On en rêvait… Rolex l’a fait. Certes, on en rêvait en acier. Mais finalement, Rolex a choisi l’or gris. Choix peu surprenant au demeurant. En effet, la Rolex GMT-Master 2 en céramique bleue et noire a été présentée et commercialisée l’année dernière. Sortir cette année la « Pepsi » (bleue et rouge) en acier revenait à « tuer » commercialement la version précédente… C’est donc le métal précieux qui a été privilégié pour cette nouveauté. Et quelle nouveauté !
La « Pepsi » est un véritable mythe chez Rolex. Au même titre que la Submariner. Cette montre née en 1955 est à l’origine un outil, un instrument (l’ADN même de toutes les « Professionnelles » de la marque à la couronne) pour pilotes qui permet de lire l’heure dans deux -voire trois- fuseaux horaires. Sa célèbre lunette bleue et rouge l’a rendue immédiatement identifiable. Elle a équipé de nombreux commandants de bord et ses relations avec l’univers de l’aviation civile sont étroites… Bref, cette montre-voyageuse mérite très largement sa stature d’icône horlogère et de montre de pilote…
A l’occasion du lancement de cette superbe nouveauté, revenons donc plus en détails sur l’histoire de ce modèle et sur les défis technologiques et techniques que Rolex a dû surmonter pour faire renaître l’une des plus belles montres de l’histoire horlogère contemporaine.
Tout d’abord, rappelons que cette lunette en céramique bicolore rouge et bleue est une première mondiale (deux brevets) ! Comme le rappelle la marque à la couronne dans son communiqué : « il y a parfois une raison très simple pour laquelle certaines choses n’existent pas : elles sont réputées impossibles à réaliser ». Et c’était clairement le cas de la céramique bicolore. Personne n’avait jamais réussi à concevoir et fabriquer un composant horloger en céramique colorée de deux teintes distinctes dans la masse. Personne naturellement, à part Rolex.
Tout commence l’année dernière. En 2013, Rolex présente en première mondiale un disque de lunette Cerachrom bicolore « bleu et noir » en un seul bloc, affichant une séparation nette des couleurs sur chaque moitié du disque. Et cette année, la manufacture genevoise pousse encore plus loin cette prouesse technologique et esthétique en dévoilant sur son modèle Oyster Perpetual GMT-Master II un disque de lunette Cerachrom bicolore rouge et bleu, faisant bien évidemment écho à la lunette du premier modèle GMT-Master de 1955.
Une performance à double titre : le rouge est une couleur extrêmement difficile à obtenir en céramique (jusqu’à maintenant, seul Hublot avait sorti une lunette en céramique rouge, mais sur un modèle unique). Ayant réussi à créer un disque rouge, Rolex est ensuite parvenue à modifier localement la composition chimique de chaque grain jusqu’au coeur de la céramique pour transformer le rouge en bleu sur une moitié seulement du disque, avec une démarcation parfaitement nette entre les deux couleurs.
La « Pepsi » est un véritable mythe chez Rolex. Au même titre que la Submariner. Cette montre née en 1955 est à l’origine un outil, un instrument (l’ADN même de toutes les « Professionnelles » de la marque à la couronne) pour pilotes qui permet de lire l’heure dans deux -voire trois- fuseaux horaires. Sa célèbre lunette bleue et rouge l’a rendue immédiatement identifiable. Elle a équipé de nombreux commandants de bord et ses relations avec l’univers de l’aviation civile sont étroites… Bref, cette montre-voyageuse mérite très largement sa stature d’icône horlogère et de montre de pilote…
A l’occasion du lancement de cette superbe nouveauté, revenons donc plus en détails sur l’histoire de ce modèle et sur les défis technologiques et techniques que Rolex a dû surmonter pour faire renaître l’une des plus belles montres de l’histoire horlogère contemporaine.
Tout d’abord, rappelons que cette lunette en céramique bicolore rouge et bleue est une première mondiale (deux brevets) ! Comme le rappelle la marque à la couronne dans son communiqué : « il y a parfois une raison très simple pour laquelle certaines choses n’existent pas : elles sont réputées impossibles à réaliser ». Et c’était clairement le cas de la céramique bicolore. Personne n’avait jamais réussi à concevoir et fabriquer un composant horloger en céramique colorée de deux teintes distinctes dans la masse. Personne naturellement, à part Rolex.
Tout commence l’année dernière. En 2013, Rolex présente en première mondiale un disque de lunette Cerachrom bicolore « bleu et noir » en un seul bloc, affichant une séparation nette des couleurs sur chaque moitié du disque. Et cette année, la manufacture genevoise pousse encore plus loin cette prouesse technologique et esthétique en dévoilant sur son modèle Oyster Perpetual GMT-Master II un disque de lunette Cerachrom bicolore rouge et bleu, faisant bien évidemment écho à la lunette du premier modèle GMT-Master de 1955.
