Tudor Black Bay Fitfy-Eight "Navy Blue" : un modèle très Marine Nationale


Alors qu’on s’attendait à une année sans nouveauté chez Tudor, finalement la marque propose tout de même quelque chose de « neuf ». En réalité, il s’agit « simplement » d’une extension de sa gamme Fifty-Eight avec cette version avec cadran bleu sur boitier satiné de 39mm étanche 200 mètres avec calibre « maison » COSC doté d’une très confortable réserve de marche de 70h. A partir de 3.160 euros sur bracelet tissu "soft-touch". A découvrir chez Bucherer Paris.


« Size matters » disent nos amis anglo-saxons. La taille, ça compte. Même deux petits millimètres, ça change tout. Surtout sur un boitier de montre qui passe de 41 à 39 mm ; soit tout de même 5% de moins.
 
C’est la cas de cette Black Bay Fifty-Eight (le « 58 » évoquant la date de lancement de la première montre de plongée Tudor étanche à 200 mètres, la référence 7924 ou « Big Crown ») qui fut présentée pour la première fois au printemps 2018 dans ce boitier en acier poli-satiné de 39 mm étanche à 200 mètres qui a tout pour séduire, d’une part les amateurs de vintage, et d’autre part, les femmes en recherche d’une sportive à la taille plus réduite.
 
Cette « plongeuse » aux origines vintage propose cette année un cadran bleu grainé bombé qui rend hommage aux premiers cadrans bleus chez Tudor apparus sur le marché il y a une cinquantaine d’années.

Adoptée par la Marine nationale française pour ses montres de plongée Tudor dans les années 70, cette livrée s’installe dans l’imaginaire. C’est dans la lignée de cette tradition que le modèle Black Bay Fifty-Eight « Navy Blue » s’inscrit avec son cadran et son disque de lunette bleu marine en aluminium eloxé.
 
On retrouve bien évidemment les fameuses aiguilles dites « Snowflake », une signature des montres de plongée Tudor. Désormais, recouvertes de Superluminova grade A. L’ensemble étant protégé par un verre saphir bombé.
 
Le tube de couronne vissée est en acier satiné, dans la continuité esthétique de la boîte et de la couronne. Cette dernière présente le logo en forme de rose Tudor désormais traité en relief –plus « quali ».
 
Autre point à souligner : cette Tudor embarque le Calibre MT5402 (26 mm de diamètre) qui affiche les fonctions heures, minutes ainsi que secondes au centre –il n’y a pas de date, les puristes apprécieront. Il présente l‘apparence et les finitions typiques des calibres manuf’ Tudor (plutôt austère d’ailleurs).

Son rotor en tungstène ajouré est entièrement satiné alors que ses ponts et sa platine exposent une alternance de surfaces sablées et de décorations faites au laser. Sa construction est pensée pour la robustesse, la longévité et la fiabilité (pas de chichi), à l’image de son balancier à inertie variable maintenu par un solide pont traversant à double point d‘ancrage.
 
Couplé à un spiral amagnétique en silicium, ils permettent au calibre d’être certifié chronomètre par le COSC. Enfin, sa réserve de marche est de 70 heures, permettant au porteur de poser sa montre le vendredi soir et de la reprendre le lundi matin sans devoir la remonter. Toujours pratique.
 
Le bracelet en acier s’inspire des bracelets pliés à rivets des Tudor des années 50 et 60. Leurs particularités étaient d’avoir les têtes de rivets de fixation des maillons apparentes sur la tranche du bracelet ainsi qu’une « fuite en escalier » (ou en chute).
 
Ces deux détails esthétiques sont intégrés au bracelet du modèle Black Bay Fifty-Eight qui bénéficie cependant d’une construction moderne avec maillons massifs (ceux d’origine restaient un peu fragiles sur la durée).

Le bleu marine est aussi la couleur du bracelet en tissu proposé avec ce modèle. Ce dernier est l’une des signatures de la marque qui est, en 2010, l’une des toutes premières marques horlogères à le proposer avec ses produits.
 
Tissé de manière artisanale sur des métiers Jacquard à navette du 19e siècle par l’entreprise Julien Faure dans la région de St-Etienne (tout comme les bracelets Nato Omega d’ailleurs), en France, sa qualité de facture et son confort au porté sont uniques.
 
Depuis sa création par Hans Wilsdorf en 1926 et en ligne avec sa vision du produit horloger idéal, Tudor n’a de cesse de créer les montres les plus robustes, durables, fiables et précises qui soient.

Dans cet esprit, l’horloger propose une garantie de cinq ans sur tous ses produits vendus depuis le 1er janvier 2020. Cette garantie ne nécessite pas d’enregistrement de la montre ni de contrôles intermédiaires et est transférable (dit autrement : vous pouvez donc revendre votre montre sans problème).
 
Bon à savoir : tous les produits Tudor achetés entre le 1er juillet 2018 et le 31 décembre 2019 bénéficient d’une extension de garantie de 18 mois, soit un total de trois ans et demi. La marque recommande par ailleurs de faire entretenir une montre tous les dix ans environ, en fonction du modèle et de l’utilisation faite au quotidien.


Montres-de-luxe.com | Publié le 1 Juillet 2020 | Lu 24419 fois

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