Répétition minutes Les Cabinotiers squelettée platine de Vacheron Constantin


Nouvelle championne mondiale de la minceur, la Répétition minutes squelette Les Cabinotiers en platine de Vacheron Constantin va stupéfier les collectionneurs du monde entier. Œuvre d’art à part entière née d’un minutieux travail artisanal, de l’exceptionnel savoir-faire de nombreux métiers d’art et de deux siècles et demi de traditions d’excellence technique et esthétique propres à la Maison, la Répétition minutes squelette Les Cabinotiers en platine comporte un précieux mouvement signé Vacheron Constantin, délicatement ouvragé en une composition allégée puis enchâssée dans un boîtier taillé dans le plus précieux des métaux, le platine. Ce modèle est réalisé en tout et pour tout qu’à quinze exemplaires.


Cette Répétition minutes hors normes possède un mouvement dont la moitié de la matière d’origine a été délicatement découpée, créant ainsi une construction à l’élégance aérienne.

Chacun de ses composants est ajouré, décoré et ciselé, ses ponts biseautés. Jamais plus de trente centièmes de millimètre d’épaisseur, le cadran en saphir ajoute à la fascinante transparence de l’ensemble, permettant au temps qui passe de baigner dans une scintillante lumière où chaque pièce, même la plus minuscule, contribue à l’enchantement du regard.

Offrant une vue d’ensemble de sa mécanique, une montre-bracelet squelette ouvragée dans les règles de l’art permet d’admirer à loisir la totalité de ses complications et de ses divers affichages. Tant son impressionnante complexité que le vaste savoir-faire technique qu’elle demande font d’une telle réalisation l’apanage exclusif d’une poignée de grands noms de l’horlogerie classique.

Étant donné les contraintes techniques qu’implique la parfaite miniaturisation de tous leurs composants, les maisons horlogères ne réalisent que très peu de montres squelettes, se limitant d’habitude aux modèles les plus savamment compliqués.

Les artisans horlogers de Vacheron Constantin vouent une attention toute particulière à la finition et à la décoration de leurs montres squelettes – chanfreinage, décor de côtes de Genève, chaque opération entraîne un luxe de précautions et d’attention au plus infime détail. Chaque dixième de millimètre du mouvement est longuement inspecté à la loupe.

« Même une vis à peine visible sera contrôlée et polie manuellement », souligne Chrystian Lefrançois, Maître horloger de l’atelier des Complications chez Vacheron Constantin. « Pour un horloger, l’ultime défi réside dans une telle recherche de perfection. Admirer les premiers battements d’un mouvement aussi complexe est un honneur qui donne vraiment un sens à son métier », ajoute-t-il.

« Il nous incombe non seulement de conserver mais plus encore d’encourager nos métiers d’arts, qui pour la plupart remontent à nos premières années d’existence », rappelle J.-C. Torres, directeur général de Vacheron Constantin. Ce savoir-faire incarne parfaitement les traditions horlogères genevoises auxquelles Vacheron Constantin a tellement contribué, promettant de nouveaux chefs-d'œuvre destinés aux générations futures ».

La répétition minutes

Malgré toutes les avancées techniques que connaît l’horlogerie, la réalisation d’une répétition minutes reste le plus grand défi auquel peut s’attaquer un l’horloger. Par son apparence, par sa sonorité, par son histoire, chacune est et restera unique. Faisant appel à des siècles d’expérience et de traditions artisanales genevoises, la Répétition minutes squelette en platine Les Cabinotiers de Vacheron Constantin constitue une démonstration d’art horloger.

La vaste somme d’expérience et de savoir-faire que Vacheron Constantin n’a cessé d’accumuler tout au long de ses 250 ans d’existence se retrouve tout naturellement dans cette séduisante Répétition minutes. Expression raffinée de la Grande complication horlogère, elle allie la passion de la perfection à la fierté de la précision. Tout à la fois constat et mesure du temps qui passe, sa mélodieuse sonnerie célébrera longtemps et fidèlement les grands moments de la vie.

