Rolex Daytona réf 6263 et 6265 : pour la simple mesure du temps ou montre culte ?


Daytona, un nom définitivement associé à Rolex… D’ailleurs, peut-on évoquer la célèbre marque genevoise sans penser immédiatement à sa mythique Daytona ?... Sans aucun doute le chronographe le plus recherché par tous les amateurs de montres du monde entier, la Rolex Oyster Daytona Cosmograph est depuis trente ans, le rêve de tout collectionneur et admirateur de Rolex qui se respecte.


Par Guido et Giorgia Mondani, éditeurs des Editions Mondani

Ce nouvel article ne prétend pas être une énième description des chronographes Daytona, que l’on connaît déjà très bien, mais plutôt, l’analyse de deux modèles bien précis, en or jaune, équipés de calibres à remontage manuel avec poussoirs vissés : les fameuses 6263 et 6265.

Deux références présentées en 1971 (en or 14 et 18 carats), qui ont été fabriquées une quinzaine d’années, jusqu’en 1987.

La différence majeure entre ces deux références est leur insert : en plastique noir avec inscriptions tachymétriques en blanc pour la 6263 et en or gravé pour la 6265.

Dans les deux cas, les inserts sont fixes et dotés d’un tachymètre gradué sur une base de 200 unités par heure.

Dans un catalogue Rolex datant de 1977, il est indiqué que l’étanchéité de ces montres est garantie jusqu’à 50 mètres (165 pieds).

Dans un autre, datant de 1986, on peut lire que l’étanchéité maximale est passée à 100 mètres (330 pieds).

Côté cadran, deux options étaient disponibles avec deux variantes chromatiques possibles : compteurs noirs sur cadran champagne et compteurs champagne sur cadran noir.

A ces deux références s’ajoute la fameuse Daytona dite « Newman », une appellation non-officielle, mais devenue très courante, notamment dans les catalogues de ventes aux enchères.

Cette Daytona a été baptisée « Newman » car l’acteur américain, Paul Newman, portait cette montre dans le film de James Goldstone « Virages » en 1961 ; il s’agissait d’une Daytona référence 6239 en acier avec cadran exotique.

Cette version ne fût produite en or (14 et 18 carats) qu’au début des années 70 sous les mêmes références : 6263 et 6265. Aujourd’hui, le prix de ces modèles est largement plus élevé que celui des autres Daytona de la même époque.


La mention « superlative chronometer officially certified » n’apparaît sur le cadran des 6263 et 6265 que plus tard, en même temps que le terme Cosmograph qui remplace le mot Daytona, inscrit en demi-cercle au-dessus du compteur des heures à 6 heures.

Ces deux références de chronographes sont équipées du calibre 727 13’’(un mouvement de 30 mm créé en 1970).

Ces montres étaient commercialisées sur bracelet cuir ou sur bracelet Oyster portant les références 7835/8 ou 7205/8. A noter qu’aujourd’hui, le bracelet de cuir est très à la mode.

Un dernier point… La Daytona reste-t-elle la montre la plus recherchée par les amateurs de montres ? Ce modèle est-il encore le plus vendu ? Le plus acheté ? Certainement, mais la Submariner, autre Rolex mythique, semble gagner, petit à petit, un peu plus de terrain…

Guido Mondani Editore
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Montres-de-luxe.com | Publié le Mercredi 27 Mai 2009 | Lu 18442 fois

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