Cela fait déjà quelques mois que les amateurs d’horlogerie attendaient le retour effectif d’Universal Genève sur le marché. Il y a quelques jours, la marque dévoilait en avant-première son nouveau site Internet. Fort réussi d’ailleurs.
Et la semaine dernière, Universal Genève ou UG pour les connaisseurs, dévoilait à Copenhague au Danemark, les toutes premières montres annonçant le retour effectif de la marque en 2026. Sans trop de surprise, la maison célèbre sa relance avec son fameux modèle Polerouter imaginé à l’origine par… Gerald Genta !
Pour symboliser cette étape importante de l’histoire d’Universal Genève et de l’aviation, trois pièces ont été présentées à Copenhague à l’occasion du 70e anniversaire du célèbre vol transpolaire qui fut effectué le 15 novembre 1954.
Et la semaine dernière, Universal Genève ou UG pour les connaisseurs, dévoilait à Copenhague au Danemark, les toutes premières montres annonçant le retour effectif de la marque en 2026. Sans trop de surprise, la maison célèbre sa relance avec son fameux modèle Polerouter imaginé à l’origine par… Gerald Genta !
Pour symboliser cette étape importante de l’histoire d’Universal Genève et de l’aviation, trois pièces ont été présentées à Copenhague à l’occasion du 70e anniversaire du célèbre vol transpolaire qui fut effectué le 15 novembre 1954.
« Elles allient un boîtier de conception nouvelle à un mouvement historique « Microtor », jetant ainsi un pont entre l’histoire et l’avenir d’Universal Genève » précise la marque dans son communiqué.
Ces versions spéciales arborent des rehauts guillochés avec la pointe d’un diamant afin d’obtenir une incroyable brillance contrastant avec le cadran satiné.
La première de ces trois montres hommage comporte sur son cadran, à la fois le nouveau logo Universal Genève et les logos SAS historique et moderne, dans le bleu caractéristique de la compagnie aérienne, ainsi qu’un bracelet en or gris fabriqué à la main.
Ces versions spéciales arborent des rehauts guillochés avec la pointe d’un diamant afin d’obtenir une incroyable brillance contrastant avec le cadran satiné.
La première de ces trois montres hommage comporte sur son cadran, à la fois le nouveau logo Universal Genève et les logos SAS historique et moderne, dans le bleu caractéristique de la compagnie aérienne, ainsi qu’un bracelet en or gris fabriqué à la main.
En mai 2025, cette montre sera vendue aux enchères chez Phillips, en association avec Bacs & Russo, au profit du CFP Arts de Genève, qui enseigne les arts appliqués, assurant ainsi la pérennité du savoir-faire horloger pour les générations à venir.
Le boîtier en or gris de cette Polerouter se distingue par le design de ses cornes torsadées et celui du boîtier lui-même. Ce modèle revisité est étanche, comme l’était l’original.
Quant au bracelet, inspiré des conceptions historiques originales d’Universal Genève, c’est une création de Laurent Jolliet. Cet artisan est le dernier chaîniste de Suisse. Et Universal Genève entend bien revaloriser ce métier d’art genevois !
Le boîtier en or gris de cette Polerouter se distingue par le design de ses cornes torsadées et celui du boîtier lui-même. Ce modèle revisité est étanche, comme l’était l’original.
Quant au bracelet, inspiré des conceptions historiques originales d’Universal Genève, c’est une création de Laurent Jolliet. Cet artisan est le dernier chaîniste de Suisse. Et Universal Genève entend bien revaloriser ce métier d’art genevois !
Les deux autres montres qui complètent ce trio « hommage » s’inspirent des modèles originaux. Mais, contrairement à la SAS Polerouter hommage qui sera vendue aux enchères chez Phillips, ces deux montres Polerouter iront rejoindre les archives d’Universal Genève.
L’une d’entre elles comprend un boîtier, une lunette intérieure et des aiguilles en or rouge associés à un cadran noir. L’autre est dotée d’un boîtier, d’une lunette intérieure, d’aiguilles et d’un cadran en acier. Les cadrans arborent le logo Universal Genève et le logo historique de SAS en or rouge contrasté.
Pour rappel, la Polerouter était initialement nommée Polarouter. Il s’agissait de la toute première réalisation d’un jeune homme de 23 ans, Gérald Genta qui deviendra par la suite, on le sait, une légende du design horloger ! Elle sera porté par exemple, par Bruce Lee !
L’une d’entre elles comprend un boîtier, une lunette intérieure et des aiguilles en or rouge associés à un cadran noir. L’autre est dotée d’un boîtier, d’une lunette intérieure, d’aiguilles et d’un cadran en acier. Les cadrans arborent le logo Universal Genève et le logo historique de SAS en or rouge contrasté.
Pour rappel, la Polerouter était initialement nommée Polarouter. Il s’agissait de la toute première réalisation d’un jeune homme de 23 ans, Gérald Genta qui deviendra par la suite, on le sait, une légende du design horloger ! Elle sera porté par exemple, par Bruce Lee !
