Ulysse de Beauregard avec Vianney Halter : une belle odyssée horlogère


Alexandre Beauregard, fondateur de la marque horlogère et joaillière québécoise Beauregard nous l’avait glissé à l’oreille lors de la dernière Dubaï Watch Week : l’arrivée tant attendue d’une montre masculine réalisée dans le plus pur esprit Beauregard, mais avec un calibre d’exception de Vianney Halter ! Cette édition limitée à 10 exemplaires vient d’être dévoilée à l’occasion de Watches & Wonders 2024. Une pure merveille. Compter 110.000 francs suisses.


Depuis une dizaine d’années, les amateurs d’horlogerie connaissaient la marque Beauregard pour ses créations féminines. Des montres arborant des cadrans de toute beauté, constitués pour la plupart, d’une « dentelle d’or » accueillant des pierres de la plus haute qualité qui soit !
 
Avec le temps, forcément, les messieurs se sont intéressés à ces garde-temps d’exception et demandèrent à Alexandre de réfléchir à un modèle, dans le même esprit, mais plus masculin. Après trois ans de recherche et développement, c’est chose faite !
 
En effet, Alexandre Beauregard, accompagné de sa famille, vient de dévoiler cette tout première création masculine lors de Watches & Wonders 2024 (quelques chanceux avaient pu admirer le prototype au moment de la Dubaï Watch Week 2023). 

Alexandre est un perfectionniste. Un artisan-artiste passionné par les pierres qui travaille avec une petite équipe dans son atelier de Montréal au Québec. L’homme est prêt à parcourir la planète à la recherche de ses « cailloux » favoris.
 
C’est un grand habitué de la Foire de Tucson en Arizona où il source ses turquoises, ses lapis lazuli, ses agates, ses onyx, ses malachites, ses ambres ou encore, les aigues-marines qui constituent le cadran et le cabochon de cette montre en or rose abritant un calibre mécanique du maitre-horloger Vianney Halter !
 
Attention, Alexandre Beauregard ne choisit que les meilleures des meilleures des pierres qui croisent son chemin. Après des années dans la profession, ses fournisseurs le connaissent et ne lui proposent que le nec plus ultra de leurs sélections.  

Cette montre pour homme, véritable œuvre d’art de poignet, arbore un cadran constitué d’aigues-marines savamment découpées et taillées pour s’intégrer sur une « dentelle » en or (la signature Beauregard) qui sert de support aux pierres. En tout, 68 pierres sélectionnées pour leur pureté, taillées et ajustées à la main et d’un éclat puissant grâce à l’un des secrets d’Alexandre.
 
En effet, chaque aigue-marine (mais c’est le cas de ses autres créations également avec d’autres pierres dures) repose sur un fond de nacre qui vient refléter et amplifier la lumière ; ce, afin de lui offrir le maximum d’éclat ! Un travail titanesque qui prend des heures là où certaines marques se contentent d’un « coup de peinture »…  
 
Quant aux aiguilles aux extrémités toutes rondes, décentrées et galbées pour épouser la cambrure du cadran, elles semblent danser au-dessus de ce cadran-vitrail précieux. On remarque aussi, que les lignes du cadran, se prolongent sur le boitier dont les flancs s’habillent de vagues, créant un effet de mouvement et une belle fluidité.

Sous se cadran-vitrail se loge un calibre d’exception. Ce que souhaitait Alexandre Beauregard pour sa toute première création masculine. La rencontre avec Vianney, personnage haut en couleur, doté d’un grain de folie séduit dans l’instant Alexandre : « Il était évident pour moi que je venais de rencontrer l’un des miens ».
 
Vianney Halter. Un nom qui résonne avec force dans le monde de l'horlogerie indépendante, non seulement en tant qu'horloger-créateur mais aussi comme un visionnaire ayant repoussé les limites de l'innovation et couronné par trois fois au Grand Prix d’Horlogerie de Genève.  
 
Le calibre, confectionné en maillechort –préféré au laiton pour sa noblesse– illustre l'engagement de VH pour la pérennité de ses créations qui pourront ainsi, être aisément entretenues, leur garantissant tous les soins et le respect que mérite un mouvement de haut vol.

Ce dernier a été imaginé pour permettre la visualisation complète des rouages : sa construction, brevetée avec masse invisible périphérique, permet d’admirer tous les composants. Quant à la réserve de marche, confortable, elle s’élève à 56h.
 
Plusieurs mois de planification minutieuses, de dessins et de prototypages furent nécessaires pour la conception de ce mouvement : des formes des ponts aux 30 rubis de saphir clairs pour une homogénéité chromatique, des roues bercées à la finition main de chaque détail visible, tout ce travail sublime le mouvement de Vianney Halter.
 
Impossible de ne pas mentionner Dzevad qui, depuis son atelier de Sainte-Croix, usine les composants et Philippe Narbel qui, depuis son atelier de l’Abbaye et avec son équipe de Manufactor, les a terminés de main de maitre.
 
La boîte de 41 mm (étanche à 30 mètres) est en or rose avec un verre saphir galbé. Mais le côté « fond » n’est pas en reste :  vissé, il arbore des inscriptions en or réhaussées d’une belle laque bleue, le tout, associé à une splendide couronne ornée d'une belle aigue marine qui fait écho, bien évidemment, à celles du cadran.
 
L’Ulysse se porte sur un bracelet en alligator châtain sans couture avec système de pompes à tirettes pour un changement rapide, aisé et sans outil. La boucle ardillon, logique sur une pièce qui arbore un si beau calibre, est également en or rose.

Montres-de-luxe.com | Publié le 12 Avril 2024 | Lu 4922 fois

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