La construction, la sculpture, la coutellerie, la poterie, la laque, le tissage et le papier font partie de ce qui constitue le socle des traditions du Japon. En s’appuyant sur celles-ci, The Citizen offre donc aux amateurs le meilleur du Japon. C’est l’art du papier qui a été retenu pour mettre en valeur la Chronomaster washi de The Citizen (compter 3.095 euros).
Appelé washi -ou wagami-, ce papier japonais est fabriqué depuis le VIIème siècle. Notamment dans la province d’Echizen qui est aujourd’hui le nord de la préfecture de Fukui. A l’origine, ce savoir-faire a été importé au Japon par les Chinois qui eux, maitrisaient la technique du papier de soie.
Fabriqué à partir des fibres du mûrier à papier ou d’hibiscus, le washi est un matériau particulièrement résistant que l’on trouve dans de nombreuses utilisations. C’est ainsi que certaines boîtes laquées possèdent une structure multicouche de washi et non en bois de cèdre comme on pourrait le penser.
Lire aussi : The Citizen : du nouveau dans l'horlogerie haute de gamme japonaise
Appelé washi -ou wagami-, ce papier japonais est fabriqué depuis le VIIème siècle. Notamment dans la province d’Echizen qui est aujourd’hui le nord de la préfecture de Fukui. A l’origine, ce savoir-faire a été importé au Japon par les Chinois qui eux, maitrisaient la technique du papier de soie.
Fabriqué à partir des fibres du mûrier à papier ou d’hibiscus, le washi est un matériau particulièrement résistant que l’on trouve dans de nombreuses utilisations. C’est ainsi que certaines boîtes laquées possèdent une structure multicouche de washi et non en bois de cèdre comme on pourrait le penser.
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Les panneaux coulissants qui séparent les pièces des maisons anciennes sont également réalisés en washi tout comme les lanternes traditionnelles. Les artistes graphistes sont nombreux à travailler directement sur du papier washi comme le faisait Rembrandt autrefois pour son travail de graveur.
Situé à l’est de Kyoto, la ville de Mino produit le washi depuis 1300 ans, notamment le washi Shosoin qui est sans doute le plus réputé des lieux de production actuels qui sont au nombre d’une soixantaine répartis dans les trois grandes îles principales de l’archipel.
A Mino, le maître Fukura était l’héritier de 12 générations de fabricants de washi. Mais la véritable autorité japonaise en matière de washi est Iwano Ichibé IX, qui a été reconnu Trésor National Vivant en 2000 à l’âge de 67 ans. Son père était également Trésor National Vivant. Deux autres artisans bénéficient de cette distinction : Sagio Hamada et Takenobu Tanino.
Quatre villages producteurs de washi ont été sélectionnés par l’Unesco, il s’agit de Hamada, Mino, Ogawa et Higashichibu.
Situé à l’est de Kyoto, la ville de Mino produit le washi depuis 1300 ans, notamment le washi Shosoin qui est sans doute le plus réputé des lieux de production actuels qui sont au nombre d’une soixantaine répartis dans les trois grandes îles principales de l’archipel.
A Mino, le maître Fukura était l’héritier de 12 générations de fabricants de washi. Mais la véritable autorité japonaise en matière de washi est Iwano Ichibé IX, qui a été reconnu Trésor National Vivant en 2000 à l’âge de 67 ans. Son père était également Trésor National Vivant. Deux autres artisans bénéficient de cette distinction : Sagio Hamada et Takenobu Tanino.
Quatre villages producteurs de washi ont été sélectionnés par l’Unesco, il s’agit de Hamada, Mino, Ogawa et Higashichibu.
Tosa washi : le washi de The Citizen
Pour la conception du cadran de sa nouvelle Chronomaster The Citizen, le groupe Citizen a choisi le Tosa washi. Un papier produit aujourd’hui dans le village de Tosa situé dans la préfecture de Kochi dans l’île de Shikoku.
