Depuis plus d’un siècle, Cartier joue à apprivoiser le mystère… De fait, les pendules mystérieuses, et les mouvements qui les animent, constituent un chapitre à part entière de l’histoire de la Maison. On les dit « mystérieuses » car leurs aiguilles semblent flotter dans le corps transparent sans lien visible apparent avec le mouvement.
Ces « miracles de l’horlogerie », comme les appelait La Gazette du Bon Ton en 1925, sont nés de la collaboration de Louis Cartier et d’un horloger d’exception, Maurice Coüet. Ce dernier n’a pas 25 ans lorsqu’il est remarqué par Cartier – et déjà une solide expérience à son actif.
À partir de 1911, il devient le fournisseur exclusif de Cartier. La première pendule mystérieuse, baptisée Modèle A, sort des ateliers en 1912. Maurice Coüet s’est inspiré des pendules de Jean Eugène
Robert-Houdin, célèbre illusionniste et inventeur de la magie moderne. Le Modèle A connaît plusieurs variantes liées à la nature du socle, au décor du cadran et de l’encadrement ou encore à la forme des aiguilles.
L’année 1920 voit la naissance du modèle dit « à axe central ». Cette innovation donne à Cartier une plus grande liberté dans ses recherches esthétiques. En 1923, fruit d’une nouvelle évolution technique, le mouvement est logé au sommet des célèbres pendules mystérieuses Portique. Extrêmement rares, certaines d’entre elles exigent plus d’un an de travail et l’intervention de nombreux ateliers.
Il faut savoir qu’en son temps, Louis Cartier avait interdit que le fonctionnement des pendulettes mystérieuses de son époque soit expliqué aux vendeurs pour ne pas déflorer un secret. Aujourd’hui, la liaison mécanique unissant le mouvement aux aiguilles de la Rotonde de Cartier Mystérieuse a été conçue de façon à se fondre dans la structure du calibre pour rester invisible et ainsi entretenir… la magie.
Pour donner naissance à une montre-bracelet mystérieuse, il a fallu que les horlogers de la manufacture Cartier se libèrent de toutes les contraintes inhérentes à la mise au point d’un affichage par aiguille dont la liaison avec le mouvement est strictement invisible. Pour limiter les frictions entre les disques de saphir, il a été choisi de les faire tourner sur de fins pivots, comme le ferait une roue de rouage, plutôt que de les faire tourner dans une gorge de guidage, comme cela se fait traditionnellement pour les pendules mystérieuses.
Cette nouvelle conception, qui se fond avec le canon de l’aiguille, évite les frottements et limite la consommation énergétique du mouvement. Une fois les frictions réduites au maximum, il a fallu optimiser l’inertie de ces grands disques en saphir de tout juste 0,56 g grâce à un rouage périphérique réalisé à l’aide de la technologie DRIE (Deep Reactive Ion Etching). Cette méthode permet de réaliser les parties métalliques par croissance de matière tridimensionnelle et donc, d’obtenir un rouage d’une grande précision de concentricité qui fait corps avec le disque saphir. La parfaite géométrie de cet ensemble tient au micron.
Ces « miracles de l’horlogerie », comme les appelait La Gazette du Bon Ton en 1925, sont nés de la collaboration de Louis Cartier et d’un horloger d’exception, Maurice Coüet. Ce dernier n’a pas 25 ans lorsqu’il est remarqué par Cartier – et déjà une solide expérience à son actif.
À partir de 1911, il devient le fournisseur exclusif de Cartier. La première pendule mystérieuse, baptisée Modèle A, sort des ateliers en 1912. Maurice Coüet s’est inspiré des pendules de Jean Eugène
Robert-Houdin, célèbre illusionniste et inventeur de la magie moderne. Le Modèle A connaît plusieurs variantes liées à la nature du socle, au décor du cadran et de l’encadrement ou encore à la forme des aiguilles.
L’année 1920 voit la naissance du modèle dit « à axe central ». Cette innovation donne à Cartier une plus grande liberté dans ses recherches esthétiques. En 1923, fruit d’une nouvelle évolution technique, le mouvement est logé au sommet des célèbres pendules mystérieuses Portique. Extrêmement rares, certaines d’entre elles exigent plus d’un an de travail et l’intervention de nombreux ateliers.
Il faut savoir qu’en son temps, Louis Cartier avait interdit que le fonctionnement des pendulettes mystérieuses de son époque soit expliqué aux vendeurs pour ne pas déflorer un secret. Aujourd’hui, la liaison mécanique unissant le mouvement aux aiguilles de la Rotonde de Cartier Mystérieuse a été conçue de façon à se fondre dans la structure du calibre pour rester invisible et ainsi entretenir… la magie.
Pour donner naissance à une montre-bracelet mystérieuse, il a fallu que les horlogers de la manufacture Cartier se libèrent de toutes les contraintes inhérentes à la mise au point d’un affichage par aiguille dont la liaison avec le mouvement est strictement invisible. Pour limiter les frictions entre les disques de saphir, il a été choisi de les faire tourner sur de fins pivots, comme le ferait une roue de rouage, plutôt que de les faire tourner dans une gorge de guidage, comme cela se fait traditionnellement pour les pendules mystérieuses.
