Certes, les amateurs d’horlogerie n’aiment pas tellement le quartz… Mais sans cette technologie développée dans les années 70 et démocratisée dans les années 80 par Swatch, les montres mécaniques n’existeraient peut-être plus !
« Le principe de mesurer le temps avec un système à quartz existe depuis fort longtemps » aimait à rappeler René Le Coultre, ingénieur de formation et petit-fils du cofondateur de la marque… Jaeger-LeCoultre ! Et d’ajouter : « J’ai simplement eu l’idée d’y ajouter de la microélectronique de façon à pouvoir introduire le quartz dans les montres que l’on porte au poignet ».
C’est cet homme né en Italie en 1918 et qui vécut la majeure partie de sa vie en Suisse, et notamment à Neuchâtel, qui vient de disparaitre trois semaines après son centième anniversaire. Au quotidien, il portait souvent l’une des désormais très recherchées, Oysterquartz de chez Rolex. Une montre dont il était en quelque sorte le créateur ; il fut directeur de la recherche et du développement chez Rolex dès 1971.
Si le quartz horloger fut inventé en 1928 par Bell Labs, son arrivée aux poignets de nos contemporains ne se fera qu’une bonne quarantaine d’années plus tard ! En fait, c’est en 1957 que René Le Coultre émet l’idée d’introduire du quartz dans une montre-bracelet après que la Fédération horlogère lui ait commandé un rapport sur la manière de relancer l’industrie horlogère helvétique.
Quelques années plus tard, en 1962, une vingtaine de marques suisses se regroupent pour créer ensemble le Centre Electronique Horloger (CEH) qui sera installé à Neuchâtel et dont René Le Coultre sera l’un des fondateurs. Parmi les grands noms associés à ce projet d’envergure, Rolex, Patek Philippe, Piaget, IWC ou encore Omega. A noter que Girard-Perregaux décidera de faire cavalier seul pour imaginer son propre calibre quartz.
Le défi du CEH était d’imaginer et de mettre au point les techniques nécessaires pour mettre sur le marché un calibre à quartz suffisamment petit, fiable et précis pour être intégré dans les prochaines générations de montres-bracelets.
Il faudra attendre une dizaine d’années pour voir arriver les tous premiers prototypes, notamment le fameux Beta 21 en 1969 précis à 5 secondes par mois (produit à 6.000 exemplaires) qui équipera un peu plus tard, la Rolex Quartz Date 5100, l’ancêtre de l’Oysterquartz. Elle sera produite à mille exemplaire, sa trotteuse évolue sans saccade comme sur une montre mécanique et c’est la première Rolex à être équipée d’un verre saphir ! Si vous souhaitez vous en offrir une, faites attention à ce que le mouvement soit bel et bien un Beta 21 et non un Beta 22.
Au final, le Beta 21 aura une durée de vie très limitée, rapidement concurrencé par les calibres produits par les différentes maisons suisses en interne, et surtout, suite à l’arrivée sur le marché des mécanismes quartz japonais ultraprécis et bon marché qui vont inonder la planète en quelques années !
« Le principe de mesurer le temps avec un système à quartz existe depuis fort longtemps » aimait à rappeler René Le Coultre, ingénieur de formation et petit-fils du cofondateur de la marque… Jaeger-LeCoultre ! Et d’ajouter : « J’ai simplement eu l’idée d’y ajouter de la microélectronique de façon à pouvoir introduire le quartz dans les montres que l’on porte au poignet ».
C’est cet homme né en Italie en 1918 et qui vécut la majeure partie de sa vie en Suisse, et notamment à Neuchâtel, qui vient de disparaitre trois semaines après son centième anniversaire. Au quotidien, il portait souvent l’une des désormais très recherchées, Oysterquartz de chez Rolex. Une montre dont il était en quelque sorte le créateur ; il fut directeur de la recherche et du développement chez Rolex dès 1971.
Si le quartz horloger fut inventé en 1928 par Bell Labs, son arrivée aux poignets de nos contemporains ne se fera qu’une bonne quarantaine d’années plus tard ! En fait, c’est en 1957 que René Le Coultre émet l’idée d’introduire du quartz dans une montre-bracelet après que la Fédération horlogère lui ait commandé un rapport sur la manière de relancer l’industrie horlogère helvétique.
Quelques années plus tard, en 1962, une vingtaine de marques suisses se regroupent pour créer ensemble le Centre Electronique Horloger (CEH) qui sera installé à Neuchâtel et dont René Le Coultre sera l’un des fondateurs. Parmi les grands noms associés à ce projet d’envergure, Rolex, Patek Philippe, Piaget, IWC ou encore Omega. A noter que Girard-Perregaux décidera de faire cavalier seul pour imaginer son propre calibre quartz.
Le défi du CEH était d’imaginer et de mettre au point les techniques nécessaires pour mettre sur le marché un calibre à quartz suffisamment petit, fiable et précis pour être intégré dans les prochaines générations de montres-bracelets.
Il faudra attendre une dizaine d’années pour voir arriver les tous premiers prototypes, notamment le fameux Beta 21 en 1969 précis à 5 secondes par mois (produit à 6.000 exemplaires) qui équipera un peu plus tard, la Rolex Quartz Date 5100, l’ancêtre de l’Oysterquartz. Elle sera produite à mille exemplaire, sa trotteuse évolue sans saccade comme sur une montre mécanique et c’est la première Rolex à être équipée d’un verre saphir ! Si vous souhaitez vous en offrir une, faites attention à ce que le mouvement soit bel et bien un Beta 21 et non un Beta 22.
Au final, le Beta 21 aura une durée de vie très limitée, rapidement concurrencé par les calibres produits par les différentes maisons suisses en interne, et surtout, suite à l’arrivée sur le marché des mécanismes quartz japonais ultraprécis et bon marché qui vont inonder la planète en quelques années !