La caractéristique principale de la montre résidait dans son effet tridimensionnel, obtenu grâce à un design en deux parties : un anneau de serrage avec des index fixés au verre et un cadran incurvé pour maintenir le mouvement.
Cet agencement était considéré comme une prouesse technique et visuelle. Il fut breveté par Universal Genève en 1953.
La production initiale était de 170 pièces, aujourd’hui très recherchées par les collectionneurs. Beaucoup de ces premières montres furent offertes à des pilotes de SAS. En 1956, la Polerouter était devenue une légende à part entière. Elle était vendue sous son nom actuel, sans lien exclusif avec SAS.
Cet agencement était considéré comme une prouesse technique et visuelle. Il fut breveté par Universal Genève en 1953.
La production initiale était de 170 pièces, aujourd’hui très recherchées par les collectionneurs. Beaucoup de ces premières montres furent offertes à des pilotes de SAS. En 1956, la Polerouter était devenue une légende à part entière. Elle était vendue sous son nom actuel, sans lien exclusif avec SAS.
1954 : Les premiers vols transpolaires de SAS (Scandinavian Airlines System)
Lors du premier vol SAS Polerouter du 15 novembre 1954, deux Douglas DC-6B décollent presque simultanément de deux points opposés du globe.
Alors que le Helge Viking (SK931), commandé par Povl Jensen, quitte Copenhague à 19h18, le Leif Viking (SK932) décolle de Los Angeles sous le commandement de Sven Gibson. Le voyage nécessite deux escales indispensables : Söndre Strömfjord au Groenland et Winnipeg au Canada.
Les premiers ministres du Danemark, de Suède et de Norvège, ainsi que des journalistes sont à bord du vol à destination de Los Angeles, transformant ce voyage en un événement diplomatique et aérien majeur.
À la suite de ce voyage réussi, SAS élargit ses itinéraires polaires, proposant des vols vers Tokyo en 1957 et vers Singapour en 1967.
Lors du premier vol SAS Polerouter du 15 novembre 1954, deux Douglas DC-6B décollent presque simultanément de deux points opposés du globe.
Alors que le Helge Viking (SK931), commandé par Povl Jensen, quitte Copenhague à 19h18, le Leif Viking (SK932) décolle de Los Angeles sous le commandement de Sven Gibson. Le voyage nécessite deux escales indispensables : Söndre Strömfjord au Groenland et Winnipeg au Canada.
Les premiers ministres du Danemark, de Suède et de Norvège, ainsi que des journalistes sont à bord du vol à destination de Los Angeles, transformant ce voyage en un événement diplomatique et aérien majeur.
À la suite de ce voyage réussi, SAS élargit ses itinéraires polaires, proposant des vols vers Tokyo en 1957 et vers Singapour en 1967.
A l’époque, SAS sollicita Universal Genève pour créer la Polerouter, une montre conçue pour permettre à ses pilotes de survoler le pôle Nord pour la première fois.
Le 15 novembre 1954, le vol inaugural de SAS a considérablement raccourci le temps de vol entre Copenhague et Los Angeles, réduisant le trajet de 2600 kilomètres.
Son cadran innovant en deux parties et son calibre automatique 138 était conçu pour résister aux chocs, au magnétisme (à cause du pôle Nord) et à l’humidité, ainsi que pour s’adapter à tous les climats, tant polaire qu’équatorial.
Le 15 novembre 1954, le vol inaugural de SAS a considérablement raccourci le temps de vol entre Copenhague et Los Angeles, réduisant le trajet de 2600 kilomètres.
Son cadran innovant en deux parties et son calibre automatique 138 était conçu pour résister aux chocs, au magnétisme (à cause du pôle Nord) et à l’humidité, ainsi que pour s’adapter à tous les climats, tant polaire qu’équatorial.
Selon Gregory Bruttin, directeur général d’Universal Genève : « L’utilisation de l’emblématique calibre ‘Microtor’ 1-69 dans ces pièces hommage, ainsi que les touches de design inspirées par Gérald Genta, constituent une fantastique reconnaissance de la Polerouter originale. »
À la fin des années 1950, la Polerouter s’était en effet enrichie du mouvement le plus fin du monde, un calibre automatique « Microtor » (brevet n°329805), mesurant seulement 4,1 mm.
Cette innovation, offrait une réserve de marche de deux jours et fut rendue possible en plaçant le rotor entre la platine et les ponts et non au-dessus du mouvement comme dans la plupart des montres à remontage automatique.
À la fin des années 1950, la Polerouter s’était en effet enrichie du mouvement le plus fin du monde, un calibre automatique « Microtor » (brevet n°329805), mesurant seulement 4,1 mm.
Cette innovation, offrait une réserve de marche de deux jours et fut rendue possible en plaçant le rotor entre la platine et les ponts et non au-dessus du mouvement comme dans la plupart des montres à remontage automatique.