« Ouf », pourrait-on dire de cette 27ème édition du SIHH. Non pas parce qu’elle est terminée, mais parce que tout le monde s’attendait à pire. Les marques en premier lieu mais également les détaillants, les fournisseurs et les journalistes qui tous, redoutaient en effet une ambiance morose et un salon sans saveur. Ce qui ne fut point le cas ! Et c’est tant mieux.
Certes, le marché horloger est loin d’être sorti de cette crise autant structurelle que conjoncturelle. Mais le ciel sombre de ces derniers mois, sans être passé au bleu pur et sans nuage, s’est tout de même teinté de quelques éclaircies. Il ne s’agit pas de crier victoire trop tôt, mais au moins, l’espoir est permis pour cette année 2017.
Comme le rappellent d’ailleurs les organisateurs de cet évènement, « dans le contexte qui prévaut sur les marchés d’exportations horlogères depuis un an et demi, la réussite du SIHH 2017 était loin de s’imposer comme une évidence ». C’est le moins qu’on puisse dire. Et d’ajouter : « au terme de la manifestation, qui a vu les représentants de l’ensemble des principales zones géographiques répondre présent, l’heure est à l’optimisme ».
Le fait est que la plupart des maisons se sont adaptées aux demandes du marché avec notamment des prix plus accessibles… Montblanc et Baume et Mercier font partie des plus agressifs avec respectivement leurs collections TimeWalker et surtout Clifton Club qui propose une belle « sportive » très abordable ! Chez IWC, on lorgne du côté des femmes avec une Da Vinci en acier (qui reste un peu chère) et chez Jaeger-LeCoultre, c’est une séduisante Master « trois aiguilles-date » en acier au design art-déco très réussi qui devrait séduire les amateurs de belles pièces classiques et intemporelles à moins de 5.000 euros. Il s’agit d’ailleurs de l’un de nos coups de cœur.
Certes, le marché horloger est loin d’être sorti de cette crise autant structurelle que conjoncturelle. Mais le ciel sombre de ces derniers mois, sans être passé au bleu pur et sans nuage, s’est tout de même teinté de quelques éclaircies. Il ne s’agit pas de crier victoire trop tôt, mais au moins, l’espoir est permis pour cette année 2017.
Comme le rappellent d’ailleurs les organisateurs de cet évènement, « dans le contexte qui prévaut sur les marchés d’exportations horlogères depuis un an et demi, la réussite du SIHH 2017 était loin de s’imposer comme une évidence ». C’est le moins qu’on puisse dire. Et d’ajouter : « au terme de la manifestation, qui a vu les représentants de l’ensemble des principales zones géographiques répondre présent, l’heure est à l’optimisme ».
Le fait est que la plupart des maisons se sont adaptées aux demandes du marché avec notamment des prix plus accessibles… Montblanc et Baume et Mercier font partie des plus agressifs avec respectivement leurs collections TimeWalker et surtout Clifton Club qui propose une belle « sportive » très abordable ! Chez IWC, on lorgne du côté des femmes avec une Da Vinci en acier (qui reste un peu chère) et chez Jaeger-LeCoultre, c’est une séduisante Master « trois aiguilles-date » en acier au design art-déco très réussi qui devrait séduire les amateurs de belles pièces classiques et intemporelles à moins de 5.000 euros. Il s’agit d’ailleurs de l’un de nos coups de cœur.
Cartier prend un beau virage en revenant avec l’un de ses best-sellers historiques : en effet, le joaillier de la rue de la Paix ressort sa fameuse montre Panthère, mythique modèle des années 80 disparu du marché au début des années 2000 mais qui a toujours connu un beau succès sur le marché de l’occasion. Un positionnement prix intéressant pour le modèle en acier avec calibre quartz. Une montre qui pourrait presque rendre jaloux les hommes ! A quand un modèle un chouia plus grand avec calibre mécanique ? Toujours dans cet esprit, on aimerait également à terme, retrouver les modèles « Must » qui ont bercé des générations d’amateurs de montres…
A l’autre extrémité Richard Mille n’a dévoilé qu’un seul modèle réalisé en partenariat avec l’écurie de F1 Mc Laren. Une montre d’exception ultra-limitée, mais qui coute plus d’un million de francs suisses… Greubel Forsey, Lange & Söhne, Roger Dubuis ou Vacheron Constantin se positionnent également dans le très haut de gamme et l’exclusif avec des pièces proposées en séries limitées, voire en modèle unique, à des tarifs à six chiffres.
