Avant d’aller plus loin, rappelons tout d’abord que l’industrie cinématographique hongkongaise se classe en troisième position mondiale derrière les productions américaines (Hollywood) et les productions indiennes (Bollywood). On estime que ce petit territoire de sept millions d’habitants seulement, produit à lui seul une centaine d’œuvres chaque année !
Si ce cinéma est longtemps resté ignoré des pays occidentaux –à part la période Bruce Lee des années 70-, depuis une quinzaine d’années, Hong-Kong a enfin acquis ses lettres de noblesse au niveau international, aussi bien en Europe qu’aux Etats-Unis. Le réalisateur John Woo est ainsi devenu une véritable star à Hollywood ; Wong Kar-Wai a quant à lui obtenu le Prix de la mise scène au Festival de Cannes de 1997 avec Happy Together et le César du meilleur film étranger pour In the mood for love en 2001.
Dans ce contexte, compte tenu de l’importance du cinéma dans la vie des Hongkongais d’une part, et de Rolex (véritable faire-valoir de réussite dans la vie locale) d’autre part, il n’est pas surprenant de retrouver régulièrement dans les films de Hong-Kong, de nombreuses apparitions de modèles de la marque genevoise. Et il ne s’agit pas de placement de produits*… Non ! Dans la plupart de ces œuvres, les Rolex sont là pour « jouer un rôle à part entière » ou alors, ce sont tout simplement les garde-temps personnels des comédiens qui les conservent lors des tournages…
Si ce cinéma est longtemps resté ignoré des pays occidentaux –à part la période Bruce Lee des années 70-, depuis une quinzaine d’années, Hong-Kong a enfin acquis ses lettres de noblesse au niveau international, aussi bien en Europe qu’aux Etats-Unis. Le réalisateur John Woo est ainsi devenu une véritable star à Hollywood ; Wong Kar-Wai a quant à lui obtenu le Prix de la mise scène au Festival de Cannes de 1997 avec Happy Together et le César du meilleur film étranger pour In the mood for love en 2001.
Dans ce contexte, compte tenu de l’importance du cinéma dans la vie des Hongkongais d’une part, et de Rolex (véritable faire-valoir de réussite dans la vie locale) d’autre part, il n’est pas surprenant de retrouver régulièrement dans les films de Hong-Kong, de nombreuses apparitions de modèles de la marque genevoise. Et il ne s’agit pas de placement de produits*… Non ! Dans la plupart de ces œuvres, les Rolex sont là pour « jouer un rôle à part entière » ou alors, ce sont tout simplement les garde-temps personnels des comédiens qui les conservent lors des tournages…
Comme le souligne Christophe de l’équipe Perpétualis à Valence et grand amateur de cinéma asiatique, « dans l'excellent film de gangsters Infernal Affairs 2**, le parrain (l’acteur Francis Ng) a délaissé sa traditionnelle Rolex Submariner 16610 portée au poignet droit pour s’afficher avec une Daydate en or jaune sur bracelet Oyster. Il s’agit de montrer que c’est lui le chef. Sa Rolex en or le prouve ; elle est là pour renforcer ce statut de patron de la pègre. Par contre, le jeune truand qui a infiltré la police et qui commence sa carrière dans les triades n’a pas encore les moyens de s’offrir un tel modèle… Trop cher ! Il s'achète donc une Air King ».
Autre exemple, cité par Christophe, dans le film Body Brotherhood***, deux frères qui se sont enfuis de Chine populaire pour s’installer à Hong-Kong se retrouvent sept ans après… Tous les deux ont réussi : l’un dans les affaires, l’autre dans la mafia. Et tous les deux portent des Rolex. Andy Lau, une Datejust en or et acier sur bracelet jubilée et Lam Wai, une Datejust en or jaune sur bracelet Président.
Un dernier exemple, dans Full Alert****, l’un des plus grands polars hongkongais de ces dernières années, le héros (Lam Ching-wau) porte sa propre Daytona 16520 mouvement Zenith cadran fond noir ».
