Dans ces interviews, le patron de Patek Philippe (60.000 montres par an pour 140 modèles dont 26 versions de la Nautilus), explique qu’il s’avait depuis début 2019 qu’il devrait un jour ou l’autre, arrêter la production de ce modèle lancé en 2006 et qui représentait une « trop large part » selon lui, des modèles en acier de la marque, métal qui représente par ailleurs 30% de la production de PP…
Tout en étant bien conscient que cela provoquerait un séisme dans le monde de l’horlogerie contemporaine ! « Je sais que je ne me suis pas fait beaucoup d’amis ces derniers temps. Tout ce que je peux dire, c’est que je suis désolé » indique Mr Stern dans une longue interview accordée au New York Times.
Il explique également que sa décision a reposé sur le fait qu’il ne voulait pas qu’un modèle unique représenta « l’unique image » de Patek Philippe qui produit par ailleurs bien d’autres montres et/ou complications.
Un sujet que le patron de la manufacture avait d’ores et déjà abordé à de nombreuses reprises lors de prises de paroles, notamment à l’occasion de Baselworld 2019 (dès son discours d’introduction devant la presse française, il indiquait : « il y en a un peu "marre" de la Nautilus ») ou encore, l’année dernière lors de la splendide exposition Patek à Singapour où il répétait peu ou prou les mêmes paroles.
La prestigieuse marque horlogère n’avait pas vraiment prévu d’informer le marché de l’arrêt de ce modèle ; elle ne le fait jamais d’une manière générale et la Nautilus ne devait pas avoir droit à un traitement de faveur... Mais il semblerait qu’un détaillant italien ait laissé fuiter l’information et que le scoop ait été posté sur Instagram, notamment sur le compte de @Patekaholic le 3 janvier dernier !
Naturellement, l’arrêt de ce modèle signifie que ceux qui sont sur les listes d’attente ne seront pas livrés… Il met également en avant la responsabilité des détaillants qui, selon lui, savaient pertinemment le nombre de Nautilus qu’ils recevaient par an, en laissant planer le doute auprès des clients et en acceptant de nouveaux noms sur les listes d’attente...
Mr Stern indique que sa manufacture produit actuellement les dernières pièces de cette référence mythique qui seront livrées prochainement aux ultimes heureux élus… Pour autant, il ajoute que quelques modèles spéciaux et limités devraient arriver sur le marché afin de conclure, en beauté, la commercialisation de la Nautilus !
Thierry Stern précise également que « l’on arrête pas un tel modèle sans avoir quelque chose pour le remplacer », mais la date de lancement d’une éventuelle nouvelle Nautilus n’aurait toujours pas été arrêtée.
Toujours dans The New York Times, Thierry Stern assure que la « remplaçante de la 5711 sera encore mieux que la 5711. « Mais je ne vous dirai pas dans quel métal elle sera réalisée, ce sera quelque chose de différent et de logique ». Les rumeurs évoquent un modèle en titane et l’autre en platine…
Avec l’arrêt de la 5711, c’est clairement la fin d’une époque, mais certainement pas la fin de la Nautilus... Bientôt une 6711 ?
Tout en étant bien conscient que cela provoquerait un séisme dans le monde de l’horlogerie contemporaine ! « Je sais que je ne me suis pas fait beaucoup d’amis ces derniers temps. Tout ce que je peux dire, c’est que je suis désolé » indique Mr Stern dans une longue interview accordée au New York Times.
Il explique également que sa décision a reposé sur le fait qu’il ne voulait pas qu’un modèle unique représenta « l’unique image » de Patek Philippe qui produit par ailleurs bien d’autres montres et/ou complications.
Un sujet que le patron de la manufacture avait d’ores et déjà abordé à de nombreuses reprises lors de prises de paroles, notamment à l’occasion de Baselworld 2019 (dès son discours d’introduction devant la presse française, il indiquait : « il y en a un peu "marre" de la Nautilus ») ou encore, l’année dernière lors de la splendide exposition Patek à Singapour où il répétait peu ou prou les mêmes paroles.
La prestigieuse marque horlogère n’avait pas vraiment prévu d’informer le marché de l’arrêt de ce modèle ; elle ne le fait jamais d’une manière générale et la Nautilus ne devait pas avoir droit à un traitement de faveur... Mais il semblerait qu’un détaillant italien ait laissé fuiter l’information et que le scoop ait été posté sur Instagram, notamment sur le compte de @Patekaholic le 3 janvier dernier !
Naturellement, l’arrêt de ce modèle signifie que ceux qui sont sur les listes d’attente ne seront pas livrés… Il met également en avant la responsabilité des détaillants qui, selon lui, savaient pertinemment le nombre de Nautilus qu’ils recevaient par an, en laissant planer le doute auprès des clients et en acceptant de nouveaux noms sur les listes d’attente...
Mr Stern indique que sa manufacture produit actuellement les dernières pièces de cette référence mythique qui seront livrées prochainement aux ultimes heureux élus… Pour autant, il ajoute que quelques modèles spéciaux et limités devraient arriver sur le marché afin de conclure, en beauté, la commercialisation de la Nautilus !
Thierry Stern précise également que « l’on arrête pas un tel modèle sans avoir quelque chose pour le remplacer », mais la date de lancement d’une éventuelle nouvelle Nautilus n’aurait toujours pas été arrêtée.
Toujours dans The New York Times, Thierry Stern assure que la « remplaçante de la 5711 sera encore mieux que la 5711. « Mais je ne vous dirai pas dans quel métal elle sera réalisée, ce sera quelque chose de différent et de logique ». Les rumeurs évoquent un modèle en titane et l’autre en platine…
Avec l’arrêt de la 5711, c’est clairement la fin d’une époque, mais certainement pas la fin de la Nautilus... Bientôt une 6711 ?