C’est à la fin des années 1980 que Vacheron Constantin s’attela à la conception d’une nouvelle Répétition minutes. Après avoir patiemment démonté un modèle des années quarante, ses maîtres horlogers imaginèrent une nouvelle réalisation. Dressant les plans, se procurant les outils nécessaires, ils rassemblèrent une équipe de spécialistes susceptibles de mener à bien une telle entreprise. Après quatre ans de patientes recherches et d’incessant travail, la Maison put en 1993 dévoiler sa première réalisation, le calibre 1755, rappelant l’année de fondation de Vacheron Constantin. C’est l’ultime série de ce calibre d’exception qui anime la Répétition minutes squelette Les Cabinotiers en platine.

Malgré plus de 330 pièces, le mouvement de la Répétition mesure à peine 3,30 mm d’épaisseur, ce qui en fait la plus mince du monde. Les maîtres horlogers de Vacheron Constantin n’y sont parvenus qu’en associant moyens et techniques de pointe aux savoirs séculaires de leur métier. Ajourage, perçage, gravure, polissage, assemblage, ajustage – autant d’étapes indispensables d’un patient processus de fabrication qui s’étend sur au moins 320 heures d’un méticuleux travail.

Prestigieux hommage à l’art horloger classique, la Répétition minutes met en valeur l’ensemble des métiers d’art à l’honneur chez Vacheron Constantin. Chaque pièce, chaque composant, est réalisé ou terminé à la main, comme il sied à une authentique œuvre d’art dont les glaces saphir sur le cadran et sur le fond de boîtier accentuent encore la claire sonnerie. Une légère pression suffit pour que ses timbres marquent les heures, les quarts et les minutes.

Le mouvement à remontage manuel de la Répétition minutes comporte un dispositif appelé « tout ou rien » qui tire son nom du fait que les timbres resteront muets si le verrou de sonnerie n’est pas actionné pleinement. En l’absence d’un tel dispositif, la sonnerie sera incomplète. Inventé en 1720, cet astucieux dispositif assure au mécanisme de sonnerie une parfaite fiabilité.

Le calibre Vacheron Constantin 1755 comporte deux timbres : le ton le plus bas correspond aux heures, le plus élevé aux minutes, les deux tons sonnant en alternance signalant les quarts. Chaque timbre est patiemment réglé à la main; il suffirait toutefois d’une légère modification du mécanisme pour altérer la sonorité des timbres. C’est dire que l’horloger doit faire preuve d’une excellente oreille pour régler, à la quinte, les deux timbres. Chaque frappe du marteau sur les timbres demande également une grande précision: la sonnerie marquant quatre heures, trois quarts et quatre minutes ne doit pas dépasser sept à huit secondes.

Ce garde-temps n’existe qu’en quinze exemplaires seulement... Incarnant la plus indiscutable excellence, le platine allait de soi pour le boîtier de la Répétition minutes squelette. En témoignent les incessants jeux de lumière sur le boîtier et son contenu, soulignant la savante complexité d’une création aussi rare qu’originale.

Spécifités techniques

Référence : 30030/000P-8200
Calibre 1755 SQ, mécanique à remontage manuel
Épaisseur du mouvement : 3,28 mm
Diamètre du mouvement : 30,8 mm, soit 13 ¾ lignes
Indication : heures et minutes; répétition sur demande des heures, des quarts et des minutes
Fréquence : 18 000 a/h
Empierrage : 30 rubis
Réserve de marche : 34 heures
Boîtier platine : 950, Ø 37 mm
Cadran : glace saphir ; index roses appliqués par déposition métallique
Bracelet : cuir d’alligator bleu foncé à écailles carrées
Fermoir : boucle ardillon en platine 950
Edition limitée : 15 exemplaires

Montres-de-luxe.com | Publié le 25 Avril 2006 | Lu 5365 fois

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