Urwerk SpaceTime Blade : le temps "science-fiction"


La maison horlogère suisse indépendante Urwerk nous invite, en ce printemps 2024, à une expérience horlogère d’un nouveau genre : une création qui transcende les notions classiques de temps et d’espace et affiche un dispositif qui ne ressemble à aucun autre. Ici, pas de complication satellite, ni d’heure vagabonde, pas de rouage planétaire, pas de boîtier, ni de cadran… Une « lame horlogère » ou un pilier du temps de 1446 composants qui sera produit en 33 exemplaires. Compter dans les 70.000 euros.


Depuis sa création, on connaît le goût d’Urwerk et de ses deux fondateurs pour l’originalité et la démesure.
 
Il lui fallait donc trouver des artisans animés par la même folie pour donner vie à leur nouvelle création : une lame de 1,70 mètre de hauteur pour 20 kilos de métal et de verre : la SpaceTime Blade.
 
De quoi s’agit-il donc ? Tout simplement d’un instrument de mesure dans la droite lignée des gnomons, ces premiers piliers du temps. Plus concrètement, cet objet horloger se fait le témoin de la révolution de la Terre autour du Soleil, un indicateur espace-temps totalement Urwerk-ien !
 
Cette lame est solidement ancrée dans le sol et se dresse tel un obélisque en direction des cieux. Et dans sa verticalité, elle affiche heures, minutes et secondes … Et bien plus encore.

« C’est cette réflexion autour du rapport entre temps et espace que nous continuons à explorer » explique Felix Baumgartner, maître horloger et co-fondateur de la marque.
 
« Déjà dans les années 1800, Gustave Sandoz avait rendu visible ce lien en créant une pendule qui, au lieu d’afficher les heures, mettait en scène un décompte en kilomètres. Cet instrument totalement original nous rappelait notre condition de simple passager du vaisseau Terre sillonnant la galaxie à une allure phénoménale ».
 
Et Felix de poursuivre : « c’est ce concept que nous avons repris dans notre collection 100 et que nous retranscrivons aujourd’hui dans notre SpaceTime Blade. Rendre visible notre périple. Traduire en heures, en minutes et en secondes, les 940 millions de kilomètres que nous parcourons autour du Soleil chaque année. » 

La base de la SpaceTime Blade est une couronne Urwerk, une structure surdimensionnée. Cette couronne a été forgée par les mains de Mr Lukůvka, spécialiste en fonderie à la cire perdue appliquée au bronze.
 
C’est un artisan dans la plus pure acceptation du mot. Le détenteur d‘un procédé traditionnel, quasi disparu, utilisé pour la création de bijoux délicats et de fines pièces d’ornement. A lui de sculpter le modèle de cire dont l’empreinte servira de moule pour la coulée du bronze en fusion.
 
Le socle de bronze obtenu sera ensuite poli, lustré, patiné. Un travail de titan afin de respecter l’esthétique de l’horloger indépendant.

Prenant pied sur cette couronne, un dôme protège les indications ; un dôme dont l’épaisseur du verre est rigoureusement égale dans sa globalité, de son pied à son sommet arrondi. Sous ce dôme, alignées verticalement, huit ampoules Nixie faites mains, façonnées à la flamme, sur mesure, une par une.

Chacun de ses tubes de verre oblongs a subi l’épreuve du feu. Ils ont ensuite été lavés, purifiés. Nulle impureté n’est tolérée. Ces merveilles de verre ont été soufflées dans les ateliers de M. Votrubec en Tchéquie, dans les environs de Novy Bor, surnommée la « Vallée du Crystal », une région inscrite au Patrimoine culturel immatériel de l‘Unesco pour ce savoir-faire unique.
 
Chaque tube de verre deviendra une ampoule Nixie sous la houlette du génie de Dalibor Farny. Chacune avec ses anodes disposées en trame métallique et ses cathodes formant, elles, des chiffres. Pour chaque unité affichée de 0 à 9, une cathode en acier de 0.1mm d’épaisseur est conçue (la typographie numérique utilisée ici est identique à celles affichée sur les cadrans Urwerk), soit 10 par ampoule.
 
Le tout est alors monté à la pincette, élément par élément, telle la plus délicate des constructions. Chaque ampoule est ainsi constituée de 88 composants ! C’est sur cette fine toile d’araignée métallique que s’afficheront les indications de la SpaceTime Blade.
 
Lorsque le courant est activé, une décharge luminescente orangée, chaude, assure le spectacle visuel des centièmes de seconde qui défilent. Magique. L’affichage peut ainsi assurer 500 changements à la seconde.

 
La télécommande en bronze de cette œuvre horlogère est tout aussi exceptionnelle, évoquant l'imaginaire des sabres lasers, avec huit modes d'affichage proposés, allant de la mesure du temps à un calcul de distance :
 
Position 1. Indication heures, minutes, secondes
Position 2. Indication heures ; minutes ; secondes ; 1/10 et 1/100 de seconde
Position 3. Indication jour ; mois ; année
Position 4. Indication de la rotation terrestre quotidienne exprimée en km (mesure au niveau de l’Equateur – compteur sur une période d’un jour)
Position 5. Indication de la révolution terrestre autour du soleil exprimée en km (compteur sur une période d’un jour)
Position 6. Indication révolution terrestre autour du soleil exprimée en km (compteur sur une période d’un an)
Position 7. Affichage aléatoire
Position 8. Mode veille
 
« Les instruments scientifiques tels que les télescopes ou les microscopes, ainsi que les horloges et autres outils de mesure, étaient traditionnellement fabriqués en bronze » conclut Martin Frei, Directeur artistique et co-fondateur d’Urwerk.
 