Cette nouvelle conception, qui se fond avec le canon de l’aiguille, évite les frottements et limite la consommation énergétique du mouvement. Une fois les frictions réduites au maximum, il a fallu optimiser l’inertie de ces grands disques en saphir de tout juste 0,56 g grâce à un rouage périphérique réalisé à l’aide de la technologie DRIE (Deep Reactive Ion Etching). Cette méthode permet de réaliser les parties métalliques par croissance de matière tridimensionnelle et donc, d’obtenir un rouage d’une grande précision de concentricité qui fait corps avec le disque saphir. La parfaite géométrie de cet ensemble tient au micron.
Pour faciliter l’assemblage final des différents composants dans les meilleures conditions, Cartier a enfin privilégié une construction modulaire. Ainsi le mouvement est formé de deux parties distinctes : le mouvement en tant que tel, qui occupe un espace en forme de croissant sur la platine de base et un module d’affichage indépendant placé dans l’espace circulaire laissé libre.
Ce sous-ensemble composé de quatre disques de saphir traités antireflet est assemblé à part sous flux laminaire afin d’éviter toute présence de poussière. Une fois cette pièce assemblée, les aiguilles se mettent à graviter dans le vide, comme par enchantement.
Les garde-temps à affichage mystérieux ont toujours été considérés comme plus délicats que les autres complications traditionnelles, de par la présence de disques en saphir. Grâce à une conception innovante, le calibre 9983 MC (mais également les précédents développés ces dernières années) a passé l’ensemble des épreuves d’homologation imposant notamment une résistance à plus de 500 chocs consécutifs, mais également à une chute sur un parquet d’une hauteur de 1 mètre. Fin, robuste et précis avec son balancier vibrant à 4 Hertz (28 800 alternances / heure), ce mouvement dispose d’une réserve de marche de 48 heures. Avec le calibre 9983 MC, Cartier prend le parti de montrer en grande part des rouages du mouvement mystérieux, d’ordinaire dissimulés sous le cadran.
Ce sous-ensemble composé de quatre disques de saphir traités antireflet est assemblé à part sous flux laminaire afin d’éviter toute présence de poussière. Une fois cette pièce assemblée, les aiguilles se mettent à graviter dans le vide, comme par enchantement.
Les garde-temps à affichage mystérieux ont toujours été considérés comme plus délicats que les autres complications traditionnelles, de par la présence de disques en saphir. Grâce à une conception innovante, le calibre 9983 MC (mais également les précédents développés ces dernières années) a passé l’ensemble des épreuves d’homologation imposant notamment une résistance à plus de 500 chocs consécutifs, mais également à une chute sur un parquet d’une hauteur de 1 mètre. Fin, robuste et précis avec son balancier vibrant à 4 Hertz (28 800 alternances / heure), ce mouvement dispose d’une réserve de marche de 48 heures. Avec le calibre 9983 MC, Cartier prend le parti de montrer en grande part des rouages du mouvement mystérieux, d’ordinaire dissimulés sous le cadran.
La production de ces complications n’a jamais cessé et se déploie aujourd’hui chez Cartier à travers toute une collection de montres de Haute Horlogerie. En revanche, c’est bel et bien la première fois que le squelettage est associé à un mouvement mystérieux. Un mariage parfait qui permet d’offrir une légèreté unique à cette pièce, contrairement à la Clé Mystérieuse présentée il y a deux ans à Hong Kong et qui était moins aboutie, car justement, non squelette.
Rappelons que le squelettage des mouvements est issu d’une longue tradition de la maison depuis les années 1930. Il acquiert définitivement le statut de signature avec la création en 2009 du squelette avec son mécanisme sculpté en forme de chiffres romains ; une « signature » Cartier au même titre que les aiguilles glaives ou les cadrans flinqués.
Reconnaissable entre mille, il est protégé par un brevet permettant à Cartier de créer un mouvement squelette dont l’architecture aide à la lecture de l’heure. « Une transparence qui dévoile l’architecture du mouvement jusque dans les moindres détails mais qui ne révèle en rien la magie du mystérieux » précise la marque dans son communiqué.
Ce modèle d’exception est donc doté d’un boitier en palladium de 42 mm étanche à 30 mètres. La couronne perlée est ornée d’un saphir cabochon (encore un signature Cartier). Ce garde-temps se porte sur un bracelet en alligator noir avec boucle déployante en or gris. Le calibre à remontage manuel dispose quant à lui d’une réserve de marche de 48h.
Rappelons que le squelettage des mouvements est issu d’une longue tradition de la maison depuis les années 1930. Il acquiert définitivement le statut de signature avec la création en 2009 du squelette avec son mécanisme sculpté en forme de chiffres romains ; une « signature » Cartier au même titre que les aiguilles glaives ou les cadrans flinqués.
Reconnaissable entre mille, il est protégé par un brevet permettant à Cartier de créer un mouvement squelette dont l’architecture aide à la lecture de l’heure. « Une transparence qui dévoile l’architecture du mouvement jusque dans les moindres détails mais qui ne révèle en rien la magie du mystérieux » précise la marque dans son communiqué.
Ce modèle d’exception est donc doté d’un boitier en palladium de 42 mm étanche à 30 mètres. La couronne perlée est ornée d’un saphir cabochon (encore un signature Cartier). Ce garde-temps se porte sur un bracelet en alligator noir avec boucle déployante en or gris. Le calibre à remontage manuel dispose quant à lui d’une réserve de marche de 48h.