Une performance à double titre : le rouge est une couleur extrêmement difficile à obtenir en céramique (jusqu’à maintenant, seul Hublot avait sorti une lunette en céramique rouge, mais sur un modèle unique). Ayant réussi à créer un disque rouge, Rolex est ensuite parvenue à modifier localement la composition chimique de chaque grain jusqu’au coeur de la céramique pour transformer le rouge en bleu sur une moitié seulement du disque, avec une démarcation parfaitement nette entre les deux couleurs.
Le résultat est un disque bicolore d’un seul bloc teinté dans la masse, rouge entre 6 heures et 18 heures et bleu entre 18 heures et 6 heures. Comme tous les disques Cerachrom de Rolex, il affiche de très belles performances en termes de résistance aux rayures et à la corrosion et d’inaltérabilité des couleurs (contrairement aux anciennes lunettes en aluminium qui avaient tendance à se décolorer, leur donnant d’ailleurs un certain charme). A noter que le caractère légèrement translucide de la céramique procure au disque un volume unique et fait chatoyer les couleurs d’une manière qui n’est pas sans rappeler le disque en plexiglas de la GMT-Master originale.
Comme dans toutes les lunettes Cerachrom, les chiffres et graduations, gravés dans la céramique, sont recouverts d’une fine couche de platine par PVD (Physical Vapor Deposition), selon un processus breveté par Rolex. Leur profondeur et leur aspect mat accentuent le contraste avec la surface brillante du disque, procurant un effet tridimensionnel et une lisibilité optimale.
Au commencement étaient le rouge et le bleu… Dès son lancement en 1955, le modèle GMT-Master de Rolex se distingue par sa lunette tournante rouge et bleue graduée 24 heures. Doté d’une aiguille supplémentaire faisant le tour du cadran en 24 heures, cette montre permettait aux pilotes de ligne des vols intercontinentaux, en plein essor à cette époque, de lire l’heure dans deux fuseaux horaires simultanément. Rappelons que le rouge et le bleu sont à l’opposé sur le spectre des couleurs… Ce qui offre un très fort contraste pour l’oeil humain. Un facteur de lisibilité déterminant pour une montre Professionnelle.
A l’origine, le disque de lunette de la GMT-Master était en plexiglas transparent, peint pour moitiés égales en rouge et en bleu sur sa partie interne. Ce mode de fabrication procurait une certaine profondeur à la lunette, la couleur transparaissant à travers la couche de plexiglas. En revanche, elles étaient relativement fragiles… Le plexi pouvait casser en cas de choc.
C’est pour cela que rapidement, dès 1959, le disque en plexiglas a été remplacé par un disque en aluminium éloxé –une fois la fabrication de disques bicolores dans cette matière maîtrisée. Des variantes de couleurs ont existé par la suite, telles que brun et or sur des modèles or et acier, ou bordeaux et noir sur la GMT-Master II sortie en 1982 (également baptisée « Stendhal » ou « Coke en référence aux couleurs de Coca »). Mais dans l’esprit de nombreux amateurs de la GMT-Master, la lunette rouge et bleue est restée et restera désormais pour toujours « la » signature emblématique de ce modèle.
En 2005, après plusieurs années de recherche, Rolex introduit un nouveau composant développé en interne et breveté, pour équiper les lunettes tournantes de ses montres : le disque Cerachrom... Ce disque en céramique extrêmement résistant présente une surface polie, brillante et inaltérable sur laquelle se détachent avec une grande netteté et une précision extrême des chiffres et des graduations gravés et recouverts d’une fine couche d’or ou de platine.
Comme dans toutes les lunettes Cerachrom, les chiffres et graduations, gravés dans la céramique, sont recouverts d’une fine couche de platine par PVD (Physical Vapor Deposition), selon un processus breveté par Rolex. Leur profondeur et leur aspect mat accentuent le contraste avec la surface brillante du disque, procurant un effet tridimensionnel et une lisibilité optimale.
Au commencement étaient le rouge et le bleu… Dès son lancement en 1955, le modèle GMT-Master de Rolex se distingue par sa lunette tournante rouge et bleue graduée 24 heures. Doté d’une aiguille supplémentaire faisant le tour du cadran en 24 heures, cette montre permettait aux pilotes de ligne des vols intercontinentaux, en plein essor à cette époque, de lire l’heure dans deux fuseaux horaires simultanément. Rappelons que le rouge et le bleu sont à l’opposé sur le spectre des couleurs… Ce qui offre un très fort contraste pour l’oeil humain. Un facteur de lisibilité déterminant pour une montre Professionnelle.
