La prochaine vente du soir de haute horlogerie organisée par Sotheby’s à Genève se tiendra le dimanche 16 novembre 2008 à 20h00 et comprendra près de 200 lots couvrant une période de production horlogère allant du 17ème siècle à aujourd’hui.
Alexander Barter, directeur adjoint du département de Haute- Horlogerie, Sotheby’s International, souligne dans un communiqué : « suite à la vacation de mai qui a atteint le meilleur résultat jamais enregistré par Sotheby’s à Genève dans ce domaine de collection, nous sommes enchantés d’offrir à nouveau aux enchères une sélection exceptionnelle de garde-temps réalisés par les manufactures horlogères les plus réputées ».
Geoffroy Ader, directeur du département de Haute-Horlogerie, Sotheby’s Genève, ajoute de son côté : « Patek Philippe est l’une des marques les plus recherchées sur le marché des enchères. En mai dernier, la « Trossi Leggenda » , une montre-bracelet chronographe ayant appartenu au Comte Carlo Felice Trossi, était adjugée plus de 2 millions de francs suisses. Avec « The Unique Patek Philippe Ref. 3448 » estimée 1.3-2 millions CHF et « The Pink Patek Philippe Ref. 2499 » estimée 1.2-1.8 millions CHF, la vente d’automne comprend, une fois de plus, de remarquables exemples de la production de Patek Philippe ».
Alexander Barter, directeur adjoint du département de Haute- Horlogerie, Sotheby’s International, souligne dans un communiqué : « suite à la vacation de mai qui a atteint le meilleur résultat jamais enregistré par Sotheby’s à Genève dans ce domaine de collection, nous sommes enchantés d’offrir à nouveau aux enchères une sélection exceptionnelle de garde-temps réalisés par les manufactures horlogères les plus réputées ».
Geoffroy Ader, directeur du département de Haute-Horlogerie, Sotheby’s Genève, ajoute de son côté : « Patek Philippe est l’une des marques les plus recherchées sur le marché des enchères. En mai dernier, la « Trossi Leggenda » , une montre-bracelet chronographe ayant appartenu au Comte Carlo Felice Trossi, était adjugée plus de 2 millions de francs suisses. Avec « The Unique Patek Philippe Ref. 3448 » estimée 1.3-2 millions CHF et « The Pink Patek Philippe Ref. 2499 » estimée 1.2-1.8 millions CHF, la vente d’automne comprend, une fois de plus, de remarquables exemples de la production de Patek Philippe ».
The Unique Patek Philippe REF. 3448
L’un des lots phares de cette nouvelle vacation est une montre-bracelet unique signée Patek Philippe, réf. 3448, automatique, avec calendrier perpétuel et affichage des années bissextiles (en photo ci-dessus).
Produite entre 1962 et 1982, la référence 3448 est la première montre-bracelet automatique avec calendrier perpétuel réalisée en série par une manufacture horlogère. Dans l’ouvrage de référence sur les montres-bracelets Patek Philippe écrit par Martin Huber et Alan Banbery, l’exemple inclus dans cette vente est indiqué comme « pièce unique ». Dans sa version standard, l’iconographie du cadran de la référence 3448 comprend toujours une ouverture pour l’indication des phases de lune. Le modèle mis en vente est unique car il a la particularité d’indiquer les années bissextiles exclusivement. La « Unique Patek Philippe Réf. 3448 » est estimée 1'300’000-2'000’000 CHF / $.
The Pink Patek Philippe REF. 2499
Egalement digne d’un intérêt particulier, citons une montre-bracelet chronographe rare et exceptionnelle en or rose, Patek Philippe, réf. 2499, datant de 1951, première série, avec calendrier perpétuel et phases de lune (est. 1'200’000-1'800’000 CHF).
La référence 2499 (en photo ci-contre), qui a été manufacturée entre 1950 et 1985, est indiscutablement la plus recherchée parmi les montres-bracelets chronographe avec calendrier perpétuel signées Patek Philippe. Lorsqu’elle est lancée en 1950, Patek Philippe est encore la seule manufacture horlogère à produire une telle complication. L’exemple offert aux enchères est très recherché à plus d’un titre. Manufacturé dans les années 50, il appartient à la première série de production, la plus rare, qui se distingue immédiatement des séries postérieures grâce à ses poussoirs rectangulaires plats. La rareté du modèle mis en l’encan est accrue par le fait que très peu d'exemplaires ont été réalisés en or rose et qu’il est en parfait état de conservation.
L’un des lots phares de cette nouvelle vacation est une montre-bracelet unique signée Patek Philippe, réf. 3448, automatique, avec calendrier perpétuel et affichage des années bissextiles (en photo ci-dessus).