A noter une très belle surprise chez Parmigiani Fleurier qui a entièrement redessiné ses collections. Avec ce lifting léger mais efficace, la marque a –enfin- réussi à donner à ses garde-temps la touche de peps qui leur manquait. En effet, toutes ces montres haut de gamme pâtissaient souvent d’un design un peu fade et sans trop de caractère. L’arrivée d’un nouveau designer a radicalement changé la donne. Du chrono Aérolithe à la Toric en passant par la Tonda 1950 et la Kalpa, la manufacture a négocié ce virage esthétique en beauté.
A l’autre extrémité Richard Mille n’a dévoilé qu’un seul modèle réalisé en partenariat avec l’écurie de F1 Mc Laren. Une montre d’exception ultra-limitée, mais qui coute plus d’un million de francs suisses… Greubel Forsey, Lange & Söhne, Roger Dubuis ou Vacheron Constantin se positionnent également dans le très haut de gamme et l’exclusif avec des pièces proposées en séries limitées, voire en modèle unique, à des tarifs à six chiffres.
A noter une très belle surprise chez Parmigiani Fleurier qui a entièrement redessiné ses collections. Avec ce lifting léger mais efficace, la marque a –enfin- réussi à donner à ses garde-temps la touche de peps qui leur manquait. En effet, toutes ces montres haut de gamme pâtissaient souvent d’un design un peu fade et sans trop de caractère. L’arrivée d’un nouveau designer a radicalement changé la donne. Du chrono Aérolithe à la Toric en passant par la Tonda 1950 et la Kalpa, la manufacture a négocié ce virage esthétique en beauté.
De son côté, Audemars Piguet, poursuit le développement de sa collection Royal Oak qui continue de connaitre un insolent succès en cette période de crise. Pas plus de 40.000 montres par an pour un chiffre d’affaires qui atteint les 900 millions de francs suisses. Mais des ventes qui augmentent avec une belle régularité. La pièce la plus remarquable de cette année est sans conteste possible son QP Royal Oak en céramique noire. L’effet est bluffant. On retrouve exactement les mêmes codes que sur les modèles en métaux. En revanche, cela positionne cette montre en céramique pratiquement au même prix que celle en or…
Girard-Perregaux (groupe Kering, tout comme Ulysse Nardin) revenait cette année au SIHH après quelques années d’absence. D’ailleurs, on a pu voir François-Henri Pinault, patron du groupe de luxe, arpenter les couloirs du salon le premier jour, s’arrêtant dans de nombreux stands. En 2017, GP poursuit bien évidemment le développement de ses fameux « ponts d’or », mais de manière plus contemporaine. Mais on retiendra surtout le grand et beau retour de sa Laureato qui revient en collection en quatre tailles, deux tailles résolument masculines (45 et 42 mm), une taille plutôt mixte en 38 mm et une taille femme 34 mm avec calibre quartz. Avec une politique tarifaire qui devrait séduire les amateurs de belles sportives d’inspiration seventies.
Panerai revient aussi avec toute une pléiade de nouveautés. Notamment dans sa collection Submersible qui varie les plaisirs à foison. On voit en effet l’arrivée d’un modèle de 42 mm en or jaune (dommage que la marque italienne ne la propose pas également en 47 mm). A noter aussi, le développement d’un modèle équipé d’un boitier en acier BMG, un nouveau matériau ultra-résistant qui ne devrait pas être sensible aux effets du temps et aux aléas d’un porté quotidien. Autre belle nouveauté : une bronzo avec cadran bleu ! Un couleur évidente que l’on attendait tous et qui correspond nettement mieux à l’univers marin que le vert précédemment commercialisé. En revanche, la montre sera comme les autres… Intouchable, non pas à cause de son prix mais à cause de sa rareté. Donc inutile de rêver.
Enfin, tout comme l’année dernière, la Carré des Horlogers dédié à l’horlogerie contemporaine et d’avant-garde a présenté de nouvelles montres étonnantes (disruptives comme diraient d’aucuns) aux matériaux, formes, designs et calibres innovants. De MB&F à Moser en passant par Christophe Claret, Ressence, Manufacture Contemporaine du Temps, HYT, Urwerk ou RJ-Romain Jerome, une véritable bouffée d’air frais et suisse qui vient parfaitement s’associer aux modèles, souvent plus classiques, des grands noms de l’horlogerie helvétique.
Avec l’arrivée des nouvelles marques, le nombre de Maisons est passé à trente exposants en 2017, un record depuis la création de la manifestation en 1991. « Déjà incontournable dans le calendrier annuel, le SIHH se positionne désormais comme la vitrine internationale des savoirs horlogers d’excellence » concluent les organisateurs.
Et de préciser : « un statut dont le grand public peut désormais profiter ». En effet, le SIHH a pour la première fois ouvert ses portes aux passionnés de belle horlogerie le dernier jour de la manifestation (toutes les places ont été vendues / 70 francs l’entrée). Une initiative couronnée de succès qui s’est traduite par une affluence record sur l’ensemble de la semaine. Le nombre de visiteurs a ainsi enregistré une progression de 10% avec 16.000 visiteurs dont 1.200 journalistes, et 2.500 visiteurs grand public le vendredi, dernier jour du salon.
