Ulysse Nardin Hourstriker Phantom : belle collab' avec Devialet


Intéressante collaboration. En effet, Devialet, l’entreprise française qui révolutionne le son haute-fidélité avec ses enceintes ovoïdales de luxe et l’horloger Ulysse Nardin se sont associés le temps d’une collaboration pour créer une série limitée de 85 montres à sonnerie Hourstriker : pour une expérience sonore augmentée, à porter au poignet. Compter 72.500 francs suisses.


En collaborant et en unissant la force de leurs deux départements de recherche et d’innovation, les deux maisons ont voulu créer « une expérience sonore unique dans une montre d’exception : la Hourstriker Phantom ».
 
« Inventer une montre à sonnerie « puissantissime » était notre objectif principal » atteste Patrick Pruniaux, PDG d’Ulysse Nardin. « De plus, l’histoire était écrite d’avance : Emmanuel Nardin, l’un des fondateurs de Devialet qui a co-développé ce modèle Hourstriker Phantom, se trouve être un descendant de la famille d’Ulysse Nardin. Cela ne s’invente pas. »
 
Pour les néophytes, rappelons que Devialet propose actuellement les systèmes audiophiles made in France les plus avancés au monde (la marque « cartonne » en Asie) pour les mélomanes en quête d'une écoute parfaite, pour retrouver la pleine émotion, grâce aux technologies brevetées par Devialet (+160 brevets).
 
Leur produit phare : le Phantom, nouveau genre d’enceinte haute-fidélité connectée, capable de restituer un signal sonore jusqu’à 108 dB SPL (pour le Gold Phantom, modèle le plus puissant de la gamme), dans un volume équivalent à celui d’un casque de moto, avec une qualité inégalée pour une expérience émotionnelle intense et révolutionnaire.

Phantom donne donc son nom à la nouvelle sonnerie au passant Ulysse Nardin. Cette montre, la Hourstriker Phantom est une montre à sonnerie qui sonne l’heure à la demande. Elle permet donc, non seulement de voir le temps, mais aussi de l’entendre !
 
Conçues à l’origine dans le but de pouvoir sonner l’heure dans l’obscurité avant l’avènement de l’éclairage électrique, les montres à sonnerie représentent l’incarnation d’un véritable rêve. Dès les années 80 (alors que le marché pour ce type de produits était un marché ultra-niche à l’époque) et sous l’impulsion de Rolf Schnyder, Ulysse Nardin est l'un des premiers horlogers à avoir redonné vie à ces garde-temps.
 
Main dans la main, les ingénieurs de Devialet, experts en matière de connaissance des phénomènes de distorsion et donc de la maitrise de l’optimisation de ces phénomènes et ceux d’Ulysse Nardin -en collaboration avec des maîtres horlogers experts du son- ont redéfini chaque étape de la chaîne du signal musical des sonneries au passant d’Ulysse Nardin, afin de délivrer les meilleures performances jamais mesurées sur une montre à sonnerie (85 db).
 
Dans les sonneries au passant classiques, un marteau frappe sur un timbre générant les fréquences du son émises pour donner l’heure à la demande. Dans la Hourstriker Phantom, le talon du timbre est fixé à un système de bras de torsion qui permet une modification de l’orientation des forces d’actions induites par les vibrations du timbre.

Pour un système classique, les forces produites se situent essentiellement dans le plan du mouvement de la montre, ce qui génère peu de volume d’air déplacé par les différents constituants de la montre. Dans le cas de la Hourstriker Phantom, les forces induites par le timbre trouvent ainsi leurs directions essentiellement hors du plan de la montre. Ces forces sont transmises à une fine membrane, placée côté fond de la montre, de manière robuste avec un bras de transmission.
 
Comme la membrane possède une grande surface, un important volume d’air est déplacé, ce qui engendre un haut niveau sonore. On peut ainsi faire l’analogie avec le principe du haut-parleur muni de son plongeur et de sa membrane.
 
Le fond de la montre, perforé de huit ouvertures sous la membrane laissant filer le son, abrite le mouvement manufacture automatique UN-610 (42h de réserve de marche). Par ailleurs, sa boîte en titane de 43 mm (étanche à 30 mètres) entièrement polie permet également d’amplifier le son et « d’améliorer sa résonnance jusqu’à atteindre 85 décibels, une puissance sonore inégalée dans l’industrie horlogère » affirme la marque dans son communiqué.
 
« Cette nouvelle Hourstriker Phantom est l’expression même de l’expertise Devialet dans un objet horloger : rapport compacité/performances optimisé, puissance démesurée, objet raffiné. Si les produits Devialet cherchent à donner à l’auditeur la sensation que l’artiste est devant lui, cette nouvelle montre à sonnerie Ulysse Nardin donne la sensation d’un véritable instrument de musique », conclut Patrick Pruniaux.

Pour le reste, le cadran de la montre est anthracite satiné et s’inspire des figures de Chladni, formées par la matérialisation des ondes vibratoires. Il s’agit d’un clin d’œil à la grille de protection du tweeter du Phantom de Devialet. Cachée sous cette grille sculptée comme une dentelle, une glace teintée vient obscurcir le mouvement pour un look résolument contemporain.
 
Petite originalité, les aiguilles de type Pomme évidée colorées « or rose » pointent vers des index en chiffres arabes tous inclinés vers l’extérieur dans le sens horaire, en file indienne, à l’instar des compas de marine. A trois heures, une petite pastille « or rose » disparaît ou apparaît selon que l’on souhaite activer ou désactiver la sonnerie au passage (bouton ON/OFF).
 
Cette pièce (réf. 6103-132) se porte sur un bracelet en alligator noir et sera vendue en édition limitée à 85 pièces, rappelant les 85 décibels qu’elle produit…

Montres-de-luxe.com | Publié le 15 Octobre 2019 | Lu 3291 fois

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