A l’origine, le disque de lunette de la GMT-Master était en plexiglas transparent, peint pour moitiés égales en rouge et en bleu sur sa partie interne. Ce mode de fabrication procurait une certaine profondeur à la lunette, la couleur transparaissant à travers la couche de plexiglas. En revanche, elles étaient relativement fragiles… Le plexi pouvait casser en cas de choc.
C’est pour cela que rapidement, dès 1959, le disque en plexiglas a été remplacé par un disque en aluminium éloxé –une fois la fabrication de disques bicolores dans cette matière maîtrisée. Des variantes de couleurs ont existé par la suite, telles que brun et or sur des modèles or et acier, ou bordeaux et noir sur la GMT-Master II sortie en 1982 (également baptisée « Stendhal » ou « Coke en référence aux couleurs de Coca »). Mais dans l’esprit de nombreux amateurs de la GMT-Master, la lunette rouge et bleue est restée et restera désormais pour toujours « la » signature emblématique de ce modèle.
En 2005, après plusieurs années de recherche, Rolex introduit un nouveau composant développé en interne et breveté, pour équiper les lunettes tournantes de ses montres : le disque Cerachrom... Ce disque en céramique extrêmement résistant présente une surface polie, brillante et inaltérable sur laquelle se détachent avec une grande netteté et une précision extrême des chiffres et des graduations gravés et recouverts d’une fine couche d’or ou de platine.
La céramique est en effet un matériau aux propriétés exceptionnelles en termes de robustesse et de durabilité : elle est pratiquement inrayable, résiste à la corrosion, et sa couleur est inaltérable sous les effets des ultraviolets. Pour Rolex, c’est le matériau de remplacement idéal de l’aluminium éloxé utilisé auparavant. L’Oyster Perpetual GMT-Master II est alors le premier modèle de la collection Oyster à bénéficier de la technologie Cerachrom. En adoptant ce nouveau composant en 2005, le disque de lunette de la GMT-Master II prend une teinte noire uniforme.
Naturellement, la Manufacture Rolex a développé en interne l’ensemble du savoir-faire, des procédés et des équipements de haute technologie lui permettant de produire ses composants en céramique en toute indépendance. Les ateliers sont installés au sein de l’imposant site de production de Rolex à Plan-les-Ouates, dans les environs de Genève. C’est là que sont fabriqués tous les éléments du boîtier et du bracelet des montres depuis la fonte des alliages d’or et la réception des matières premières brutes jusqu’à l’usinage, l’assemblage puis le polissage.
De la même manière, la production des éléments en céramique y est maîtrisée de bout en bout, de la matière première au composant Cerachrom terminé. Cette maîtrise complète en interne permet à la marque de créer des solutions et des composants innovants répondant exactement à ses spécifications et à ses critères de qualité. Et de ne pas être tributaire des aléas de livraisons d’un fournisseur externe.
Rolex peut ainsi mettre au point, dès 2007, des disques de lunette Cerachrom exclusifs de couleur bleue ou verte –en complément du noir– sur des modèles de l’Oyster Perpetual Submariner Date ou sur le modèle en or jaune 18 ct de l’Oyster Perpetual Yacht-Master II. Puis, en 2010, elle franchit une nouvelle étape en développant une lunette Cerachrom monobloc –et non plus seulement un disque de lunette– pour équiper le Cosmograph Daytona, en noir d’abord, puis en marron en 2013 pour le modèle en platine marquant le 50e anniversaire de ce chronographe de légende.
Pendant toutes ces années, la création d’une lunette en céramique bicolore –qui plus est à moitié rouge– demeure mission impossible au niveau technique... C’est d’ailleurs la raison pour laquelle on ne s’attendait pas à la voir arriver si tôt… Mais les puissantes ressources internes du Département Recherche et Développement de Rolex sont mises en oeuvre pour faire face à ce défi de taille et parvenir à réconcilier les performances techniques du Cerachrom avec l’esthétique bicolore iconique du modèle GMT-Master.
Naturellement, la Manufacture Rolex a développé en interne l’ensemble du savoir-faire, des procédés et des équipements de haute technologie lui permettant de produire ses composants en céramique en toute indépendance. Les ateliers sont installés au sein de l’imposant site de production de Rolex à Plan-les-Ouates, dans les environs de Genève. C’est là que sont fabriqués tous les éléments du boîtier et du bracelet des montres depuis la fonte des alliages d’or et la réception des matières premières brutes jusqu’à l’usinage, l’assemblage puis le polissage.
De la même manière, la production des éléments en céramique y est maîtrisée de bout en bout, de la matière première au composant Cerachrom terminé. Cette maîtrise complète en interne permet à la marque de créer des solutions et des composants innovants répondant exactement à ses spécifications et à ses critères de qualité. Et de ne pas être tributaire des aléas de livraisons d’un fournisseur externe.