Jean-Philippe Tarot
Girard-Perregaux (groupe Kering, tout comme Ulysse Nardin) revenait cette année au SIHH après quelques années d’absence. D’ailleurs, on a pu voir François-Henri Pinault, patron du groupe de luxe, arpenter les couloirs du salon le premier jour, s’arrêtant dans de nombreux stands. En 2017, GP poursuit bien évidemment le développement de ses fameux « ponts d’or », mais de manière plus contemporaine. Mais on retiendra surtout le grand et beau retour de sa Laureato qui revient en collection en quatre tailles, deux tailles résolument masculines (45 et 42 mm), une taille plutôt mixte en 38 mm et une taille femme 34 mm avec calibre quartz. Avec une politique tarifaire qui devrait séduire les amateurs de belles sportives d’inspiration seventies.
Panerai revient aussi avec toute une pléiade de nouveautés. Notamment dans sa collection Submersible qui varie les plaisirs à foison. On voit en effet l’arrivée d’un modèle de 42 mm en or jaune (dommage que la marque italienne ne la propose pas également en 47 mm). A noter aussi, le développement d’un modèle équipé d’un boitier en acier BMG, un nouveau matériau ultra-résistant qui ne devrait pas être sensible aux effets du temps et aux aléas d’un porté quotidien. Autre belle nouveauté : une bronzo avec cadran bleu ! Un couleur évidente que l’on attendait tous et qui correspond nettement mieux à l’univers marin que le vert précédemment commercialisé. En revanche, la montre sera comme les autres… Intouchable, non pas à cause de son prix mais à cause de sa rareté. Donc inutile de rêver.
Enfin, tout comme l’année dernière, la Carré des Horlogers dédié à l’horlogerie contemporaine et d’avant-garde a présenté de nouvelles montres étonnantes (disruptives comme diraient d’aucuns) aux matériaux, formes, designs et calibres innovants. De MB&F à Moser en passant par Christophe Claret, Ressence, Manufacture Contemporaine du Temps, HYT, Urwerk ou RJ-Romain Jerome, une véritable bouffée d’air frais et suisse qui vient parfaitement s’associer aux modèles, souvent plus classiques, des grands noms de l’horlogerie helvétique.
Avec l’arrivée des nouvelles marques, le nombre de Maisons est passé à trente exposants en 2017, un record depuis la création de la manifestation en 1991. « Déjà incontournable dans le calendrier annuel, le SIHH se positionne désormais comme la vitrine internationale des savoirs horlogers d’excellence » concluent les organisateurs.
Et de préciser : « un statut dont le grand public peut désormais profiter ». En effet, le SIHH a pour la première fois ouvert ses portes aux passionnés de belle horlogerie le dernier jour de la manifestation (toutes les places ont été vendues / 70 francs l’entrée). Une initiative couronnée de succès qui s’est traduite par une affluence record sur l’ensemble de la semaine. Le nombre de visiteurs a ainsi enregistré une progression de 10% avec 16.000 visiteurs dont 1.200 journalistes, et 2.500 visiteurs grand public le vendredi, dernier jour du salon.
Jean-Philippe Tarot
Maisons exposantes
A. Lange & Söhne, Audemars Piguet, Baume & Mercier, Cartier, Girard-Perregaux, Greubel Forsey, IWC, Jaeger-LeCoultre, Montblanc, Panerai, Parmigiani, Piaget, Richard Mille, Roger Dubuis, Ulysse Nardin, Van Cleef & Arpels, Vacheron Constantin
Le « Carré des Horlogers »
Christophe Claret, Grönefeld, H. Moser & Cie, Hautlence, HYT, Kari Voutilainen, Laurent Ferrier, MB&F, MCT-Manufacture Contemporaine du Temps, Ressence, RJ-Romain Jerome, Speake Marin, Urwerk
A. Lange & Söhne, Audemars Piguet, Baume & Mercier, Cartier, Girard-Perregaux, Greubel Forsey, IWC, Jaeger-LeCoultre, Montblanc, Panerai, Parmigiani, Piaget, Richard Mille, Roger Dubuis, Ulysse Nardin, Van Cleef & Arpels, Vacheron Constantin
Le « Carré des Horlogers »
Christophe Claret, Grönefeld, H. Moser & Cie, Hautlence, HYT, Kari Voutilainen, Laurent Ferrier, MB&F, MCT-Manufacture Contemporaine du Temps, Ressence, RJ-Romain Jerome, Speake Marin, Urwerk