Comme la plupart des manufactures de washi sa création remonte à l’ère Heian qui se situe entre 794 et 1185. On peut affirmer qu’il s’agit de l’âge d’or du Japon en matière de culture et d’art décoratif et dont la capitale était Kyoto. Une ère qui précède le shogunat de Kamakura.
Le washi de Tosa est réputé pour sa résistance associée à une extrême finesse ce qui est idéal pour l’utilisation souhaitée par Citizen. Le Tosa le plus fin peut ainsi ne pas dépasser les 0,03 mm d’épaisseur. Il s’agit du Kagerouno-Hane paper.
La fabrication du Tosa-washi bénéficie de la pureté de l’eau de la rivière Niyoda. Une eau qui participe également à la culture d’un riz parfait et d’un excellent saké.
Pour la conception du cadran de sa nouvelle Chronomaster The Citizen, le groupe Citizen a choisi le Tosa washi. Un papier produit aujourd’hui dans le village de Tosa situé dans la préfecture de Kochi dans l’île de Shikoku.
Comme la plupart des manufactures de washi sa création remonte à l’ère Heian qui se situe entre 794 et 1185. On peut affirmer qu’il s’agit de l’âge d’or du Japon en matière de culture et d’art décoratif et dont la capitale était Kyoto. Une ère qui précède le shogunat de Kamakura.
Le washi de Tosa est réputé pour sa résistance associée à une extrême finesse ce qui est idéal pour l’utilisation souhaitée par Citizen. Le Tosa le plus fin peut ainsi ne pas dépasser les 0,03 mm d’épaisseur. Il s’agit du Kagerouno-Hane paper.
La fabrication du Tosa-washi bénéficie de la pureté de l’eau de la rivière Niyoda. Une eau qui participe également à la culture d’un riz parfait et d’un excellent saké.
En associant son image à celle millénaire du washi, The Citizen s’inscrit dans la grande tradition japonaise de la perfection et de l’excellence. L’origine de l’objet est au Japon particulièrement importante, presque primordiale.
Le créateur d’un objet, la signature d’une lame de sabre par exemple, est plus important que l’objet lui-même. C’est cet esprit que l’on va retrouver dans les montres The Citizen Washi (38,4 mm, étanche à 100 mètres, en titane avec calibre calendrier perpétuel Eco-Drive à recharge solaire).
L’origine de ce washi apportera le prestige de son origine à un objet qui méritera réellement le terme de garde-temps.
Après l’ère Showa qui consacra l’industrialisation du Japon et l’ère de transition Heisei, il semble que l’ère Reiwa veuille réconcilier le Japon des traditions millénaires avec une industrie qui privilégie le goût de la perfection.
The Citizen est disponible chez Joaillerie Emile Léon, 8 rue Royale à Paris.
Joël Chassaing-Cuvillier
Le créateur d’un objet, la signature d’une lame de sabre par exemple, est plus important que l’objet lui-même. C’est cet esprit que l’on va retrouver dans les montres The Citizen Washi (38,4 mm, étanche à 100 mètres, en titane avec calibre calendrier perpétuel Eco-Drive à recharge solaire).
L’origine de ce washi apportera le prestige de son origine à un objet qui méritera réellement le terme de garde-temps.
Après l’ère Showa qui consacra l’industrialisation du Japon et l’ère de transition Heisei, il semble que l’ère Reiwa veuille réconcilier le Japon des traditions millénaires avec une industrie qui privilégie le goût de la perfection.
The Citizen est disponible chez Joaillerie Emile Léon, 8 rue Royale à Paris.
Joël Chassaing-Cuvillier
Outre les Japonais, d’autres artisans utilisent cette matière pour la création de leurs œuvres. Le Français Serge Amoruso, Maître d’Arts en maroquinerie a notamment créé quelques sacs à main où il intégrait le washi dans la structure en cuir. Particulièrement appréciée de la clientèle japonaise, sa production est aussi vendue dans l’archipel.