Ralf Tech WRV Automatique 1977 "California"


Après avoir sorti coup sur coup une WRX Automatique « California » et une Académie Automatique « California », Ralf Tech poursuit sur sa lancée avec une WRV qui vient « fermer » ce triptyque californien horloger. Série limitée à 77 exemplaires, compter 2.500 euros.


Ralf Tech poursuit donc dans sa veine californienne avec l’arrivée de ce troisième opus. Ce nouveau modèle vient donc étoffer la collection WRV 1977 déjà commercialisée en plusieurs séries limitées. Cette montre est immédiatement reconnaissable grâce à son boitier de forme coussin. Elle évoque clairement les garde-temps des années 70, une impression renforcée par ses aiguilles de forme, si caractéristiques de cette époque.
 
Ce garde-temps très sportif et massif embarque donc un boitier de 43,8 mm en acier poli-satiné (étanche 200 m) protégé par un verre saphir de 3,5 mm d’épaisseur. Il est équipé d’un calibre mécanique automatique « swiss made » d’une réserve de marche de 44 heures.
 
Comme les précédents modèles, cette « plongeuse » conserve sa couronne de remontoir vissée positionnée à 4h. Cet emplacement est stratégique puisqu’il permet de protéger la couronne tout un offrant plus de confort au porté.
 
Mais ce qui fait incontestablement la spécificité de cette pièce, c’est son cadran de type « California » qui associe chiffres romains dans la partie supérieure à des chiffres arabes dans la partie inférieure. Le tout, complété d’aiguilles plaquées or 2N18, un alliage composé d’or jaune, d’argent et de cuivre.

Ce qui semble être aujourd’hui une figure de style dans l’univers des cadrans émane à l’origine de Rolex. En effet, une fois encore, c’est la marque genevoise qui a créé ce grand classique de l’horlogerie qui de nos jours, se retrouve la plupart du temps dans des modèles rendant hommage à des montres militaires.
 
Ce cadran a été déposé et protégé par Rolex au printemps 1941 -pendant la guerre- sous la référence de brevet 221.643 ; il avait été baptisé « error proof radium dial », ce que l’on pourrait traduire par « cadran radium sans erreur possible ». En effet, ces grands chiffres romains et arabes et ces index surdimensionnés pour l’époque avaient un but bien précis et récurrent dans l’horlogerie : une lisibilité optimale dans toutes les conditions. Quelque soit l’orientation de la montre, impossible de confondre les heures ou les minutes ! Point important pour les militaires.  
 
La dénomination California serait en fait arrivée bien plus tard, dans les années 80. En effet, durant cette période, le Japon connait un boom économique sans précédent. Les Japonais, amateurs de vintage avant la lettre, s’entichent alors des Rolex Bubbleback avec ces cadrans « error proof ». Sauf qu’il y a peu de pièces sur le marché japonais qui s’épuise rapidement. Les revendeurs nippons s’envolent alors vers les USA et notamment vers la Californie et surtout Los Angeles et ses marchands de Melrose Avenue, à la recherche de ces vieilles Rolex si prisées…
 
Cette WRV se porte sur un bracelet en veau noir cousu main dans le Jura français.  

Montres-de-luxe.com | Publié le 31 Mai 2018 | Lu 3704 fois

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