On le sait, la couleur et le design sont depuis toujours indissociables de Swatch ; c’est d’ailleurs l’une de ses marques de fabrique et l’une des raisons de son succès. Ce nouveau modèle en collab’ avec Hodinkee ne déroge donc pas à la règle.
Cette Sistem51 (réf. SUTZ408) est dotée d’un boîtier vert forêt (tirant sur le kaki foncé) et d’un bracelet en silicone assorti. Les aiguilles sont relativement fines tandis que le guichet date conserve sa position à six heures.
Les amateurs d’horlogerie remarqueront immédiatement la présence d’un cadran de type « Californien » avec des chiffres mi-romains, mi-arabes gris. Ce dernier s’inspire de la Swatch GX407 Stirling Rush créée en 1990 (même si le premier dépôt de brevet d’un tel cadran est associé à Rolex, voir ci-dessous).
Cette Sistem51 (réf. SUTZ408) est dotée d’un boîtier vert forêt (tirant sur le kaki foncé) et d’un bracelet en silicone assorti. Les aiguilles sont relativement fines tandis que le guichet date conserve sa position à six heures.
Les amateurs d’horlogerie remarqueront immédiatement la présence d’un cadran de type « Californien » avec des chiffres mi-romains, mi-arabes gris. Ce dernier s’inspire de la Swatch GX407 Stirling Rush créée en 1990 (même si le premier dépôt de brevet d’un tel cadran est associé à Rolex, voir ci-dessous).
En outre, les index du cadran sont proposés dans un rose pâle alors que la trotteuse se pare d’un doux vert citron. Toutes ces couleurs contrastent avec le cadran structuré bleu marine.
Le boîtier de 42 mm (étanche à 30 mètres) abrite le mouvement automatique Sistem51 à spiral Nivachron (car constitué de 51 composants), développé par le Swatch Group pour une résistance aux champs magnétiques. Sa réserve de marche est de 90h, soit le double des standards habituels.
Ajouré, le fond du boîtier arbore un motif Hodinkee bleu foncé et bleu clair, avec des caractères en H entrelacés qui défilent sur la platine. Celle-ci laisse également entrevoir le rotor périphérique et certains composants du mouvement...
Attention, il n'y en aura probablement pas pour tout le monde !
Le boîtier de 42 mm (étanche à 30 mètres) abrite le mouvement automatique Sistem51 à spiral Nivachron (car constitué de 51 composants), développé par le Swatch Group pour une résistance aux champs magnétiques. Sa réserve de marche est de 90h, soit le double des standards habituels.
Ajouré, le fond du boîtier arbore un motif Hodinkee bleu foncé et bleu clair, avec des caractères en H entrelacés qui défilent sur la platine. Celle-ci laisse également entrevoir le rotor périphérique et certains composants du mouvement...
Attention, il n'y en aura probablement pas pour tout le monde !
Le cadran California en quelques mots
Ce qui semble être aujourd’hui une figure de style dans l’univers des cadrans émane à l’origine de Rolex. En effet, une fois encore, c’est la marque genevoise qui a créé ce grand classique de l’horlogerie qui de nos jours, se retrouve la plupart du temps dans des modèles rendant hommage à des montres militaires.
Ce type de cadran a été déposé et protégé par Rolex au printemps 1941 -pendant la guerre- sous la référence de brevet 221.643 ; il avait été baptisé « error proof radium dial », ce que l’on pourrait traduire par « cadran radium sans erreur possible ».
En effet, ces grands chiffres romains et arabes et ces index surdimensionnés pour l’époque avaient un but bien précis et récurrent dans l’horlogerie : une lisibilité optimale dans toutes les conditions. Quelque soit l’orientation de la montre, impossible de confondre les heures ou les minutes ! Point important pour les militaires.
La dénomination California serait en fait arrivée bien plus tard, dans les années 80. En effet, durant cette période, le Japon connait un boom économique sans précédent. Les Japonais, amateurs de vintage avant la lettre, s’entichent alors des Rolex Bubbleback avec ces cadrans « error proof »...
Ce type de cadran a été déposé et protégé par Rolex au printemps 1941 -pendant la guerre- sous la référence de brevet 221.643 ; il avait été baptisé « error proof radium dial », ce que l’on pourrait traduire par « cadran radium sans erreur possible ».
En effet, ces grands chiffres romains et arabes et ces index surdimensionnés pour l’époque avaient un but bien précis et récurrent dans l’horlogerie : une lisibilité optimale dans toutes les conditions. Quelque soit l’orientation de la montre, impossible de confondre les heures ou les minutes ! Point important pour les militaires.
La dénomination California serait en fait arrivée bien plus tard, dans les années 80. En effet, durant cette période, le Japon connait un boom économique sans précédent. Les Japonais, amateurs de vintage avant la lettre, s’entichent alors des Rolex Bubbleback avec ces cadrans « error proof »...