Et de préciser : « la SpaceTime Blade puise son inspiration dans de tels instruments mais intègre également des codes esthétiques issus de l'univers de la science-fiction, anticipant l'influence de la culture populaire. La SpaceTime Blade est à la fois une horloge et un objet d'Art et de Design, une sculpture temporelle ».
« C’est cette réflexion autour du rapport entre temps et espace que nous continuons à explorer » explique Felix Baumgartner, maître horloger et co-fondateur de la marque.
 
« Déjà dans les années 1800, Gustave Sandoz avait rendu visible ce lien en créant une pendule qui, au lieu d’afficher les heures, mettait en scène un décompte en kilomètres. Cet instrument totalement original nous rappelait notre condition de simple passager du vaisseau Terre sillonnant la galaxie à une allure phénoménale ».
 
Et Felix de poursuivre : « c’est ce concept que nous avons repris dans notre collection 100 et que nous retranscrivons aujourd’hui dans notre SpaceTime Blade. Rendre visible notre périple. Traduire en heures, en minutes et en secondes, les 940 millions de kilomètres que nous parcourons autour du Soleil chaque année. » 
 
La base de la SpaceTime Blade est une couronne Urwerk, une structure surdimensionnée. Cette couronne a été forgée par les mains de Mr Lukůvka, spécialiste en fonderie à la cire perdue appliquée au bronze.
 
C’est un artisan dans la plus pure acceptation du mot. Le détenteur d‘un procédé traditionnel, quasi disparu, utilisé pour la création de bijoux délicats et de fines pièces d’ornement. A lui de sculpter le modèle de cire dont l’empreinte servira de moule pour la coulée du bronze en fusion.
 
Le socle de bronze obtenu sera ensuite poli, lustré, patiné. Un travail de titan afin de respecter l’esthétique de l’horloger indépendant.

Prenant pied sur cette couronne, un dôme protège les indications ; un dôme dont l’épaisseur du verre est rigoureusement égale dans sa globalité, de son pied à son sommet arrondi. Sous ce dôme, alignées verticalement, huit ampoules Nixie faites mains, façonnées à la flamme, sur mesure, une par une.
 
Chacun de ses tubes de verre oblongs a subi l’épreuve du feu. Ils ont ensuite été lavés, purifiés. Nulle impureté n’est tolérée. Ces merveilles de verre ont été soufflées dans les ateliers de M. Votrubec en Tchéquie, dans les environs de Novy Bor, surnommée la « Vallée du Crystal », une région inscrite au Patrimoine culturel immatériel de l‘Unesco pour ce savoir-faire unique.
 
Chaque tube de verre deviendra une ampoule Nixie sous la houlette du génie de Dalibor Farny. Chacune avec ses anodes disposées en trame métallique et ses cathodes formant, elles, des chiffres. Pour chaque unité affichée de 0 à 9, une cathode en acier de 0.1mm d’épaisseur est conçue (la typographie numérique utilisée ici est identique à celles affichée sur les cadrans Urwerk), soit 10 par ampoule.
 
Le tout est alors monté à la pincette, élément par élément, telle la plus délicate des constructions. Chaque ampoule est ainsi constituée de 88 composants ! C’est sur cette fine toile d’araignée métallique que s’afficheront les indications de la SpaceTime Blade.
 
Lorsque le courant est activé, une décharge luminescente orangée, chaude, assure le spectacle visuel des centièmes de seconde qui défilent. Magique. L’affichage peut ainsi assurer 500 changements à la seconde.
 
La télécommande en bronze de cette œuvre horlogère est tout aussi exceptionnelle, évoquant l'imaginaire des sabres lasers, avec huit modes d'affichage proposés, allant de la mesure du temps à un calcul de distance :
 
Position 1. Indication heures, minutes, secondes
Position 2. Indication heures ; minutes ; secondes ; 1/10 et 1/100 de seconde
Position 3. Indication jour ; mois ; année
Position 4. Indication de la rotation terrestre quotidienne exprimée en km (mesure au niveau de l’Equateur – compteur sur une période d’un jour)
Position 5. Indication de la révolution terrestre autour du soleil exprimée en km (compteur sur une période d’un jour)
Position 6. Indication révolution terrestre autour du soleil exprimée en km (compteur sur une période d’un an)
Position 7. Affichage aléatoire
Position 8. Mode veille
 
« Les instruments scientifiques tels que les télescopes ou les microscopes, ainsi que les horloges et autres outils de mesure, étaient traditionnellement fabriqués en bronze » conclut Martin Frei, Directeur artistique et co-fondateur d’Urwerk.
 
Et de préciser : « la SpaceTime Blade puise son inspiration dans de tels instruments mais intègre également des codes esthétiques issus de l'univers de la science-fiction, anticipant l'influence de la culture populaire. La SpaceTime Blade est à la fois une horloge et un objet d'Art et de Design, une sculpture temporelle ».

Montres-de-luxe.com | Publié le 8 Avril 2024 | Lu 3278 fois

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