La légende japonaise des 47 Ronin a inspiré le nom de cette jeune marque de bracelets-montres singapourienne… Tel un samourai sans maitre (un ronin donc), comprendre, un indépendant, Tong Cheuk Fung, un amoureux du Japon, a décidé de lancer sa propre petite entreprise. Une entreprise qui se donne pour but de mettre en avant la beauté des tissus nippons dans des bracelets de montres.
Naturellement, il s’agit là d’un marché de niche. Ultra-niche même ! Mais la démarche est intéressante et le produit, très original. On aime ou on n’aime pas, mais ces straps ne laissent pas indifférent d’autant que l’homme est totalement autodidacte. Son métier d’origine est d’aider les entreprises d’Asie du sud-est à s’implanter au Japon.
Naturellement, il s’agit là d’un marché de niche. Ultra-niche même ! Mais la démarche est intéressante et le produit, très original. On aime ou on n’aime pas, mais ces straps ne laissent pas indifférent d’autant que l’homme est totalement autodidacte. Son métier d’origine est d’aider les entreprises d’Asie du sud-est à s’implanter au Japon.
Mais son amour du Japon, de ses traditions, de son savoir-faire, de son histoire, l’ont poussé à monter sa petite société qui est installée dans un espace de co-working en plein cœur de Singapour, dans le centre commercial Marina Square. C’est là, dans un mini atelier, qu’il confectionne à la main, tous ses bracelets.
Il associe des tissus de kimono ou de tatami-beri à du cuir qu’il découpe afin de laisser apparaitre le chatoyant tissage par des ouvertures rectangulaires, carrées ou rondes. Les coutures (parfois multicolores) sont elles aussi réalisées à la main, ce qui explique l’irrégularité de certains points.
Il associe des tissus de kimono ou de tatami-beri à du cuir qu’il découpe afin de laisser apparaitre le chatoyant tissage par des ouvertures rectangulaires, carrées ou rondes. Les coutures (parfois multicolores) sont elles aussi réalisées à la main, ce qui explique l’irrégularité de certains points.
L’un de ses modèles est décoré d’un bouton d’uniforme. Derrière ce bracelet, on retrouve une fameuse légende japonaise : celle du « deuxième bouton ». En fait, cette histoire fait référence à une scène célèbre du cinéma japonais des années 60 issue du film Konpeki no sora tooku (紺碧の空遠く).
L’action se situe pendant la seconde guerre mondiale. Le personnage principal est un kamikaze. Sur le point de partir en mission, il sait qu’il ne reviendra pas… Soucieux d’avouer son amour à la jeune fille qu’il aime, il décide de lui offrir le deuxième bouton de son uniforme.
L’action se situe pendant la seconde guerre mondiale. Le personnage principal est un kamikaze. Sur le point de partir en mission, il sait qu’il ne reviendra pas… Soucieux d’avouer son amour à la jeune fille qu’il aime, il décide de lui offrir le deuxième bouton de son uniforme.
Mais pourquoi donc choisit-il le deuxième bouton et non le premier ? Plusieurs explications… Certains pensent que le deuxième bouton est celui qui est placé le plus près du cœur, quand d’autres estiment que chacun des cinq boutons de l’uniforme (gakuran) possède sa propre signification. Le premier représente celui qui porte l’uniforme tandis que le deuxième bouton représente la personne que l’on aime le plus, le troisième, les amis, etc.
Depuis, cette tradition du deuxième bouton « 第二ボタン » s’est retrouvée dans de nombreux films, dans des dessins animés, dans des manga, etc. Au Japon donc, offrir son deuxième bouton à une femme, c’est donc lui avouer son amour.
Naturellement, ce type de bracelet au design très « chargé » doit être monté sur une montre au cadran épuré. Une Panerai par exemple, est un modèle parfait pour ce type de strap qui de surcroit nécessite une certaine largeur afin de profiter de la beauté du tissu. Compter dans les 200/250 euros en fonction du modèle qui peut bien sûr, être réalisé sur demande.
Jean-Philippe Tarot
Depuis, cette tradition du deuxième bouton « 第二ボタン » s’est retrouvée dans de nombreux films, dans des dessins animés, dans des manga, etc. Au Japon donc, offrir son deuxième bouton à une femme, c’est donc lui avouer son amour.
Naturellement, ce type de bracelet au design très « chargé » doit être monté sur une montre au cadran épuré. Une Panerai par exemple, est un modèle parfait pour ce type de strap qui de surcroit nécessite une certaine largeur afin de profiter de la beauté du tissu. Compter dans les 200/250 euros en fonction du modèle qui peut bien sûr, être réalisé sur demande.
Jean-Philippe Tarot
47 Ronin
6 Raffles Boulevard, Marina Square, JustCo, #03-308 Singapore 039594
email: hi@47ronin.co
Whatsapp: +65-86567631
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