L’univers du luxe a mis des années à considérer le web comme un vecteur de communication (en premier lieu) puis, comme un vecteur de vente (en second lieu). Pour autant, de nos jours, c’est chose acquise. Le luxe se vend en ligne. Sans problème, même !
La sacro-sainte « expérience du luxe » que l’on « vivait » en magasin n’est plus aussi sacro-sainte qu’avant. Les jeunes générations, mais aussi les plus anciennes achètent désormais montres, bijoux, sacs, bagages « online » sans hésitation, en surfant tranquillement le soir sur le web.
Pour autant, certaines marques ont toujours refuser de vendre leurs produits en ligne (ni par correspondance d’ailleurs). Et parmi elles, Rolex. La marque genevoise à la couronne, tant appréciée des amateurs d’horlogerie.
Dans ce contexte, et suite à la saisine de l’Union de la Bijouterie Horlogerie et de la société Pellegrin & Fils (détaillant installé en Provence), l’Autorité de la concurrence a décidé de sanctionner Rolex France à hauteur de 91,6 millions d’euros pour avoir interdit à ses distributeurs, pendant plus de dix ans, de vendre en ligne des montres Rolex !
La raison ? L’Autorité considère que les stipulations du contrat de distribution sélective liant Rolex France à ses distributeurs caractérisent une « entente verticale restrictive de concurrence ».
« L’Autorité a rejeté l’argument de Rolex France consistant notamment à justifier l’interdiction de la vente en ligne par la nécessité de lutter contre la contrefaçon et le commerce parallèle » indique le communiqué de presse de l’Autorité.
Et de préciser : « constatant, à cet égard, que les principaux concurrents de Rolex, qui sont confrontés aux mêmes risques, autorisent, sous certaines conditions, la vente en ligne de leurs produits, elle considère que ces objectifs peuvent être atteints par des moyens moins restrictifs de concurrence ».
Autre point intéressant souligné par l’Autorité : le fait que Rolex ai développé en lien avec l’un de ses distributeurs, un programme permettant d’acheter en ligne des montres d’occasion dont elle garantit l’authenticité... « L’interdiction absolue de la vente en ligne de ses produits ne peut, partant, se justifier » estime l’Autorité de la concurrence.
En conclusion, l’Autorité considère que ces pratiques sont graves car elles reviennent à fermer une voie de commercialisation, au détriment des consommateurs et des distributeurs, alors que la distribution en ligne connaît depuis quinze ans un essor croissant pour les produits de luxe, y compris les montres.
Naturellement, la vente en ligne de Rolex signifierait aussi que ses montres les plus demandées (les fameuses Professionnel) ne soient plus commercialisées -uniquement- par le biais des « listes d’attente » mais qu’elles soient aussi disponibles en ligne pour n’importe quel quidam…
Rolex peut bien évidemment faire appel de cette décision. Affaire à suivre donc.
La sacro-sainte « expérience du luxe » que l’on « vivait » en magasin n’est plus aussi sacro-sainte qu’avant. Les jeunes générations, mais aussi les plus anciennes achètent désormais montres, bijoux, sacs, bagages « online » sans hésitation, en surfant tranquillement le soir sur le web.
Pour autant, certaines marques ont toujours refuser de vendre leurs produits en ligne (ni par correspondance d’ailleurs). Et parmi elles, Rolex. La marque genevoise à la couronne, tant appréciée des amateurs d’horlogerie.
Dans ce contexte, et suite à la saisine de l’Union de la Bijouterie Horlogerie et de la société Pellegrin & Fils (détaillant installé en Provence), l’Autorité de la concurrence a décidé de sanctionner Rolex France à hauteur de 91,6 millions d’euros pour avoir interdit à ses distributeurs, pendant plus de dix ans, de vendre en ligne des montres Rolex !
La raison ? L’Autorité considère que les stipulations du contrat de distribution sélective liant Rolex France à ses distributeurs caractérisent une « entente verticale restrictive de concurrence ».
« L’Autorité a rejeté l’argument de Rolex France consistant notamment à justifier l’interdiction de la vente en ligne par la nécessité de lutter contre la contrefaçon et le commerce parallèle » indique le communiqué de presse de l’Autorité.
Et de préciser : « constatant, à cet égard, que les principaux concurrents de Rolex, qui sont confrontés aux mêmes risques, autorisent, sous certaines conditions, la vente en ligne de leurs produits, elle considère que ces objectifs peuvent être atteints par des moyens moins restrictifs de concurrence ».
Autre point intéressant souligné par l’Autorité : le fait que Rolex ai développé en lien avec l’un de ses distributeurs, un programme permettant d’acheter en ligne des montres d’occasion dont elle garantit l’authenticité... « L’interdiction absolue de la vente en ligne de ses produits ne peut, partant, se justifier » estime l’Autorité de la concurrence.
En conclusion, l’Autorité considère que ces pratiques sont graves car elles reviennent à fermer une voie de commercialisation, au détriment des consommateurs et des distributeurs, alors que la distribution en ligne connaît depuis quinze ans un essor croissant pour les produits de luxe, y compris les montres.
Naturellement, la vente en ligne de Rolex signifierait aussi que ses montres les plus demandées (les fameuses Professionnel) ne soient plus commercialisées -uniquement- par le biais des « listes d’attente » mais qu’elles soient aussi disponibles en ligne pour n’importe quel quidam…
Rolex peut bien évidemment faire appel de cette décision. Affaire à suivre donc.