Cela faisait des années que Sky Sit (ancienne responsable communication chez Linde Werdelin) n’était pas retournée dans sa ville natale : Hongkong. C’est pourtant dans cette passionnante cité asiatique, à l’occasion d’un rendez-vous chez The Lavish Attic (HK), qu’elle nous a présenté l’aventure dans laquelle elle vient de se lancer : Skolorr.
Skolorr ? Mais que peut bien signifier ce nom quelque peu étrange pour un site web horloger, fut-il marchand et installé à Londres… C’est tout simplement le mot anglais « scholar » en phonétique. Car certes, ce nouveau portail est un portail web commercial, mais le pari de Sky est surtout d’initier les Millenials -génération née entre 1980 et 2000- à l’horlogerie indépendante ; et vu son sourire et sa passion à parler de son projet, on se rêve tous Millenials et débutants en horlogerie !
On trouve pour le moment parmi sa vingtaine de marques, des suisses bien évidemment, mais pas uniquement puisque Skolorr référence aussi un Français, une Anglaise, une Allemande et un Suédois. Et le choix n’est pas figé ; il s’agit simplement, et à l’instant « t », des horlogers qu’elle a elle-même choisi avec son associée en fonction du mécanisme, du design, du rapport qualité-prix, de l’originalité du produit, etc. D’autres sont en cours de référencement, mais il faudra encore être un peu patient.
Skolorr ? Mais que peut bien signifier ce nom quelque peu étrange pour un site web horloger, fut-il marchand et installé à Londres… C’est tout simplement le mot anglais « scholar » en phonétique. Car certes, ce nouveau portail est un portail web commercial, mais le pari de Sky est surtout d’initier les Millenials -génération née entre 1980 et 2000- à l’horlogerie indépendante ; et vu son sourire et sa passion à parler de son projet, on se rêve tous Millenials et débutants en horlogerie !
On trouve pour le moment parmi sa vingtaine de marques, des suisses bien évidemment, mais pas uniquement puisque Skolorr référence aussi un Français, une Anglaise, une Allemande et un Suédois. Et le choix n’est pas figé ; il s’agit simplement, et à l’instant « t », des horlogers qu’elle a elle-même choisi avec son associée en fonction du mécanisme, du design, du rapport qualité-prix, de l’originalité du produit, etc. D’autres sont en cours de référencement, mais il faudra encore être un peu patient.
Chaque marque est ensuite expliquée clairement en anglais et dans une rubrique dédiée afin de dévoiler aux Millenials, les secrets de l’horlogerie indépendante et dans un second temps, pourquoi pas, de leur vendre une montre... La gamme de prix est assez large puisqu’elle démarre dans les 1.600 euros avec Oliver Jonquet pour monter beaucoup plus haut avec Czapek, DeWitt, Manufacture Royale ou Hautlence.
Rappelons que les Millenials -ou génération Y- sont l’une des nouvelles cibles des marques horlogères qui essaient de séduire cette jeune génération qui jusqu’à maintenant, lit principalement l’heure sur son mobile ou sur sa Daniel Wellington. De Jean-Claude Biver au groupe Richement en passant par Swatch Group ou Kering, les grands noms du luxe tentent tous, d’initier ces consommateurs au luxe, notamment via les réseaux sociaux.
Mais c’est incontestablement la première fois qu’un site horloger marchand et informatif leur est dédié, et de belle manière d’ailleurs. Le pari est risqué -nombre d’indépendants souffrent fortement, voire même disparaissent- mais non dénué d’intérêt puisque de toute façon, ces marques de montres indépendantes sont « trop petites » pour mener elles-mêmes cette opération de séduction et ne se lanceront jamais seules dans cette aventure. Il y a donc une place à prendre. Il faudra toutefois de la patience, de la passion et des capitaux pour « voir venir » dans un contexte horloger qui s’améliore mais reste très difficile. Bon vent à Sky et à Skolorr.
Jean-Philippe Tarot
Rappelons que les Millenials -ou génération Y- sont l’une des nouvelles cibles des marques horlogères qui essaient de séduire cette jeune génération qui jusqu’à maintenant, lit principalement l’heure sur son mobile ou sur sa Daniel Wellington. De Jean-Claude Biver au groupe Richement en passant par Swatch Group ou Kering, les grands noms du luxe tentent tous, d’initier ces consommateurs au luxe, notamment via les réseaux sociaux.
Mais c’est incontestablement la première fois qu’un site horloger marchand et informatif leur est dédié, et de belle manière d’ailleurs. Le pari est risqué -nombre d’indépendants souffrent fortement, voire même disparaissent- mais non dénué d’intérêt puisque de toute façon, ces marques de montres indépendantes sont « trop petites » pour mener elles-mêmes cette opération de séduction et ne se lanceront jamais seules dans cette aventure. Il y a donc une place à prendre. Il faudra toutefois de la patience, de la passion et des capitaux pour « voir venir » dans un contexte horloger qui s’améliore mais reste très difficile. Bon vent à Sky et à Skolorr.
Jean-Philippe Tarot