Richard Mille RM 65-01 : tout simplement le chrono le plus compliqué de chez RM !


Richard Mille a récemment dévoilé deux nouveautés R 65-01 qui viennent enrichir son catalogue ; deux chronographes à rattrapante automatique dotés, pour l’un d’un boîtier en Quartz TPT bleu pastel (qui entre en collection) et pour l’autre, d’un boitier en Quartz TPT jaune-orangé qui ne sera produit qu’à 120 exemplaires. A l’intérieur, 600 composants qui, une fois assemblés, élaborent le plus complexe des mouvements automatiques de la marque, le calibre RMAC4 !


Voici deux nouveautés RM 65-01 qui expriment parfaitement la philosophie Richard Mille : deux « redoutables » chronographes automatiques à rattrapante aux calibres les plus complexes de la maison, associés à des boitiers d’avant-garde en Quartz TPT de couleur bleu pastel ou rouge-orangé.
 
Bref, des montres ultra-sportives, totalement décalées et « fun » dans une certaine mesure, mais embarquant de la très haute horlogerie ! Tout Richard Mille.  
 
Ces deux nouvelles variations évoquent respectivement un ciel azuréen et son astre doré flamboyant. L’une dotée d’un boîtier en Quartz TPT bleu pastel qui entre en collection et l’autre, une édition limitée de 120 exemplaires, qui présente un Quartz TPT jaune-orangé qui vient réchauffer de ses éclats la scénographie et les rouages visibles à travers son cadran squeletté.
 
Précisons que chaque couleur est associée à une fonction présente sur le cadran et permet d’accentuer la lisibilité. Un code couleur par ailleurs repris sur les poussoirs et la couronne.

Réaliser un chronographe ultime, à la pointe de la technologie. Tel était le projet des équipes techniques Richard Mille qui a abouti à la création de la RM 65-01 Chronographe à rattrapante Automatique !
 
Cette pièce ultra-sportive, taillée pour la course, synthétise tous les codes propres à Richard Mille et incarne son savoir-faire. En tout, cinq ans de développement furent nécessaire pour réaliser un double exploit : la création d’un calibre automatique doté d’un chronographe à rattrapante la plus compliquée jamais sortie de ateliers RM et sa production en série (au-delà de la série limitée).
 
Sous le capot ce chronographe, un « moteur » de compétition. De ceux qui traquent la performance au 1/10e de seconde. La haute fréquence s’imposait donc pour cadencer son régulateur. Le recours à cette dernière, moins courante, de 5 Hz soit 36.000 alternances/heure (comme pour le El Primero de Zenith) incarne véritablement cette approche de la régularité chronométrique propre à Richard Mille.
 
Mais atteindre la performance interdisait de se satisfaire d’un « simple » chronographe. L’ajout d’une rattrapante pour le calcul des temps intermédiaires devait être pris en considération. De même qu’a été
substitué au remontage -jusque-là exclusivement manuel- un remontage automatique du moteur.

Une première pour un chronographe à rattrapante Richard Mille. Ces principes de base étant posés, et dans le plus grand respect des développements propres à la haute horlogerie, c’est la solution d’un mouvement intégré qui s’est imposée. Et pour rester fidèle à cette approche -la plus noble s’agissant du calcul des temps courts-, le choix s’est porté sur une architecture avec roue à 6 colonnes !
 
Graal des chronographes, cette pièce dentée, visible par le fond, en orchestre les commandes comme un véritable cerveau mécanique.
 
Pour compléter ce dispositif, un embrayage vertical garantit, en évitant les sauts des aiguilles du chronographe en phase de démarrage et d’arrêt, des mesures franches et précises. Une fois ces prémices établies, le bureau technique de Richard Mille a fait appel au talent de Vaucher Manufacture Fleurier pour construire ce bloc-moteur.
 
Près de cinq années de développement et de perfectionnement plus tard, la RM 65-01 naissait… La montre chronographe automatique la plus compliquée !

Reposant sur un châssis en titane grade 5 et maintenue par des ponts conçus dans ce même matériau - léger et contribuant à une rigidité et une planéité parfaites-, cette cathédrale mécanique ne demande qu’à s’animer. Pour ce faire, elle est alimentée en énergie par un barillet à rotation rapide.
 
Durant toute la durée de la réserve de marche de 60 heures, ce dernier assure un couple idéal dans la transmission d’énergie grâce à l’éviction des frottements, voire du collage, des lames du ressort. La puissance n’est rien si elle n’est pas correctement retransmise aux roues et l’utilisation de rouages à profil de développante à 20° se révèle déterminante pour la performance de ce calibre.
 
À noter que le remontage automatique du barillet permet également le maintien optimal du couple lorsque la montre est portée, d’autant que la masse oscillante montée sur le calibre est à géométrie variable.

