Rolex : arrivée de la Milgauss GV cadran bleu « Z »


La toute dernière Rolex Milgauss (40 mm, boitier amagnétique) avec glace verte et cadran bleu « Z » arrive actuellement chez les détaillants… Belle occasion de revenir sur cette surprise –de taille- présentée par la manufacture genevoise à l’occasion de la dernière Foire de Bâle.


On avait pu remarquer dans les derniers catalogues de la marque à la couronne, que la Milgauss à cadran noir avait disparu de la circulation... en toute discrétion.  Ne restaient donc que la Milgauss cadran blanc et la Milgauss cadran noir glace verte (toutes deux lancées en 2007). Loin d’arrêter ce modèle, devenu iconique de la marque dans sa version « GV », Rolex poursuit donc le développement de cette collection avec l’arrivée d’une belle nouveauté Milgauss à cadran bleu « Z » et glace verte (réf. 116.400 GV / calibre 3131) ! Son petit nom ? La « Z blue » ! Qui fait bien évidemment référence à son cadran « bleu magnétique » (forcément pour une montre qui est… amagnétique).  On y retrouve, comme sur toutes les autres, la célèbre trotteuse orange en forme d’éclair !
 
Pour la petite histoire, rappelons que la Milgauss fut créée en 1956 par Rolex pour les ingénieurs et les techniciens confrontés aux perturbations causées par les ondes magnétiques sur les montres mécaniques. Elle était conçue à l’époque pour résister à de puissantes interférences allant jusqu’à 1000 gauss –d’où son nom– tout en conservant ses performances et sa précision de Chronomètre officiellement certifié.
 
Pionnière en la matière, elle s’illustrera notamment au poignet de scientifiques de l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN), à Genève, et accédera au statut de montre de la science et du progrès technique par excellence. Plusieurs innovations concourent à sa résistance au magnétisme. Le premier rempart est constitué par un écran en alliages ferromagnétiques situé à l’intérieur du boîtier Oyster autour du mouvement, une invention brevetée par Rolex en 1954. La seconde parade se situe au niveau de composants clés du mouvement, l’oscillateur et l’échappement, réalisés dans des matières paramagnétiques innovantes, développées par Rolex depuis les années 2000.
 
En 88, lorsque la Milgauss fut retirée du marché, les revendeurs Rolex parvenaient difficilement à écouler ces modèles qui « ne coutaient que 11.400 Francs » (environ 1.740 euros). Cependant, depuis une petite dizaine d’années, ces montres bénéficient d’une formidable côte de popularité auprès des collectionneurs qui doivent débourser dans les 20.000 euros pour s’offrir une pièce d’époque (années 60/80). Quant au nouveau modèle de 2007, le succès de la « GV » ne s’est jamais vraiment démenti depuis son lancement… Nul doute que la « Z blue » va suivre le même chemin…

Le boîtier Oyster de 40 mm de la Milgauss, garanti étanche jusqu’à 100 mètres, est taillé dans un bloc massif d’acier 904L particulièrement résistant à la corrosion (et uniquement utilisé en série par Rolex). Son fond cannelé est hermétiquement vissé à l’aide d’un outil spécial propre aux horlogers de la marque. La couronne de  remontoir, munie du système breveté de double étanchéité Twinlock se visse solidement sur le boîtier. Quant à la glace, elle est en saphir vert pratiquement inrayable.
 
La Milgauss est équipée du calibre 3131, un mouvement mécanique à remontage automatique entièrement développé et manufacturé par Rolex. Comme tous les mouvements Rolex, ce dernier est bien évidemment  certifié Chronomètre suisse (COSC). Il intègre en outre des composants brevetés par Rolex pour garantir le niveau de résistance aux perturbations magnétiques qui lui donne son nom. L’échappement de la Milgauss est ainsi muni d’une roue d’ancre paramagnétique réalisée dans un alliage de nickel-phosphore grâce à une technologie de microfabrication (UV-LiGA) entièrement maîtrisée en interne. L’oscillateur, véritable coeur de la montre, est doté du spiral Parachrom bleu breveté et fabriqué par Rolex dans un alliage exclusif de niobium et de zirconium. Parfaitement insensible aux champs magnétiques, ce spiral présente une grande stabilité face aux variations de température et reste jusqu’à dix fois plus précis qu’un spiral traditionnel en cas de chocs.
 
Quant au bracelet Oyster, il est équipé d’un fermoir Oysterclasp à boucle déployante conçu par Rolex. Il dispose en outre de la maille de rallonge rapide Easylink, un ingénieux système breveté par Rolex qui permet d’en ajuster facilement la longueur d’environ 5 mm pour un surcroît de confort en toute circonstance (idéal en été lorsque le poignet gonfle). 

Spécificités techniques de la Rolex Milgauss GV « Z bleu »

Boitier Oyster 40 mm
Protection magnétique du mouvement par écran interne
Acier inoxydable 904L, finition polie
Fond Vissé à cannelures Rolex
Lunette lisse
Couronne de remontoir vissée, système de double étanchéité Twinlock
Glace saphir vert résistant aux rayures
 
Etanchéité 100 mètres
 
Calibre 3131, manufacture Rolex
Mouvement mécanique à remontage automatique bidirectionnel par rotor Perpetual
Précision Chronomètre suisse officiellement certifié COSC
Fréquence : 28 800 alt/h (4 Hz)
Spiral Parachrom bleu paramagnétique
Courbe terminale Breguet
Balancier de grande taille à inertie variable
Roue d’ancre paramagnétique en nickel-phosphore
Réglage haute précision par 4 écrous Microstella en or
Pont de balancier traversant
Empierrage 31 rubis
 
Fonctions : heures, minutes et secondes au centre
Stop seconde pour mise à l’heure précise
 
Réserve de marche : environ 48 heures
 
Cadran bleu Z
Index haute lisibilité Chromalight (luminescence longue durée) en or gris 18 ct
Aiguilles Chromalight en or gris 18 ct, aiguille des secondes orange en forme d’éclair
 
Bracelet Oyster (3 mailles), maillons massifs
Acier inoxydable 904L, mailles de centre polies, mailles de bord satinées avec tranche polie
Fermoir Oysterclasp à boucle déployante
Rallonge rapide de confort Easylink de 5 mm

Montres-de-luxe.com | Publié le 23 Juin 2014 | Lu 30202 fois

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