Produite entre 1962 et 1982, la référence 3448 est la première montre-bracelet automatique avec calendrier perpétuel réalisée en série par une manufacture horlogère. Dans l’ouvrage de référence sur les montres-bracelets Patek Philippe écrit par Martin Huber et Alan Banbery, l’exemple inclus dans cette vente est indiqué comme « pièce unique ». Dans sa version standard, l’iconographie du cadran de la référence 3448 comprend toujours une ouverture pour l’indication des phases de lune. Le modèle mis en vente est unique car il a la particularité d’indiquer les années bissextiles exclusivement. La « Unique Patek Philippe Réf. 3448 » est estimée 1'300’000-2'000’000 CHF / $.
The Pink Patek Philippe REF. 2499
Egalement digne d’un intérêt particulier, citons une montre-bracelet chronographe rare et exceptionnelle en or rose, Patek Philippe, réf. 2499, datant de 1951, première série, avec calendrier perpétuel et phases de lune (est. 1'200’000-1'800’000 CHF).
La référence 2499 (en photo ci-contre), qui a été manufacturée entre 1950 et 1985, est indiscutablement la plus recherchée parmi les montres-bracelets chronographe avec calendrier perpétuel signées Patek Philippe. Lorsqu’elle est lancée en 1950, Patek Philippe est encore la seule manufacture horlogère à produire une telle complication. L’exemple offert aux enchères est très recherché à plus d’un titre. Manufacturé dans les années 50, il appartient à la première série de production, la plus rare, qui se distingue immédiatement des séries postérieures grâce à ses poussoirs rectangulaires plats. La rareté du modèle mis en l’encan est accrue par le fait que très peu d'exemplaires ont été réalisés en or rose et qu’il est en parfait état de conservation.
Rolex
Suite au succès rencontré par les montres-bracelets Rolex en mai dernier, et notamment par les modèles sport, cette nouvelle vacation comprend une très belle sélection de garde-temps créés par la fameuse manufacture suisse, tel qu’un chronographe Rolex Daytona Paul Newman en acier inoxydable. Datant d’env. 1960, il est accompagné de son certificat et de sa boîte de présentation d’origine (estimation : 60’000-80’000 CHF).
Citons également une montre-bracelet militaire automatique Rolex Submariner datant des années 1970, en acier inoxydable avec secondes au centre (estimation : 50’000-70’000 CHF) ; une montre-bracelet en acier inoxydable Rolex Daytona, env. 1970 (estimation : 20.000/30.000 CHF) et une montre-bracelet automatique en acier inoxydable avec secondes au centre, Rolex Milgauss, env. 1970, (estimation : 20’000-30'000 CHF).
Suite au succès rencontré par les montres-bracelets Rolex en mai dernier, et notamment par les modèles sport, cette nouvelle vacation comprend une très belle sélection de garde-temps créés par la fameuse manufacture suisse, tel qu’un chronographe Rolex Daytona Paul Newman en acier inoxydable. Datant d’env. 1960, il est accompagné de son certificat et de sa boîte de présentation d’origine (estimation : 60’000-80’000 CHF).
Citons également une montre-bracelet militaire automatique Rolex Submariner datant des années 1970, en acier inoxydable avec secondes au centre (estimation : 50’000-70’000 CHF) ; une montre-bracelet en acier inoxydable Rolex Daytona, env. 1970 (estimation : 20.000/30.000 CHF) et une montre-bracelet automatique en acier inoxydable avec secondes au centre, Rolex Milgauss, env. 1970, (estimation : 20’000-30'000 CHF).
Montres de poche
Parmi les nombreuses montres de poche comprises dans la vente figure un exemple en or à balancier pré-spirale dont le boîtier en émail de Blois est décoré de motifs floraux. (William Clay Fecit, Londres, env. 1630, Ecole de Blois, 17èmesiècle, estimation : 60’000-80’000 CHF / $ / illustration à gauche).
De 1620 à 1640, seule l’Ecole de Blois possédait le secret de la peinture sur émail. Ces montres représentaient ainsi de coûteux objets que peu de personnes pouvaient acquérir. Il est de notoriété publique que le cardinal Jules Mazarin (1602-1661) et le cardinal de Richelieu (1585-1642) offraient ces somptueuses montres en cadeaux.
Les motifs décoratifs de la plupart d’entre elles s’inspiraient de sujets mythologiques et bibliques, très peu d’exemples furent décorés avec des motifs floraux. La réputation des émailleurs de Blois était connue dans toute l’Europe et les horlogers d’Angleterre, Suisse ou Hollande envoyaient leurs mouvements à Blois afin qu’ils soient montés dans des boîtiers émaillés.
Parmi les nombreuses montres de poche comprises dans la vente figure un exemple en or à balancier pré-spirale dont le boîtier en émail de Blois est décoré de motifs floraux. (William Clay Fecit, Londres, env. 1630, Ecole de Blois, 17èmesiècle, estimation : 60’000-80’000 CHF / $ / illustration à gauche).
De 1620 à 1640, seule l’Ecole de Blois possédait le secret de la peinture sur émail. Ces montres représentaient ainsi de coûteux objets que peu de personnes pouvaient acquérir. Il est de notoriété publique que le cardinal Jules Mazarin (1602-1661) et le cardinal de Richelieu (1585-1642) offraient ces somptueuses montres en cadeaux.