Rolex peut ainsi mettre au point, dès 2007, des disques de lunette Cerachrom exclusifs de couleur bleue ou verte –en complément du noir– sur des modèles de l’Oyster Perpetual Submariner Date ou sur le modèle en or jaune 18 ct de l’Oyster Perpetual Yacht-Master II. Puis, en 2010, elle franchit une nouvelle étape en développant une lunette Cerachrom monobloc –et non plus seulement un disque de lunette– pour équiper le Cosmograph Daytona, en noir d’abord, puis en marron en 2013 pour le modèle en platine marquant le 50e anniversaire de ce chronographe de légende.
Pendant toutes ces années, la création d’une lunette en céramique bicolore –qui plus est à moitié rouge– demeure mission impossible au niveau technique... C’est d’ailleurs la raison pour laquelle on ne s’attendait pas à la voir arriver si tôt… Mais les puissantes ressources internes du Département Recherche et Développement de Rolex sont mises en oeuvre pour faire face à ce défi de taille et parvenir à réconcilier les performances techniques du Cerachrom avec l’esthétique bicolore iconique du modèle GMT-Master.
En 2013, après plusieurs années de recherche et de perfectionnement d’un processus de fabrication exclusif, Rolex dévoile le premier disque Cerachrom bicolore au monde, de couleur bleue et noire (très réussi et particulièrement sobre.
De fait, il symbolise bien le jour et la nuit). Et en 2014, la « mission impossible » est finalement accomplie avec la réalisation d’un disque Cerachrom bicolore rouge et bleu !
Le Cerachrom tire son nom de la contraction du mot céramique et du suffixe « chrom » issu du grec ancien, qui signifie couleur. En réalité, la palette des couleurs disponibles en céramique est naturellement restreinte par le procédé même de sa fabrication.
En effet, les couleurs sont généralement issues de pigments minéraux à même de résister à la très haute température de cuisson à laquelle la céramique doit être soumise pour être densifiée et acquérir sa dureté caractéristique. Le rouge est typiquement une couleur pour laquelle il n’existe pas de pigments minéraux stables permettant d’obtenir un composant Cerachrom...
Rolex est néanmoins parvenue à créer dans un premier temps de la céramique rouge selon un procédé tenu secret. Une innovation qui, pour elle, ne marquait cependant que la moitié du chemin –ou plus précisément une moitié seulement du mythique disque Cerachrom rouge et bleu. L’horloger à la couronne a finalement trouvé une réponse à la seconde moitié du défi par le biais d’un procédé développé en interne. Concrètement, une étape intermédiaire est ajoutée à la fabrication d’un disque Cerachrom standard.
L’innovation consiste à colorer de bleu dans la masse la moitié d’un disque en céramique rouge (ce qui signifie plus simplement qu’à la base, tout le disque est rouge). La coloration est réalisée en imprégnant la partie représentant les heures de la nuit, entre 18 h et 6 h, avec une quantité contrôlée d’une solution de composés chimiques. Cette solution est ajoutée avant l’étape de frittage qui se déroule à plus de 1600° C, durant laquelle la céramique acquiert ses propriétés de résistance et sa couleur. Pendant cette étape de cuisson, la céramique se densifie et les composés additionnels réagissent avec les éléments de base du disque Cerachrom rouge pour former, comme par magie, la couleur bleue finale.
De fait, il symbolise bien le jour et la nuit). Et en 2014, la « mission impossible » est finalement accomplie avec la réalisation d’un disque Cerachrom bicolore rouge et bleu !
Le Cerachrom tire son nom de la contraction du mot céramique et du suffixe « chrom » issu du grec ancien, qui signifie couleur. En réalité, la palette des couleurs disponibles en céramique est naturellement restreinte par le procédé même de sa fabrication.
En effet, les couleurs sont généralement issues de pigments minéraux à même de résister à la très haute température de cuisson à laquelle la céramique doit être soumise pour être densifiée et acquérir sa dureté caractéristique. Le rouge est typiquement une couleur pour laquelle il n’existe pas de pigments minéraux stables permettant d’obtenir un composant Cerachrom...
Rolex est néanmoins parvenue à créer dans un premier temps de la céramique rouge selon un procédé tenu secret. Une innovation qui, pour elle, ne marquait cependant que la moitié du chemin –ou plus précisément une moitié seulement du mythique disque Cerachrom rouge et bleu. L’horloger à la couronne a finalement trouvé une réponse à la seconde moitié du défi par le biais d’un procédé développé en interne. Concrètement, une étape intermédiaire est ajoutée à la fabrication d’un disque Cerachrom standard.