« On s’arrêtera là » conclut Christophe. « La liste serait trop longue. En effet, depuis des années, le cinéma hongkongais utilise des Rolex, surtout dans les films de gangsters. Mais ces montres ne sont pas de simples accessoires de tournage. Elles n’apparaissent pas par hasard dans telle ou telle scène. Elles jouent un véritable rôle, elles font partie intégrante du scénario, elles symbolisent un statut social ou un positionnement hiérarchique. Ou sinon, ce sont tout simplement les propres Rolex des comédiens. Après tout, dans le cinéma français également, on a souvent vu Alain Delon porter sa Royal Oak ou Jean-Paul Belmondo avec ses Breitling et ses Rolex Daytona mécaniques (réf 6265). Et il ne s’agissait pas non plus de placements de produit ».
*placement de produit : technique marketing utilisée par les annonceurs qui, en accord avec les productions cinématographiques, utilisent les films pour faire connaître leurs produits.
**Infernal Affairs 2 (2003) un film de Alan Mak et Andrew Law.
***Body Brotherhood (1986), de Johnny Wong
****Full Alert (1997) de Ringo Lam
Jean-Philippe Tarot pour www.montres-de-luxe.com
Pour aller plus loin, lire aussi :
Hong-Kong : une ville en mouvement perpétuel où le temps palpite au rythme des Rolex
Autre exemple, cité par Christophe, dans le film Body Brotherhood***, deux frères qui se sont enfuis de Chine populaire pour s’installer à Hong-Kong se retrouvent sept ans après… Tous les deux ont réussi : l’un dans les affaires, l’autre dans la mafia. Et tous les deux portent des Rolex. Andy Lau, une Datejust en or et acier sur bracelet jubilée et Lam Wai, une Datejust en or jaune sur bracelet Président.
Un dernier exemple, dans Full Alert****, l’un des plus grands polars hongkongais de ces dernières années, le héros (Lam Ching-wau) porte sa propre Daytona 16520 mouvement Zenith cadran fond noir ».
« On s’arrêtera là » conclut Christophe. « La liste serait trop longue. En effet, depuis des années, le cinéma hongkongais utilise des Rolex, surtout dans les films de gangsters. Mais ces montres ne sont pas de simples accessoires de tournage. Elles n’apparaissent pas par hasard dans telle ou telle scène. Elles jouent un véritable rôle, elles font partie intégrante du scénario, elles symbolisent un statut social ou un positionnement hiérarchique. Ou sinon, ce sont tout simplement les propres Rolex des comédiens. Après tout, dans le cinéma français également, on a souvent vu Alain Delon porter sa Royal Oak ou Jean-Paul Belmondo avec ses Breitling et ses Rolex Daytona mécaniques (réf 6265). Et il ne s’agissait pas non plus de placements de produit ».
*placement de produit : technique marketing utilisée par les annonceurs qui, en accord avec les productions cinématographiques, utilisent les films pour faire connaître leurs produits.
**Infernal Affairs 2 (2003) un film de Alan Mak et Andrew Law.
***Body Brotherhood (1986), de Johnny Wong
****Full Alert (1997) de Ringo Lam
Jean-Philippe Tarot pour www.montres-de-luxe.com
Pour aller plus loin, lire aussi :
Hong-Kong : une ville en mouvement perpétuel où le temps palpite au rythme des Rolex
Escapade à Hong Kong
6 jours/3 nuits minimum, à partir de 790 € TTC
Le prix comprend : les vols directs Air France en classe L, les taxes aériennes et les surcharges carburant au départ de Paris (calculées au 1er juin 2008), les nuits en chambre double avec petit déjeuner en hôtel 3*.
NB ! Offre valable du 1er novembre au 18 décembre 2008 et du 1er janvier au 25 mars 2009 (dernier départ).
Minimum 3 nuits consécutives dans l'hôtel choisi, possibilité d'une à deux nuits supplémentaires : nous consulter.
La Maison de la Chine
76, rue Bonaparte, place saint Sulpice,
75006 Paris
Tél.01 40 51 95 00
info@maisondelachine.fr
www.maisondelachine.fr
Le prix comprend : les vols directs Air France en classe L, les taxes aériennes et les surcharges carburant au départ de Paris (calculées au 1er juin 2008), les nuits en chambre double avec petit déjeuner en hôtel 3*.
NB ! Offre valable du 1er novembre au 18 décembre 2008 et du 1er janvier au 25 mars 2009 (dernier départ).
Minimum 3 nuits consécutives dans l'hôtel choisi, possibilité d'une à deux nuits supplémentaires : nous consulter.
La Maison de la Chine
76, rue Bonaparte, place saint Sulpice,
75006 Paris
Tél.01 40 51 95 00
info@maisondelachine.fr
www.maisondelachine.fr