Les motifs décoratifs de la plupart d’entre elles s’inspiraient de sujets mythologiques et bibliques, très peu d’exemples furent décorés avec des motifs floraux. La réputation des émailleurs de Blois était connue dans toute l’Europe et les horlogers d’Angleterre, Suisse ou Hollande envoyaient leurs mouvements à Blois afin qu’ils soient montés dans des boîtiers émaillés.
Automates et montres émaillées provenant d’une collection privée européenne
Composée principalement d’automates et de montres ornementales datant du milieu du 19ème siècle, cet ensemble de garde-temps provenant d’un collectionneur privé européen comprend notamment un automate à oiseau chanteur dont le boîtier en or, en forme de tabatière, est incrusté de rubis et d’émeraudes. Signé Frères Rochat, Genève, et datant d’environ 1820, cette pièce est estimée 60’000-80’000 CHF.
Maîtres horlogers originaires du Brassus dans la Vallée de Joux, les frères Rochat (François-Elysée, Frédéric et Samuel Henri) fils de David Rochat, déménagèrent à Genève où ils ouvrirent leur propre commerce. A la fin du 18ème siècle, ils fournissaient Jacquet Droz et Leschot d’ébauches de mécanismes d’oiseaux chanteurs. Cette spécialisation dans la création de telles complications va asseoir leur réputation et participer à leur renommée. Le modèle qui sera offert aux enchères représente un exemple extraordinaire du savoir-faire unique des Frères Rochat. Il comprend un mécanisme de très petite taille extrêmement sophistiqué qui permet à l’oiseau d’ouvrir son bec et de tourner sa tête quand il chante.
Un autre exemple d’un savoir-faire horloger unique compris dans cette collection est une montre pendentif en or et émail avec une seule aiguille dont le boîtier est attribué à Huaud, Genève. Datant des années 1680 environ, elle est estimée 60’000-80’000 CHF / $. Parmi les peintres émailleurs, la famille Huaud fut la plus connue et la plus prolifique de son époque. Pierre Huaud I (1612 -1680), de confession protestante, déménagea à Genève où il devint « habitant » en 1630. Il termina son apprentissage d’orfèvre avec Laurent Légaré en 1634 et devint maître orfèvre peu de temps après. Ses trois fils –Pierre, Jean-Pierre et Ami– devinrent également peintres émailleurs. Les Princes-Electeurs du Brandebourg qui vivaient à Berlin comptèrent parmi leurs clients.
Composée principalement d’automates et de montres ornementales datant du milieu du 19ème siècle, cet ensemble de garde-temps provenant d’un collectionneur privé européen comprend notamment un automate à oiseau chanteur dont le boîtier en or, en forme de tabatière, est incrusté de rubis et d’émeraudes. Signé Frères Rochat, Genève, et datant d’environ 1820, cette pièce est estimée 60’000-80’000 CHF.
Maîtres horlogers originaires du Brassus dans la Vallée de Joux, les frères Rochat (François-Elysée, Frédéric et Samuel Henri) fils de David Rochat, déménagèrent à Genève où ils ouvrirent leur propre commerce. A la fin du 18ème siècle, ils fournissaient Jacquet Droz et Leschot d’ébauches de mécanismes d’oiseaux chanteurs. Cette spécialisation dans la création de telles complications va asseoir leur réputation et participer à leur renommée. Le modèle qui sera offert aux enchères représente un exemple extraordinaire du savoir-faire unique des Frères Rochat. Il comprend un mécanisme de très petite taille extrêmement sophistiqué qui permet à l’oiseau d’ouvrir son bec et de tourner sa tête quand il chante.
Un autre exemple d’un savoir-faire horloger unique compris dans cette collection est une montre pendentif en or et émail avec une seule aiguille dont le boîtier est attribué à Huaud, Genève. Datant des années 1680 environ, elle est estimée 60’000-80’000 CHF / $. Parmi les peintres émailleurs, la famille Huaud fut la plus connue et la plus prolifique de son époque. Pierre Huaud I (1612 -1680), de confession protestante, déménagea à Genève où il devint « habitant » en 1630. Il termina son apprentissage d’orfèvre avec Laurent Légaré en 1634 et devint maître orfèvre peu de temps après. Ses trois fils –Pierre, Jean-Pierre et Ami– devinrent également peintres émailleurs. Les Princes-Electeurs du Brandebourg qui vivaient à Berlin comptèrent parmi leurs clients.
Vente de Haute Horlogerie à Genève
Vente aux enchères Sothezby's :
Dimanche 16 novembre 2008 à 20h00
Exposition publique :
Vendredi 14 novembre de 14h00 à 18h00
Samedi 15 and dimanche 16 novembre de 10h00 à 18h00
* Les estimations sont hors commission d’achat
Vente aux enchères Sothezby's :
Dimanche 16 novembre 2008 à 20h00
Exposition publique :
Vendredi 14 novembre de 14h00 à 18h00
Samedi 15 and dimanche 16 novembre de 10h00 à 18h00
* Les estimations sont hors commission d’achat