L’innovation consiste à colorer de bleu dans la masse la moitié d’un disque en céramique rouge (ce qui signifie plus simplement qu’à la base, tout le disque est rouge). La coloration est réalisée en imprégnant la partie représentant les heures de la nuit, entre 18 h et 6 h, avec une quantité contrôlée d’une solution de composés chimiques. Cette solution est ajoutée avant l’étape de frittage qui se déroule à plus de 1600° C, durant laquelle la céramique acquiert ses propriétés de résistance et sa couleur. Pendant cette étape de cuisson, la céramique se densifie et les composés additionnels réagissent avec les éléments de base du disque Cerachrom rouge pour former, comme par magie, la couleur bleue finale.
Si l’idée peut paraître simple, sa mise en oeuvre est une autre histoire…
Formuler une solution de composés chimiques précurseurs permettant d’obtenir la couleur bleue à partir de la couleur rouge, l’appliquer de manière constante et en quantité adéquate, assurer une démarcation nette, précise et régulière entre les deux zones colorées, définir judicieusement les temps et la température de cuisson afin de maîtriser les éventuelles déformations de la pièce sont autant de paramètres qui peuvent compromettre la réussite du processus et la qualité du produit fini !
La matière céramique de base est un mélange de plusieurs poudres de composition chimique différente auquel on ajoute un liant afin de permettre la mise en forme. La pâte obtenue est moulée sous haute pression pour obtenir une ébauche de disque.
Un premier traitement thermique permet d’éliminer le liant, pour ne laisser que la céramique. Imprégnation : c’est l’étape clé pour colorer la moitié du disque rouge en bleu. Une solution chimique est soigneusement appliquée sur une moitié du disque, qui s’en imprègne. Il est essentiel d’élaborer la bonne formule en termes de composés chimiques, de leur concentration et de la quantité de solution appliquée. Les deux couleurs se révéleront au frittage.
Le disque est cuit à une température supérieure à 1600° C. Ce traitement thermique à très haute température confère à la céramique ses propriétés finales de dureté et de résistance mécanique. Durant cette opération, la taille du disque diminue d’environ 25% et les deux couleurs se révèlent. Un usinage au diamant des diamètres intérieur et extérieur est réalisé afin d’obtenir une pièce terminée avec la précision requise pour un assemblage mécanique et une parfaite esthétique. Vu la dureté de la céramique frittée, seuls des outils en diamant sont assez résistants pour usiner les pièces. La surface du disque de lunette est ensuite recouverte d’une fine couche de platine par un procédé PVD (Physical Vapor Deposition). De l’ordre de 1 micron d’épaisseur, cette couche de métal précieux vient se loger jusqu’à l’intérieur des chiffres et des graduations.
Un polissage au diamant permet enfin d’enlever la matière précieuse déposée sur la surface de la lunette tout en conservant celle présente dans les chiffres et graduations ainsi mis en évidence. Cette opération donne toute sa brillance au disque de lunette Cerachrom. Deux brevets ont été déposés pour cette nouvelle lunette.
Formuler une solution de composés chimiques précurseurs permettant d’obtenir la couleur bleue à partir de la couleur rouge, l’appliquer de manière constante et en quantité adéquate, assurer une démarcation nette, précise et régulière entre les deux zones colorées, définir judicieusement les temps et la température de cuisson afin de maîtriser les éventuelles déformations de la pièce sont autant de paramètres qui peuvent compromettre la réussite du processus et la qualité du produit fini !
La matière céramique de base est un mélange de plusieurs poudres de composition chimique différente auquel on ajoute un liant afin de permettre la mise en forme. La pâte obtenue est moulée sous haute pression pour obtenir une ébauche de disque.
Un premier traitement thermique permet d’éliminer le liant, pour ne laisser que la céramique. Imprégnation : c’est l’étape clé pour colorer la moitié du disque rouge en bleu. Une solution chimique est soigneusement appliquée sur une moitié du disque, qui s’en imprègne. Il est essentiel d’élaborer la bonne formule en termes de composés chimiques, de leur concentration et de la quantité de solution appliquée. Les deux couleurs se révéleront au frittage.
Le disque est cuit à une température supérieure à 1600° C. Ce traitement thermique à très haute température confère à la céramique ses propriétés finales de dureté et de résistance mécanique. Durant cette opération, la taille du disque diminue d’environ 25% et les deux couleurs se révèlent. Un usinage au diamant des diamètres intérieur et extérieur est réalisé afin d’obtenir une pièce terminée avec la précision requise pour un assemblage mécanique et une parfaite esthétique. Vu la dureté de la céramique frittée, seuls des outils en diamant sont assez résistants pour usiner les pièces. La surface du disque de lunette est ensuite recouverte d’une fine couche de platine par un procédé PVD (Physical Vapor Deposition). De l’ordre de 1 micron d’épaisseur, cette couche de métal précieux vient se loger jusqu’à l’intérieur des chiffres et des graduations.
