est pas propriétaire des marques Incabloc®, Glucydur®, Nivarox® et Plexiglas®
Pour en savoir plus, lire aussi :
La Radiomir de Panerai : une histoire qui s'étale sur 60 ans et redémarre en 1998 avec 60 modèles
En trois parties, 47 mm de diamètre, en acier poli, avec anses à fil amovibles fixées au boîtier par de petites vis (brevet Officine Panerai). Couronne de remontoir personnalisée, serrée par vis. Verre en plexiglas® de 2 mm d'épaisseur.
Lunette
En acier poli
Fond
En acier vissé, transparent saphir
Étanchéité
Jusqu’à 30 mètres
Mouvement
Mécanique à remontage manuel, calibre Panerai OP X, 16 ½ lignes, 17 rubis, 21 600 alternances par heure, balancier en Glucydur®, spiral Nivarox® I, dispositif antichoc Incabloc®, système à col de cygne pour le réglage de la longueur active du spiral. Réserve de marche de 56 heures, décor côtes de Genève, vis bleuies.
Fonctions
Heures et minutes
Cadran
Noir, avec index triangulaires, index bâton, chiffres romains et arabes luminescents
Bracelet
En cuir naturel cousu main, intérieur en matière anallergique, boucle en acier personnalisée cousue au bracelet.
Référence : PAM00249
Prix public : 4.800 euros
Production : série limitée à 1936 exemplaires.
Autres versions
Boîtier en platine (référence PAM00262, prix 29.000 euros), bracelet en cuir cousu main, boucle en or blanc personnalisée cousue au bracelet. Édition unique limitée à 50 exemplaires.
Officine Panerai n’est pas propriétaire des marques Incabloc®, Glucydur®, Nivarox® et Plexiglas®
Pour en savoir plus, lire aussi :
La Radiomir de Panerai : une histoire qui s'étale sur 60 ans et redémarre en 1998 avec 60 modèles