La possibilité de déplacer les ailettes pour un meilleur rendement du remontage permet ainsi de modifier l’inertie du rotor en fonction du niveau plus ou moins intensif d’activité du porteur de la montre (un caractéristique « très » Richard Mille).
 
À la limite de la panne sèche ? Rien à craindre, les ingénieurs de la RM 65-01 ont tout prévu comme en témoigne une fonction aussi ludique que novatrice insérée dans la carrure à 8 heures grâce à un bouton-poussoir, ici en Quartz TPT rouge, qui assure le remontage rapide du mouvement. En 125 pressions, le barillet est entièrement armé, prêt pour un nouveau chronométrage.
 
Le développement inédit chez Richard Mille de cette fonction très pratique et également qualifiée de « très joueuse » par les ingénieurs de la marque a été particulièrement difficile à mettre au point étant donné sa prise directe sur un niveau de couple élevé. Un long travail d’optimisation a donc été nécessaire, notamment pour valider cette fonction activée des milliers de fois en phase test de vieillissemen.
 
La couronne, abordée dans l’esprit d’une boîte de vitesses, a également fait l’objet d’une étude exigeante. Le bouton-poussoir cranté logé en son centre agit comme sélecteur des fonctions affichées par aiguille sur le cadran entre 4 h et 5 h.

Ce système permet de visualiser si la couronne est utilisée pour un remontage « traditionnel » (W), pour l’ajustement de la date semi-instantanée (D) ou pour le réglage des indications horaires (H). Sur ce calibre, celles-ci sont régulées par un spiral couplé à un balancier à inertie variable avec quatre masselottes assurant un réglage parfait de l’isochronisme pour une précision accrue.
 
Pour l’équipe Richard Mille, chargée de dompter ce moteur complexe agençant un total de 600 composants, cet objectif était déterminant.
 
« Comme il s’agit d’un chronographe automatique destiné à supporter, comme nos tourbillons, les contraintes d’un usage quotidien en conditions souvent extrêmes, nous devions tenir compte de la spécificité du produit et nous assurer de la fiabilité du calibre jusque dans le moindre détail, expose Salvador Arbona, directeur technique mouvement chez Richard Mille.
 
Vu sa technicité dont témoignent les 480 composants du mouvement, nous avions conscience dès le début de la construction que les phases de développement seraient longues et complexes car toutes les commandes devaient être scrupuleusement validées.

Mais l’avantage, c’est qu’une fois stabilisé, un tel mouvement offre une magnifique régularité de marche. Ce chronographe à rattra[1]pante a ainsi assumé une batterie de tests implacables permettant d’attester son fonctionnement irréprochable en toutes situations.
 » 

Ces tests déclinent l’éventail complet des épreuves que peuvent subir une montre Mille depuis les simulations de chocs et de chutes jusqu’à des phases de vieillissement accéléré de 10 ans sur toutes les fonctions (remontage rapide et automatique, mise à l’heure et en date, stop/start du chronographe) sans oublier les tests d’étanchéité et de résistance aux champs magnétiques.
 
Ainsi pour s’assurer par exemple de la tenue des vis assemblées comme dans l’automobile par un système dynamo-métrique, les montres sont, 24 heures durant, soumises en machine à de petits chocs équivalents à un mouvement de vibration.
 
Ces contrôles sont effectués non seulement à la manu[1]facture mais également, pour une certitude absolue, par un intervenant extérieur qui vient recertifier ces résultats. Ce n’est qu’au terme de ce processus que chaque montre peut sortir de l’atelier avec son certificat de garantie de 5 ans.
 
Pour carrosser ce moteur de compétition, les équipes Richard Mille ont ainsi développé, en parallèle, un boîtier de 44,50 x 49,94 x 16,10 mm pour une ergonomie parfaitement adaptée.

Extrêmement résistant grâce à sa composition en Quartz TPT, dont la légèreté n’a d’équivalent que la robustesse, ce boîtier dispose de deux poussoirs de chronographe, striés pour une bonne prise en main, et calculés pour un déclenchement sur pressions franches de 14 Newton (1,4 kg).
 
La fonction du poussoir du haut, à 10 h, est de lancer le chronographe, de stopper et relancer la rattrapante, tandis que celui du bas, à 4 h, est réservé à la mise à zéro.
 
Le boîtier tripartite avec ses quatre échancrures témoigne d’un niveau de finition extrêmement soigné. Il présente une couronne en titane grade 5 microbillée, polie et satinée, entourée de poussoirs de chronographe également en titane grade 5 polis et satinés.

Montres-de-luxe.com | Publié le 16 Juillet 2024 | Lu 11097 fois

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