Un polissage au diamant permet enfin d’enlever la matière précieuse déposée sur la surface de la lunette tout en conservant celle présente dans les chiffres et graduations ainsi mis en évidence. Cette opération donne toute sa brillance au disque de lunette Cerachrom. Deux brevets ont été déposés pour cette nouvelle lunette.
La montre du voyageur
L’Oyster Perpetual GMT-Master II porte haut son statut de montre du voyageur au long cours. Elle a été conçue pour permettre aux pilotes de ligne de lire l’heure dans deux fuseaux horaires simultanément. Par ses fonctions autant que par son nom, la GMT-Master II fait directement référence aux fuseaux horaires et à l’univers du voyage intercontinental.
Le Greenwich Mean Time (GMT), ou « Temps Moyen de Greenwich », marque l’heure solaire moyenne à l’Observatoire royal de Greenwich, près de Londres, et constitue le méridien d’origine pour le calcul des longitudes et le découpage des fuseaux horaires autour du globe (24 fuseaux en heures pleines et 16 fuseaux avec demi-heures ou trois-quarts d’heures ; la Rolex ne fonctionnant que sur les heures pleines).
Avec le développement des vols intercontinentaux dans les années 1950, les avions se sont mis à traverser plusieurs fuseaux horaires en un temps réduit, rendant nécessaire de connaître simultanément l’heure en différents endroits de la planète (aéroport de départ et d’arrivée, ou heure locale et heure GMT de référence). La GMT-Master, en tant qu’instrument, a été développée pour répondre à ce besoin spécifique des pilotes de ligne.
Lorsque la Pan American World Airways effectue son premier vol intercontinental non-stop entre New York et Moscou en 1959, la montre utilisée par l’équipage pour la navigation est un Chronomètre Rolex Oyster Perpetual GMT-Master. Il existerait d’ailleurs des modèles réalisés spécifiquement pour la compagnie avec des cadrans blancs… Pour la petite histoire, lorsque le Concorde effectua ses vols d’essai en 1960, les deux commandants de bord, le Britannique Brian Trubshaw et le Français André Turcat, portaient tous les deux une Rolex GMT Master. C’est dire si ce modèle est étroitement lié à l’aviation civile.
Evolution du premier modèle, la GMT-Master II est sortie en 1982. Elle arbore une aiguille supplémentaire faisant le tour du cadran en 24 heures, en complément des traditionnelles aiguilles des heures, minutes et secondes, ainsi qu’une lunette tournante bidirectionnelle graduée 24 heures. Cette aiguille supplémentaire 24 heures indique l’heure de référence dans un premier fuseau horaire (celui du lieu de résidence par exemple), qui se lit sur la graduation de la lunette.
En voyage, l’heure locale se lit sur le cadran grâce à l’aiguille des heures qui peut être facilement réglée par sauts d’heure en heure, grâce à un mécanisme commandé par la couronne de remontoir. Ce réglage se fait de manière indépendante des aiguilles des minutes et des secondes, sans affecter l’heure du premier fuseau ni arrêter la montre (aucun risque de déréglage donc). Ainsi, à tout moment, le voyageur peut disposer simultanément de l’heure du lieu où il se trouve et de l’heure de son lieu de référence, ce dernier étant affiché au format 24 heures pour distinguer sans équivoque les heures du jour ou de la nuit (par exemple 10 heures ou 22 heures).
Il est en outre possible d’afficher à tout moment l’heure d’un troisième fuseau horaire en tournant la lunette graduée du nombre d’heures correspondant, le troisième fuseau étant alors indiqué par l’aiguille 24 heures sur la lunette. Le voyageur peut alors disposer simultanément de l’heure du lieu où il se trouve et de l’heure de son lieu de référence
Le massif boîtier Oyster de 40 mm de la GMT-Master II, garanti étanche jusqu’à 100 mètres est un exemple de robustesse. Sa carrure est taillée dans un bloc massif d’or gris 18 ct coulé par Rolex dans sa propre fonderie (or non rhodié). Le fond cannelé est hermétiquement vissé à l’aide d’un outil spécial propre aux horlogers Rolex. La couronne de remontoir, munie du système breveté de triple étanchéité Triplock et protégée par un épaulement taillé dans la masse de la carrure, se visse solidement sur le boîtier. Quant à la glace, surmontée de la loupe Cyclope à 3 h (2,5 fois de grossissement) pour une meilleure lecture de la date, elle est en saphir pratiquement inrayable.
