Rolex Cosmograph Daytona acier avec lunette Cerachrom... enfin !


Ca y est ! Enfin… Rolex a dévoilé à l’occasion de la Foire de Bâle 2016, une nouvelle Daytona qui arrive cette année en deux versions acier, avec cadran noir et cadran blanc, toutes deux dotées d’une magnifique lunette en céramique (Cerachrom chez Rolex) noire qui donne un charme fou à ce chrono mythique. Notamment dans sa version blanche. Comptez 11.300 euros.


Depuis que Rolex a présenté un Daytona or rose sur lunette céramique chocolat en 2011 (puis en 2013 sur la version platine), chaque année, les fans de la maison genevoise espéraient que la marque allait enfin développer une lunette céramique sur le modèle en acier. L’une des montres les plus désirables et les plus désirées au monde… Mais chaque année, les espoirs étaient déçus. Jusqu’à 2016. Pourtant, aucun anniversaire particulier –le Dayto est né en 63- à célébrer cette année. Rien de spécial, pas de date à marquer d’une pierre blanche, en l’occurrence, d’une lunette noire plutôt…
 
Toujours est-il que le mercredi 16 mars 2016 à midi, les employés de chez Rolex présents à Bâle ôtaient un à un les petits chapeaux recouvrant les nouveautés de l’année pour laisser apparaitre l’une des stars de Baselworld 2016 : le chronographe acier Daytona avec sa lunette céramique. Les deux versions trônant l’une à côté de l’autre. La noire à gauche, la blanche à droite. La blanche remportant largement tous les suffrages ! Belle revanche, puisque depuis 1998 (version calibre El Primero) et même depuis 2000 (version calibre « in house » Rolex 4130), c’est toujours la noire qui fut la préférée des amateurs de montres…

Mais aujourd’hui, c’est la blanche qu’on préfère. C’est d’ailleurs elle que tout le monde regarde. La noire est belle bien évidemment, mais la blanche est encore plus belle. La noire offre une belle unité avec son cadran noir et sa lunette noire mais la blanche avec son cadran blanc avec index cerclés de noir et sa lunette noire est juste parfaite ! Elle n’est pas sans rappeler les fameuses Panda dans années 60... Certes, ce n’est pas vraiment une Panda, mais c’est tout de même le modèle qui se rapproche le plus de ce chrono mythique !   
 
Composant développé et breveté par Rolex, la lunette Cerachrom offre de nombreux avantages. Sa dureté la rend pratiquement inrayable, elle conserve sa couleur malgré les effets des rayons UV et reste insensible à la corrosion. Une extrême durabilité à laquelle s’ajoute une lisibilité extraordinaire des chiffres de l’échelle tachymétrique, obtenus par un procédé développé par Rolex. Comme pour toutes les autres lunettes Cerachrom qui équipent les Professionnelles, la graduation tachymétrique (base 400) est tout d’abord moulée dans la masse de la céramique avant sa cuisson à 1500° C, puis recouverte d’une fine couche de platine par PVD (Physical Vapor Deposition, dépôt physique en phase vapeur).
 
Grâce à la netteté obtenue par ce procédé et le contraste du platine sur la céramique noire, la lunette de la Daytona 2016 est d’une lisibilité inégalée. Le design de la graduation évolue également, avec des nombres bordant la circonférence de la lunette et des marqueurs en forme de triangles. Comme le rappelle Rolex dans son communiqué, la « lunette Cerachrom monobloc (…) assure à elle seule le maintien et l’étanchéité de la glace sur la carrure.

Pour le reste, cette Daytona reste fidèle au formidable calibre 4130 qui l’équipe depuis 2000. Les performances de ce mouvement découlent en particulier de l’adoption d’un embrayage vertical pour enclencher la fonction chronographe, contrairement à un embrayage latéral classique. Cette solution fonctionne sur le principe de deux disques plaqués l’un contre l’autre qui se solidarisent par adhérence, et présente des avantages considérables : elle permet un départ et un arrêt parfaitement précis de la seconde du chronographe, sans aucun à-coup, lorsque qu’elle est déclenchée par pression sur le poussoir ; le chronographe peut, par ailleurs, fonctionner de manière prolongée sans influencer la précision de la montre.
 
Par ailleurs, avec le 4130, les ingénieurs Rolex sont parvenus à réduire de 60% le nombre de composants nécessaires au mécanisme de chronographe, ce qui augmente sa fiabilité ; moins de pièces, moins de risques de pannes. Ils ont notamment bien simplifié le système des compteurs des minutes et des heures –consistant traditionnellement en deux mécanismes distincts situés de part et d’autre du mouvement– en les intégrant en un seul module placé d’un seul côté du mouvement avec un embrayage décentré.

Une solution brevetée qui permet de réduire de cinq à un seul le nombre d’ajustements excentriques pour régler le chronographe, ainsi qu’un gain de place significatif. Cet espace a été mis à profit pour agrandir la taille du ressort de barillet et augmenter ainsi l’autonomie du mouvement à 72 heures, contre une cinquantaine d’heures auparavant. Ce ressort moteur, source d’énergie de la montre, peut être remplacé sans démonter l’ensemble du mouvement grâce à un module de remontage automatique indépendant et facile à enlever pour accéder au barillet. 

Dernier point, l'arrivée de ces deux nouveautés remplacent bien évidemment les deux versions précédentes qui disparaissent de facto du catalogue...

Pour aller plus loin : 
336.000 euros pour une Dayto Paul Newman
Daytona, chrono mythique 
L'histoire du Daytona 



Montres-de-luxe.com | Publié le 22 Mars 2016 | Lu 31847 fois

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