La GMT-Master II est équipée du calibre 3186, un mouvement mécanique à remontage automatique entièrement développé et manufacturé par Rolex. Comme tous les mouvements Perpetual de Rolex, le 3186 est certifié Chronomètre suisse (COSC). L’oscillateur, véritable coeur de la montre, comprend un spiral Parachrom bleu breveté et produit par Rolex dans un alliage exclusif de niobium et de zirconium. Parfaitement insensible aux champs magnétiques (point important puisque cette montre est appelée à passer à travers de nombreux portiques d’aéroport), ce spiral présente une grande stabilité face aux variations de température et reste jusqu’à dix fois plus précis qu’un spiral traditionnel en cas de chocs.
La nouvelle GMT-Master II bicolore est assortie d’un bracelet Oyster à maillons massifs en or gris 18 ct avec fermoir de sécurité Oysterlock prévenant toute ouverture accidentelle. Ce bracelet dispose en outre de la maille de rallonge rapide Easylink, un ingénieux système breveté par Rolex qui permet d’en ajuster facilement la longueur d’environ 5 mm pour un surcroît de confort en toute circonstance (notamment dans les pays chauds où le poignet à tendance à gonfler).
Le Greenwich Mean Time (GMT), ou « Temps Moyen de Greenwich », marque l’heure solaire moyenne à l’Observatoire royal de Greenwich, près de Londres, et constitue le méridien d’origine pour le calcul des longitudes et le découpage des fuseaux horaires autour du globe (24 fuseaux en heures pleines et 16 fuseaux avec demi-heures ou trois-quarts d’heures ; la Rolex ne fonctionnant que sur les heures pleines).
Avec le développement des vols intercontinentaux dans les années 1950, les avions se sont mis à traverser plusieurs fuseaux horaires en un temps réduit, rendant nécessaire de connaître simultanément l’heure en différents endroits de la planète (aéroport de départ et d’arrivée, ou heure locale et heure GMT de référence). La GMT-Master, en tant qu’instrument, a été développée pour répondre à ce besoin spécifique des pilotes de ligne.
Lorsque la Pan American World Airways effectue son premier vol intercontinental non-stop entre New York et Moscou en 1959, la montre utilisée par l’équipage pour la navigation est un Chronomètre Rolex Oyster Perpetual GMT-Master. Il existerait d’ailleurs des modèles réalisés spécifiquement pour la compagnie avec des cadrans blancs… Pour la petite histoire, lorsque le Concorde effectua ses vols d’essai en 1960, les deux commandants de bord, le Britannique Brian Trubshaw et le Français André Turcat, portaient tous les deux une Rolex GMT Master. C’est dire si ce modèle est étroitement lié à l’aviation civile.
Evolution du premier modèle, la GMT-Master II est sortie en 1982. Elle arbore une aiguille supplémentaire faisant le tour du cadran en 24 heures, en complément des traditionnelles aiguilles des heures, minutes et secondes, ainsi qu’une lunette tournante bidirectionnelle graduée 24 heures. Cette aiguille supplémentaire 24 heures indique l’heure de référence dans un premier fuseau horaire (celui du lieu de résidence par exemple), qui se lit sur la graduation de la lunette.
En voyage, l’heure locale se lit sur le cadran grâce à l’aiguille des heures qui peut être facilement réglée par sauts d’heure en heure, grâce à un mécanisme commandé par la couronne de remontoir. Ce réglage se fait de manière indépendante des aiguilles des minutes et des secondes, sans affecter l’heure du premier fuseau ni arrêter la montre (aucun risque de déréglage donc). Ainsi, à tout moment, le voyageur peut disposer simultanément de l’heure du lieu où il se trouve et de l’heure de son lieu de référence, ce dernier étant affiché au format 24 heures pour distinguer sans équivoque les heures du jour ou de la nuit (par exemple 10 heures ou 22 heures).
Il est en outre possible d’afficher à tout moment l’heure d’un troisième fuseau horaire en tournant la lunette graduée du nombre d’heures correspondant, le troisième fuseau étant alors indiqué par l’aiguille 24 heures sur la lunette. Le voyageur peut alors disposer simultanément de l’heure du lieu où il se trouve et de l’heure de son lieu de référence
Le massif boîtier Oyster de 40 mm de la GMT-Master II, garanti étanche jusqu’à 100 mètres est un exemple de robustesse. Sa carrure est taillée dans un bloc massif d’or gris 18 ct coulé par Rolex dans sa propre fonderie (or non rhodié). Le fond cannelé est hermétiquement vissé à l’aide d’un outil spécial propre aux horlogers Rolex. La couronne de remontoir, munie du système breveté de triple étanchéité Triplock et protégée par un épaulement taillé dans la masse de la carrure, se visse solidement sur le boîtier. Quant à la glace, surmontée de la loupe Cyclope à 3 h (2,5 fois de grossissement) pour une meilleure lecture de la date, elle est en saphir pratiquement inrayable.
La GMT-Master II est équipée du calibre 3186, un mouvement mécanique à remontage automatique entièrement développé et manufacturé par Rolex. Comme tous les mouvements Perpetual de Rolex, le 3186 est certifié Chronomètre suisse (COSC). L’oscillateur, véritable coeur de la montre, comprend un spiral Parachrom bleu breveté et produit par Rolex dans un alliage exclusif de niobium et de zirconium. Parfaitement insensible aux champs magnétiques (point important puisque cette montre est appelée à passer à travers de nombreux portiques d’aéroport), ce spiral présente une grande stabilité face aux variations de température et reste jusqu’à dix fois plus précis qu’un spiral traditionnel en cas de chocs.
La nouvelle GMT-Master II bicolore est assortie d’un bracelet Oyster à maillons massifs en or gris 18 ct avec fermoir de sécurité Oysterlock prévenant toute ouverture accidentelle. Ce bracelet dispose en outre de la maille de rallonge rapide Easylink, un ingénieux système breveté par Rolex qui permet d’en ajuster facilement la longueur d’environ 5 mm pour un surcroît de confort en toute circonstance (notamment dans les pays chauds où le poignet à tendance à gonfler).
Spécificités techniques de la montre Rolex Oyster Perpetual GMT-MASTER II
Boitier Oyster (carrure monobloc, fond et couronne vissés) de 40 mm
Or gris 18 ct, finition satinée et polie
Fond vissé à cannelures Rolex
Lunette tournante bidirectionnelle graduée 24 heures avec disque Cerachrom bicolore rouge et bleu en céramique, chiffres et graduations gravés et dépôt de platine par pulvérisation cathodique magnétron (PVD)
Courone vissée, système de triple étanchéité Triplock
Protège-couronne : épaulement taillé dans la masse de la carrure
Glace saphir résistant aux rayures
Loupe cyclope (2,5 ×) sur la date, double traitement antireflet
Etanchéité 100 mètres
Calibre 3186, manufacture Rolex à remontage automatique bidirectionnel par rotor Perpetual
Certifié COSC
Oscillateur Fréquence : 28 800 alt/h (4 Hz)
Spiral Parachrom bleu paramagnétique
Courbe terminale Breguet
Balancier de grande taille à inertie variable
Réglage haute précision par 4 écrous Microstella en or
Pont de balancier traversant
31 rubis
Fonctions : heures, minutes et secondes au centre, affichage 24 heures par aiguille supplémentaire, second fuseau horaire par correction rapide de l’aiguille des heures de manière indépendante
Date instantanée à 3 h
Stop seconde pour mise à l’heure précise
Réserve de marche : environ 48 heures
Cadran laque noire
Index haute lisibilité Chromalight (luminescence longue durée) en or gris 18 ct
Aiguilles Chromalight en or gris 18 ct, aiguille 24 heures rouge
Bracelet Oyster (3 mailles), maillons massifs
Or gris 18 ct, mailles de centre polies, mailles de bord satinées avec tranche polie
Fermoir de sécurité Oysterlock à boucle déployante
Rallonge rapide de confort Easylink de 5 mm
Référence 116719 BLRO – 78209
Or gris 18 ct, finition satinée et polie
Fond vissé à cannelures Rolex
Lunette tournante bidirectionnelle graduée 24 heures avec disque Cerachrom bicolore rouge et bleu en céramique, chiffres et graduations gravés et dépôt de platine par pulvérisation cathodique magnétron (PVD)
Courone vissée, système de triple étanchéité Triplock
Protège-couronne : épaulement taillé dans la masse de la carrure
Glace saphir résistant aux rayures
Loupe cyclope (2,5 ×) sur la date, double traitement antireflet
Etanchéité 100 mètres
Calibre 3186, manufacture Rolex à remontage automatique bidirectionnel par rotor Perpetual
Certifié COSC
Oscillateur Fréquence : 28 800 alt/h (4 Hz)
Spiral Parachrom bleu paramagnétique
Courbe terminale Breguet
Balancier de grande taille à inertie variable
Réglage haute précision par 4 écrous Microstella en or
Pont de balancier traversant
31 rubis
Fonctions : heures, minutes et secondes au centre, affichage 24 heures par aiguille supplémentaire, second fuseau horaire par correction rapide de l’aiguille des heures de manière indépendante
Date instantanée à 3 h
Stop seconde pour mise à l’heure précise
Réserve de marche : environ 48 heures
Cadran laque noire
Index haute lisibilité Chromalight (luminescence longue durée) en or gris 18 ct
Aiguilles Chromalight en or gris 18 ct, aiguille 24 heures rouge
Bracelet Oyster (3 mailles), maillons massifs
Or gris 18 ct, mailles de centre polies, mailles de bord satinées avec tranche polie
Fermoir de sécurité Oysterlock à boucle déployante
Rallonge rapide de confort Easylink de 5 mm
Référence 116719 BLRO – 78209